Les Fashions Weeks parisiennes s’organisent : elles sont revenues en juillet, dans un premier temps, en mode virtuel. Pour la rentrée, la Fashion Week féminine printemps-été 2021 aura bien lieu du 28 septembre au 6 octobre mais la formule n’est pas encore définie.
La Paris Fashion Week féminine printemps-été 2021 se tiendra à Paris du 28 septembre au 6 octobre 2020 sous une forme qui se conformera aux recommandations officielles face à l’épidémie du coronavirus, a annoncé, en juin, la Fédération de la Haute Couture et de la Mode. Son organisation sera complétée par le dispositif déployé pour la Paris Fashion Week® online.
La Fashion Week masculine printemps-été 2021 ainsi que la haute couture automne-hiver 2020-21 se sont déroulées en juillet en ligne pour la première fois de leur histoire. Sous forme de films, elles ont été diffusés sur des plateformes dédiées en remplacement de la semaine du prêt-à-porter masculin (programmée du 23 au 28 juin) et de la semaine de la haute couture (prévue du 5 au 9 juillet), annulées en raison de la pandémie de Covid-19.
La crise sanitaire a poussé la mode à captiver autrement
Sans défilé pour la première fois de son histoire mais avec de hautes ambitions artistiques, la semaine de la mode virtuelle a bravé avec créativité la dépression post-Covid-19. Elle a poussé les créateurs, privés de l’adrénaline des défilés, à captiver le public autrement.
Un exercice nouveau pour les designers visiblement bouleversés par les changements induits par l’épidémie. Une façon de raconter la mode, inédite, qui en a séduit certains tandis que d’autres rêvent du retour des shows sur les podiums.
Seule certitude pour l’instant: la maison Saint Laurent a pris la décision de repenser son approche au temps et d’instaurer son propre calendrier. “Consciente des changements radicaux induits par l’épidémie de coronavirus, la maison du luxe Saint Laurent se retire du calendrier des Fashions Weeks de 2020 et présentera les collections à son rythme”, avait annoncé en avril son directeur artistique Anthony Vaccarello.
“Le confinement, c’était pour moi le moment d’une grande réflexion et de nettoyage du système mode où il se passe parfois trop de choses”, avait confié le créateur Italien Maurizio Galante. Pour lui, la mode en ligne est “une grande opportunité pour faire passer des messages à un public qui sera concentré sur les images plutôt que de regarder qui est assis au premier rang”, celui réservé aux célébrités, un élément glamour qui fait en grande partie le défilé. Si le couturier associe les défilés au théâtre, regarder les clips c’est comme aller au cinéma et être “plutôt détaché”, deux arts avec “leurs langages complètement différents”.
Pour la haute couture, évènement exclusivement parisien qui promeut le fait main et les savoir-faire rares, chaque maison faisant partie du calendrier officiel de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode a dévoilé sa collection via des films.
Viktor & Rolf Haute Couture, Automne / Hiver 2020: trois garde-robes pour trois mentalités en des temps de changement extraordinaires. Viktor & Rolf subvertissent les podiums traditionnels en présentant cette collection dans une présentation haute couture spéciale. Plutôt que de montrer toute la collection, offrait “un teasing” pour entraîner les spectateurs dans un univers. “Je peux vivre sans les défilés pendant un moment même si je pense que cela finira par me manquer”, avait-t-elle expliqué.
La mode numérique permet d’avoir “une vision globale du marché”
Pour les marques connues, c’est l’occasion de faire preuve d’originalité, selon cet acheteur, qui cite l’exemple de la présentation de Y/Project montrant comment porter le même vêtement “transformé” de manières différentes. “Ce qui est un peu perdu”, concède-t-il, “c’est le ressenti personnel qu’on peut avoir quand on est invité dans un endroit en particulier” pour le défilé
La mode numérique n’est pas une “solution miracle” mais pour l’instant c’est “le seul moyen” de montrer le travail de création et faire rebondir le secteur, a estimé Gilles Lasbordes, directeur général de Première Vision, salon de l’amont de la filière de la mode. “Il faut que la machine reparte”, a-t-il déclaré en rappelant que le processus est long. Il se passe un an entre la présentation de tissus et accessoires au salon et la vente de produits faits avec, et six mois entre le défilé et l’arrivée de vêtements en boutique. Pour lui, cette parenthèse imposée par l’épidémie pourrait être “intellectuellement intéressante pour des créateurs”, qui trouveront de nouvelles formes pour valoriser leur travail d’autant plus que la consommation de la mode en ligne ne cesse d’augmenter.
