Les gens sont déçus de ne pas vivre le grand amour. Ils ne se rendent pas compte qu'ils en sont incapables. Qu'ils le tuent si jamais ils le rencontrent.
Vous pensez que le grand amour est la seule chose qui peut vous briser le cœur, la seule chose qui va envahir votre cœur et l'illuminer... ou le détruire. Et puis... vous devenez une option.

Jeune femme cherche l’homme de sa vie, quelqu’un pour mes jours et mes nuits, un cœur sur qui compter, un homme en somme qui sache aimer. Je le rêve tendre et romantique, j’imagine son regard électrique, qu’il me protège, que je l’admire, que même ses défauts me fassent rire. Mais cet homme la n’existe pas, on ne le voit qu’au cinéma, au petit jour, fini l’amour, un petit tour et puis s’en va.
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Alors j’en ai pris mon parti, c’est […] qui partage ma vie.
Jeune homme cherche la femme de sa vie, ma maîtresse et ma meilleure amie, quelqu’un qui voit clair en moi, une femme en qui je puisse avoir foi. Je la rêve belle et malicieuse, je serais près à tout pour la rendre heureuse. Quelle me révèle, qu’elle m’inspire, qu’elle lise en moi son avenir. Mais cette femme là n’existe pas, on ne la voit qu’au cinéma, au petit jour, fini l’amour, un petit tour et puis s’en va.
Les princesses et les princes charmant ne vivent que dans les romans, à se rêver dans un conte de fée on finit par ne jamais être aimé.
Le grand amour n’existe pas, on ne le voit qu’au cinéma, au petit jour, fini l’amour, un petit tour et puis s’en va. Nous avons toujours de quoi à dire sur toute chose parce que nul n’est parfait dans ce monde.
Les mots « si » et « j’avais » sont des mots qui pris séparément n’ont rien de particulièrement effrayant mais placez les l’un à la suite de l’autre et ils auront le pouvoir de vous hanter pour le reste de vos jours : « si j’avais ». « Si j’avais ». Oui « si j’avais ». Je ne sais pas comment votre histoire c’est terminée, mais si ce que vous ressentiez à l’époque était le grand amour, sachez qu’il n’est jamais trop tard.
Si c’était vrai à ce moment-là, pourquoi ne le serait-ce pas aujourd’hui ? Il vous faut seulement le courage d’écouter votre cœur. J’ignore ce qu’est un amour comme celui de Roméo et Juliette, un amour pour lequel on est prêt à tout quitter, pour lequel on est prêt à traverser les océans, mais je veux croire que s’il m’était un jour donné de le trouver, j’aurais le courage d’oser le vivre. Et si vous, n’avez pas eu ce courage, j’espère qu’un jour viendra où vous l’aurez.