Pour les petites marques, la Fashion Week en ligne peut présenter des avantages, a souligné Laurent Coulier, acheteur des collections homme des grands magasins français Galeries Lafayette et BHV Marais. “En terme de gain de temps, c’est extrêmement intéressant. Cela nous permet de voir des collections toutes les demi-heures et pouvoir les voir toutes. Avec les défilés, il est difficile d’avoir une vision globale du marché (…) Il y a des marques avec lesquelles on ne collabore pas et cela peut donner envie de les découvrir”.
“Rendez-moi le podium”
“Cette semaine de la mode numérique rend le modèle du vrai show pertinent, voire essentiel”. “Je suis entièrement numérique mais pour moi ce n’est pas bon”, a déclaré la critique Diane Pernet qui dirige également le festival ASVOFF du film de mode. “C’est très important d’avoir un show, parce que le luxe, c’est de l’émotion, et rien n’apporte autant d’émotion qu’un défilé de mode en direct dans lequel on ressent l’électricité du moment créatif”, a expliqué le PDG de Dior Pietro Beccari.
La mode a présenté le peu de tenues que les créateurs ont eu le temps de concevoir après le confinement dans des vidéos “créatives”. Une bonne chose, selon les professionnels : elles sont accessibles à tous, au-delà du petit monde des privilégiés invités aux défilés. Mais les films n’ont pas convaincu les critiques nostalgiques de l’émotion du “vrai” défilé. On a vu des “courts métrages, clips musicaux, bandes annonces, publicités de parfums. Quelques vêtements, aussi”, a ironisé Vanessa Friedman dans le New York Times. “Mais honnêtement, rendez-moi le podium. Même si je n’avais jamais pensé écrire une chose pareille”, a souligné la critique de mode.
“Je suis un grand défenseur des défilés traditionnels. Tout ce qu’on peut apporter à travers des défilés me manque terriblement. Même si je suis très fier du documentaire qu’on a fait, cela ne remplace aucunement l’émotion”, a indiqué Kris Van Assche, le directeur artistique de Berluti.
“Les défilés doivent revenir : les vêtements, leur tombé, les tissus doivent être vus”, a conclu Paul García, fondateur de la société espagnole de vêtements pour hommes Oteyza.
100 % des utilisatrices de transports en Île de France y ont subi au moins une fois du harcèlement sexuel, selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. À Londres, ce sont 64 % des femmes qui ont déjà été harcelées dans les espaces publics. On est allé à la rencontre des Londoniennes, pour savoir si elles se sentent plus en sécurité ici.
Des petits bruits de bouche, des compliments insistants, des questions répétées, des frôlements, des insultes gratuites… La liste serait trop longue pour définir le harcèlement de rue que subissent les femmes dans les espaces publics en 2018 en France, en Angleterre ou ailleurs. Le harcèlement semble être un phénomène moins accentué à Londres qu’à Paris, selon les chiffres et les nombreux témoignages recueillis sur les plateformes telles que Everyday Sexism ou Hollaback. La force de ces témoignages est une avancée pour les droits des femmes partout dans le monde. Et comme l’affirme Eleni, Française expatriée à Londres : “Pour ma part, être une femme à Londres reste, dans l’ensemble, bien plus sûr qu’ailleurs !”.
Plus de sécurité dans les espaces publics à Londres
En 2017, la Thomson Reuters Foundation sortait un classement des métropoles les plus sûres pour les femmes. Sur 19 villes, Londres apparaissait à la première place et Paris arrivait en troisième position. L’étude classait 19 Megacities en fonction de la qualité de vie offerte aux femmes. C’est ce que l’on peut constater lorsqu’on échange avec les femmes françaises et anglaises qui vivent à Londres. Le son de cloche est le même : les femmes se sentent plus “safe” et libres au quotidien dans les espaces publics.