Alceste est intransigeant, égoïste, possessif… Célimène est légère, irresponsable, infidèle. Mais s’ils acceptaient leurs défauts, s’ils parvenaient à sourire de leurs différences, ce serait la victoire de l’Amour sur l’amour propre. Seulement ces sacrifices ne sont dignes que d’un grand Amour. Et à quoi reconnaît-on un grand amour ? Le jour où l’on s’aperçoit que le seul être qui peut vous consoler, c’est celui qui vous a fait du mal, alors on sait qu’on est un couple.
Femmes, retenez bien ceci : en général, toute déclaration verbale d’amour est un mensonge et un piège. Le véritable amour est muet, le véritable amour est modeste. Défiez-vous, Mesdames, des beaux parleurs, des menteurs et des hommes trop présomptueux.
Toute brusque déclaration d’amour n’est qu’une déclaration de passion ou de caprice, dont une honnête femme a le droit d’être blessée. Un véritable amour se laisse deviner. Il se révèle partout, par les gestes et les regards, excepté par la parole.
De toutes les manières que l’homme a trouvées de se faire du mal à lui-même, l’amour est la pire. Nous souffrons toujours pour quelqu’un qui ne nous aime pas, pour quelqu’un qui nous a quittés, pour quelqu’un qui ne veut pas nous quitter. Si nous sommes célibataires, c’est que personne ne nous aime ; si nous sommes mariés, nous transformons le mariage en esclavage. C’est vraiment terrible.
On confond aisément amour et souffrance comme si le fait d’aimer ne pouvait être que la traversée d’un calvaire. Au bout du tunnel se trouve le comptoir de la culpabilité. On ne peut l’éviter.
Il y a des hommes que fait souffrir la présence d’une femme autrefois aimée ; ils fuient ce souvenir d’un passé disparu, il leur serait douloureux de se retrouver sans nécessité devant un témoin de leur propre fragilité. Peu de femmes ont cette délicatesse. Quand elles sont assurées qu’elles ont eu affaire à un galant homme, à un homme discret, elles ne feraient point un pas pour l’éviter. Il semble que le présent ait toujours le droit de les absorber complètement.
Ne pas faire de mal est peu de chose, il faut surtout faire du bien, et faire tout le bien dont on est capable, donner le meilleur exemple possible.
J’éprouve la plus grande douceur à repasser dans ma mémoire le peu de bien qu’en regard de tant de mal j’ai eu occasion de faire dans les premières et heureuses années de ma jeunesse. La parole est impuissante à retracer les consolations que ces souvenirs répandent dans mon âme. Serait-ce un paradoxe d’oser dire que le malheur est presque un être de raison ? La fausse idée que l’on se fait du bien et du mal ne donne-t-elle pas souvent l’existence à l’un et à l’autre ?
Si, malgré le mal qu’on nous dit d’une femme, nous devons souvent bien penser d’elle, à plus forte raison devons-nous en croire du bien quand on ne nous en a pas dit de mal. Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.

Il y a peu d’hommes qui fassent le mal pour le plaisir de le faire, mais beaucoup le font pour se procurer du plaisir. Avoir là toujours auprès de soi, sous ses yeux, quelqu’un qu’on ne peut plus aimer, qu’on ne peut plus estimer ; attendre, chacun de son côté, le moment où on sera débarrassé l’un de l’autre, ça fait frissonner. De quoi peuvent-ils parler quand ils sont tête à tête ? Ils ne doivent pas se parler. Qu’il faut être folle pour se mettre dans ce cas-là ! À quoi ça avance-t-il ? À se rendre malheureuse. Et dire qu’on ne pense pas à ça avant, au tout début.
La jeunesse fuit, la vie tombe en ruine : l’espérance même nous abandonne ; nous n’avons plus le même culte pour l’amour ; il étend ses jeunes ailes et s’envole avec la brise, et le linceul de la tendresse est le dernier adieu de l’amour.
Il n’y a qu’un moyen assuré pour détruire dans son cœur une passion aussi violente que l’amour : c’est de se séparer de la personne qui en est l’objet, sa présence est un aliment continuel qu’on fournit à un feu mal éteint.
L’amour, c’est ça… en une heure, cela s’effondre… cela se brise, comme une barre d’acier se brise quand l’acier n’est pas pur. Profit du mal ! je dois à présent reconnaître que le mieux par le mal devient encore meilleur, et que l’amour brisé, quand il vient à renaître, acquiert plus de beauté, de force et de grandeur.
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[…] maladie, un deuil, on en parle… mais un chagrin d’amour scelle les mots au bord des lèvres comme si une incompréhensible pudeur devait les retenir nous […]
[…] Chaque individu est propriétaire de sa vie. Si elle appartient à la société, ou à quelconque régime, il devient tout simplement un esclave. Nul n’a le droit de priver quelqu’un de sa liberté ni de réquisitionner les biens qu’il produit, parce que cela revient à le priver de ce qui lui permet de subsister. Plaquer un couteau sous la gorge d’un être humain pour le forcer à vivre d’une certaine manière est une trahison! Aucune société n’est plus importante que les individus qui la composent […]