Elsa vit à Londres depuis trois ans : “Je m’y sens beaucoup plus en sécurité qu’en France. Mon copain est rentré à Paris l’année dernière. Ce climat de harcèlement est une des principales raisons pour lesquelles je ne l’ai pas suivi. Je ne veux pas revivre l’insécurité du métro parisien et le harcèlement quotidien.” Adélaïde, elle, est plus positive : “La seule fois où un homme m’a parlé dans la rue, c’était pour m’aider. J’avais une carte à la main et il a juste proposé de m’indiquer la direction. Un acte de pure gentillesse que l’on voit peu en France”. Lorsqu’elle vivait à Bruxelles, le harcèlement de rue était quotidien et clairement exacerbé.
Pour Anna, les Anglais sont plus dans une optique de bienveillance et sont plus prêts à extirper quelqu’un d’une agression. La plupart des femmes interrogées évoquent une ignorance forte de la part des témoins de harcèlement sexuel dans les lieux publics en France, comparé au Royaume-Uni.
Myfy vit à Londres depuis plusieurs années. La jeune femme se sent beaucoup plus en sécurité ici : “il y a des caméras partout et tout le temps du monde, je n’ai jamais eu de soucis”. Anna, à Londres depuis un an, évoque aussi une différence de mentalité qui joue probablement sur le harcèlement de rue : “les gens viennent des quatre coins du monde, on a une forte ouverture d’esprit, donc une plus grande tolérance et acceptation des différences, donc moins de réticences à s’habiller court ou sexy. En France, je flippe beaucoup plus !”.
Emma est à Londres depuis plusieurs années car sa famille est franco-anglaise : “Je m’y sens beaucoup plus en sécurité qu’à Paris for sure. Je n’ai jamais eu de problèmes majeurs, même si je vis au quotidien les catcalls, les sifflements…”. Néanmoins elle affirme : “Quand ça se limite à des commentaires par-ci par-là, je n’en pense pas grand-chose. Il y a des idiots partout !”
S’habiller pour sortir ?
“En France, 8 femmes sur 10 ont déclaré avoir peur de sortir dans la rue la nuit” affirme Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes en France, dans une interview pour le mouvement “Not going back, making gender equality happen”. On entend souvent des témoignages de femmes qui se sont fait harceler, comme dans le reportage “La femme de la rue” de Sofia Peeters, où les femmes expliquent changer de manière de marcher, de s’habiller pour ne pas être embêtée par des hommes. Ce qui ne devrait plus se produire en 2018.
Charlotte, originaire du sud de la France, est venue à Londres quelques mois pour ses études :
“Lorsque j’étais étudiante à Nancy, je ne m’habillais jamais comme je le souhaitais. Et le pire, que je sorte en pyjama ou en robe très courte, je me faisais aborder, insulter, suivre. Une fois, un homme m’a suivie jusque sur mon palier et a commencé à bloquer ma porte. J’adaptais ma conduite et ma vie hors de chez moi pour éviter les dangers. À Londres j’ai été stupéfaite de la sécurité dans les rues. En plusieurs mois, je n’ai été insultée qu’une fois !”.
On questionne souvent les femmes sur la tenue vestimentaire qu’elles portaient, après une agression. Comme si porter une jupe ou un débardeur était une provocation et une invitation au harcèlement.
Régles de conduite
C’est un fait, les femmes ont l’habitude de changer, parfois leurs trajets ou leur mode de vie, tout cela à cause du comportement masculin observé.
Adélaïde, qui vivait à Bruxelles avant Londres, n’osait plus porter de jupe là-bas. Aujourd’hui, elle ne se refuse rien, car elle constate qu’il y a moins de répercussions négatives en matière de harcèlement dans la capitale britannique. Mélanie, à Londres depuis un an environ, raconte qu’elle ne changera en aucun cas sa manière de vivre : “ça ne m’empêche pas de m’habiller comme je veux, où je veux et à l’heure que je veux ! Je continue d’avancer, je le fais pour toutes celles qui ne le font pas ou qui n’en ont plus la force !”.
Eleni raconte que le fait de se dévêtir en été devient un problème partout, en France ou à Londres : “Un jour, il faisait particulièrement chaud, je me suis vêtue d’un short et d’un top décolleté, mais rien de très fou : je me suis faite siffler deux fois, klaxonnée, suivie par un ambulancier qui me demandait si je voulais monter avec lui, abordée par un inconnu me proposant ses lunettes de soleil, et un autre qui voulait me donner son numéro. En pleine après-midi !”.
Anne, elle, avoue : “je me suis toujours habillée comme je le voulais, n’importe où. Mais à Londres, les filles s’habillent plus légèrement la nuit, donc je n’ai pas hésité à raccourcir un peu mes tenues le soir, alors qu’à Paris, hors de question, je passe automatiquement au jean !”. Il y a encore Tiphaine, jeune Lyonnaise venue étudier à Londres quelques mois : “À Lyon, je mettais des robes mais je faisais attention pour éviter que l’on m’interpelle, ici, j’ai moins de gênes.”.
Encore des progrès à faire
Si les témoignages recueillis nous laissent entendre que les femmes se sentent plus en sécurité à Londres, le risque zéro n’existe nulle part. Le harcèlement de rue continue à rendre le quotidien des femmes plus difficile, voire invivable.
Mélanie qui s’est fait agresser à Londres confirme : “je rentrais du travail, il était à peu près 1h30 du matin et je passais dans une rue pour prendre mon bus. Cela a commencé par un regard bien déplacé, des bruits d’animaux, j’ai presque cru qu’un chien se tenait derrière moi ! Et n’ayant pas répondu, j’ai eu le droit à un super crachat sur mon visage !”.
Même si le Royaume Uni et Londres mettent davantage d’initiatives en place, le harcèlement de rue est un phénomène qui persiste et que l’on peut combattre, avant tout, en éduquant mieux la gent masculine. Car aujourd’hui, en 2018, que ce soit à Londres, à Paris ou dans n’importe quelle capitale, les cas signalés de harcèlement de rue viennent de la part des hommes sur les femmes et pas le contraire.
Quand les maux des victimes de harcèlement sexuel s’expriment sur la toile
À la suite du mouvement global #metoo, la parole des victimes de harcèlement s’est libérée. Longtemps ignorée et sous-évaluée car une grande partie des femmes victimes de harcèlement ne rapportent pas ces agissements à leur encontre aux autorités, les temps changent et les langues se délient enfin. On a fait le tour des plateformes où les victimes peuvent enfin dénoncer les abus.
C’est pour changer cette forme d’omerta que des initiatives ont été mises en place dans le pays, non pas pour stigmatiser les hommes, mais bel et bien pour encourager la prise de parole des femmes sur le sujet. Si une grande majorité des femmes peuvent à leur tour dire #MeToo, car elles ont déjà été harcelées ou simplement rabaissées à cause de leur genre, c’est le moment de dénoncer le sexisme et d’apporter sa pierre à l’édifice de l’égalité homme/femme.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une femme sur cinq a été victime de harcèlement au moins une fois depuis ses 16 ans au Royaume-Uni en 2017, selon Crime Survey of England and Wales et 80 % des victimes ne reportent pas les faits de harcèlements aux autorités selon l’Office for National Statistics.
D’un point de vue juridique, les lois françaises et les lois britanniques concernant le harcèlement diffèrent. Mais grâce à Ask for Angela, une initiative créée par Hayley Child, il est possible d’échapper à une situation dangereuse.
Que dit la loi ?
En 2010 le Parlement britannique instaure le Equality Act, une loi condamnant toute forme de discrimination (discriminations sexuelles et harcèlement inclus). Cependant il n’y a pas de loi britannique qui pénalise de manière explicite le harcèlement dit “de rue” ou qui le qualifie de hate crime. LeEquality Advisory and Support Service est : “un service non-légal, apportant des conseils aux victimes de discriminations sexuelles. Il n’existe pas de peines spécifiques dans le Equality Act renvoyant au harcèlement de rue. Si l’affaire arrive au juge, c’est à lui d’analyser l’affaire et d’en décider la peine”.
Malgré cela, en 2016, la police du comté du Nottinghamshire est devenue la première force de police à qualifier la misogynie de hate crime. Cette démarche a incité les femmes du comté à venir témoigner et porter plainte. Elle permet à la police d’aider les victimes de manière substantielle avec des investigations plus minutieuses. En ce qui concerne la capitale britannique, le département londonien de la Metropolitan Police déclare qu’il : “encourage les femmes à dénoncer tout type de harcèlement, que ce soit dans la rue, pubs, bars ou ailleurs dans Londres. Toute allégation sera évaluée et soumise au type d’enquête appropriée”.
En France, il semble nécessaire d’avoir des lois plus explicites qu’au Royaume-Uni, afin d’aller à l’encontre de la normalisation du harcèlement de rue. C’est en août 2018 que Marlène Schiappa, Secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes introduit une nouvelle loi apportant un appui et un soutien supplémentaire aux femmes qui portent plainte pour harcèlement sexuel. Cette nouvelle loi punit notamment le harcèlement de rue par des amendes de classe 4, allant de 90 à 750 euros.
“Excuse me, could I speak to Angela?”
Hormis la loi, le Royaume-Uni demeure cependant avant-gardiste, avec de nombreuses campagnes anti-harcèlement de rue régulièrement lancées en collaboration avec le gouvernement et les forces de police. Il y a plus de deux ans, le gouvernement local du comté du Lincolnshire a lancé l’initiative novatrice Ask for Angela. Après une phase “test”, elle s’est étendue à travers le Royaume-Uni en 2016, s’inscrivant dans l’opération #NoMore, menée par ce même comté, avec Lincolnshire Rape Crisis. Réduire le harcèlement sexuel en apportant des mesures préventives et des solutions “faciles” aux personnes en danger, voilà l’idée derrière ce projet. Ask for Angela se manifeste sous forme d’affiches placées plutôt discrètement dans les toilettes de nombreux bars, pubs et boîtes de nuit. L’affiche incite les personnes en situation vulnérable ou dangereuse à faire signe au personnel, en utilisant le mot-clé Angela. Une fois averti, le personnel réagit de la manière la plus rapide et surtout, la plus discrète possible, en mettant en place le protocole : faciliter l’évacuation de la personne vulnérable en s’assurant qu’elle parte en taxi.
Sur son lieu de travail
C’est pour lutter contre toutes formes de harcèlement sur le lieu de travail que le Dr Julia Shaw a eu l’idée de mettre l’intelligence artificielle au service des victimes. Elle a réagi en choisissant les nouvelles technologies et a créé Spot. Spécialiste en intelligence artificielle, la scientifique avoue avoir eu l’idée de mettre en place Spot, pendant l’été 2017, au moment où le scandale lié à Harvey Weinstein a éclaté au grand jour : “C’étaient les premiers jours de #MeToo et la science sur laquelle je travaillais correspondait exactement à cette utilisation de l’intelligence artificielle.”
Sur Spot, les victimes de harcèlement déposent un témoignage auprès d’un chat bot, un robot, qui utilise un système d’entretien cognitif, pour éviter tous les biais liés à ce genre d’interview. Le chat bot est utilisable 24h/24 et 7 jours/7 et Spot garantit que les données partagées par la victime restent protégées.
Les témoins peuvent garder leur anonymat et cet entretien peut être envoyé en PDF à leur DRH, sans crainte de représailles.
Crée au début pour les particuliers, Spot propose à présent un service direct à des entreprises, notamment de la tech et des agences gouvernementales américaines. Destinés aux directeurs des ressources humaines, ces nouveaux outils permettent de faire la veille sur les comportements des employés, afin d’éviter les abus et débordements.
Pour le Dr Julia Shaw, c’est une nouvelle opportunité pour le monde du business : “Spot permet aux entreprises de construire une ambiance de travail plus sereine et saine”. Sur talktospot.com
Au quotidien
La plateforme Everyday Sexism propose aux femmes victimes de harcèlement dans leur vie quotidienne de venir témoigner en ligne, sur leur plateforme. C’est sur Twitter que cette campagne avait débuté au printemps 2012, avec le #Everydaysexism, apposé à des centaines de témoignages de femmes qui ont subi des abus. À l’origine de cette initiative, Laura Bates qui depuis a publié un livre regroupant les témoignages de femmes qui dénoncent, souvent avec humour, les remarques sexistes qu’elles ont reçues. Sur everydaysexism.com
’autres personnes touchées font également état des médias sociaux. Cependant, certains utilisateurs ne comprennent pas que les femmes restent toujours sur l’île. “Vous pauvre, tous les vols de Majorque à destination de l’Angleterre sont complets, hein?”, Écrit une femme. D’autres se demandent pourquoi les femmes ne changent pas d’emploi.
Le ministère fédéral des Affaires étrangères parle d ‘”esclavage moderne” Il y a déjà un an, le Foreign Office britannique à Londres avait mis en garde contre les conditions de “l’esclavage moderne” à Majorque. Les Britanniques ont été avisés de ne pas venir à Magaluf pour des emplois, car ils étaient souvent exploités et constitués de travail non déclaré. Les vendeurs au comptant risqueraient non seulement la santé des clients en les mettant en bouteille, mais aussi maltraiteraient les employés.
Un bon nombre de jeunes femmes rêvant d’une vie sous le soleil de Majorque font également des agences de placement. Elles attirent des offres supposément intéressantes, y compris l’appartement, mais en cas de problèmes, certaines femmes signalent qu’elles n’ont pas été abordables. L’argent payé était encore parti.
Les commerçants au comptant encouragent les agressions sexuelles contre les femmes Elliot S. raconte qu’il habitait dans un appartement dans lequel les portes ne pourraient être ouvertes que de l’intérieur avec une clé. Mais ses camarades de chambre auraient pris comme ils sont sortis. Quand un incendie s’est déclaré, il a claqué une fenêtre pour attirer son attention. L’agence lui a demandé de remplacer la fenêtre.
Il est de retour au Royaume-Uni maintenant. Il a déclaré au journal que ses supérieurs lui avaient ordonné de harceler sexuellement les femmes afin de les faire entrer dans le bar. Il a refusé et a perdu son travail. Environ 80% des Britanniques détenus à Majorque sont d’anciens leurres pour bars, écrit le Foreign Office.
Un musée incontournable de Londres pour ses collections d’art contemporain, ses expositions et ses vues sur la ville depuis le 10e étage!
La Tate Modern est un incontournable de Londres, que vous y alliez pour des collections permanentes d’art contemporain ou pour des expositions temporaires, toujours passionnantes. La Tate Modern, située sur la rive droite de la Tamise dans le district de Southwark, est une collection croissante et en expansion d’art moderne britannique et international, comprenant plus de 70 000 œuvres. La Tate Modern abrite des collections permanentes qui ne sont pas organisées chronologiquement mais thématiquement et très pédagogiquement, autour des couleurs, des émotions … On retrouve les plus grands noms du XXème siècle: Picasso, Braque, Dali, Miro, Beuys, Pollock, Bacon … Tous les grands mouvements sont également présents: minimalisme, surréalisme, support / surface … Si vous ne savez pas par où commencer, des visites guidées gratuites sont organisées quotidiennement. Les collections sont hébergées dans une ancienne centrale électrique de Bankside rénovée par les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron, et inaugurée en 2000. Le musée est entré par un immense hall, anciennement salle des turbines. Impressionnant! C’est le musée d’art moderne le plus visité au monde. En juin 2016, la Tate a inauguré son nouveau bâtiment de 10 étages et 70 mètres de haut dédié à l’art vivant et au cinéma, la Switch House. Toujours conçue par le duo d’architectes, cette nouvelle extension adopte une structure pyramidale torsadée, œuvre d’art architectural qui offre une vue panoramique sur la Tamise.
Ce n’est pas souvent qu’un jugement de quelque nature que ce soit en Grande-Bretagne va à l’encontre des intérêts de la propriété privée et en faveur de la jouissance sans entrave d’un espace public. Pour cette raison si rien d’autre, toute personne qui aime réellement vivre dans les villes devrait applaudir la victoire de la Tate Modern sur les résidents de Neo Bankside.
En réponse aux personnes utilisant réellement la plate-forme d’observation du 10ème étage dans la Maison de commutation, l’extension de brique monolithique de Herzog et de Meuron, les résidants de ces trois tours d’appartements de luxe – construites quand l’extension et sa plate-forme d’observation avaient déjà reçu l’autorisation d’urbanisme – avaient essayé de la faire fermer, citant l’invasion présumée de la vie privée qui est venu avec des gens étant en mesure de voir à l’intérieur des jardins d’hiver de leurs appartements.
Étonnamment, si tout à fait raisonnable, le juge dans l’affaire a statué qu’ils pouvaient faire quelque chose de très simple: obtenir quelques rideaux.
Si c’était allé dans l’autre sens, le précédent aurait été alarmant; pourquoi ne pas fermer les marches publiques jusqu’au monument de Wren, au cas où quelqu’un qui l’utilise peut voir à l’intérieur des transactions des immeubles de bureaux de la ville? Mais il vaut la peine de réfléchir sur la façon dont nous sommes arrivés à la situation où les résidents ont effectivement pensé qu’ils avaient un cas.
Si elle avait fait l’inverse, le précédent aurait été alarmant
La Tate Modern a été l’impulsion d’une transformation extrêmement radicale de l’arrondissement londonien de Southwark. Il y a quelques décennies, malgré son emplacement en partie central, cet arrondissement avait un surplus de logements du conseil, et une rivière composée principalement de bâtiments industriels désaffectés et d’entrepôts. Il était dans des endroits très pauvres, comme il est encore. Mais ensuite vint la nouvelle Tate, avec sa salle de turbine monumentale sculptée dans la centrale électrique Bankside de Giles Gilbert Scott, puis l’hôtel de ville, la maison louée par la Greater London Authority. Entre eux, tout le long de la rivière, puis se déplaçant à l’intérieur des terres à l’éléphant et le château, des dizaines de nouveaux blocs spéculatifs puis de grande hauteur surgi, y compris Neo Bankside. Avec ceux-ci, la stratégie de Southwark s’est déplacée vers la pseudo-science douteuse de l’économie de ruissellement. Comme le détaille le film Home Sweet Home d’Enrica Colusso, plutôt que d’être un arrondissement du centre de Londres dont le but était d’accueillir et d’aider sa population majoritairement ouvrière, Southwark s’est réinventé comme un quartier central de Londres, dont le but était l’expansion et la croissance. Au départ, cela allait soi-disant payer pour des prestations sociales plus importantes et de meilleure qualité, mais ce qui a résulté a plutôt été une perte nette du parc de logements du conseil et une augmentation massive des besoins en logements. Jusqu’à présent, si familier. Mais la typologie jetée par cela – le plat spéculatif, le développement étonnant – est étrange.
Après quatre mois de fermeture dûe à la pandémie. Musée le plus visité de Londres avec le British Museum, la Tate a été toilettée entre temps, virus oblige, pour accueillir des visiteurs ayant réservé sur internet, si possible masqués, que des parcours fléchés emmèneront à travers collections et expositions.
Le musée, qui a eu 20 ans au mois de mai, s’apprête à recevoir dans un premier temps surtout des visiteurs britanniques, la pandémie de Covid-19 ayant durablement éloigné les touristes qui composaient près de la moitié de ses 6 millions de visiteurs par an.
Davantage d’oeuvres issues de la diversité
La Tate affiche l’ambition de présenter un programme comprenant plus d’oeuvres d’artistes issus de la diversité ethnique, a expliqué vendredi 24 juillet le directeur des expositions Achim Borchardt-Hume.
Une volonté symbolisée par l’immense fontaine haute de 13 mètres érigée dans la grande salle des turbines par Kara Walker, artiste afro-américaine. “Fons Americanus” est le pendant ironique du monument à la mémoire de la reine Victoria situé en face du palais de Buckingham.
La souveraine devient Queen Vicky dans cette fontaine qui rappelle quelques vérités désagréables sur le passé (…)
Une volonté symbolisée par l’immense fontaine haute de 13 mètres érigée dans la grande salle des turbines par Kara Walker, artiste afro-américaine. “Fons Americanus” est le pendant ironique du monument à la mémoire de la reine Victoria situé en face du palais de Buckingham. La souveraine devient Queen Vicky dans cette fontaine qui rappelle quelques vérités désagréables sur le passé esclavagiste de la Grande-Bretagne et des États-Unis, reliés par l’eau de l’océan Atlantique à travers lequel se faisait le commerce des esclaves.
A voir : une exposition Warhol
Les visiteurs pourront aussi admirer des centaines de chef d’oeuvres signés Picasso, Salvador Dali ou Rothko, mais aussi explorer la grande exposition consacrée à Andy Warhol, qui n’a jusqu’ici été ouverte que 5 jours. Les soeurs de la Tate Modern, la Tate Liverpool, Tate StIves (Cornouailles) et la Tate Britain (Londres), rouvrent également lundi, avec dans cette dernière une exposition consacrée à l’illustrateur et graveur anglais du XIXe siècle Aubrey Beardsley, qui sera ensuite montrée au Musée d’Orsay à Paris.
Les riches n’aiment pas qu’on leur rappelle la proximité des pauvres
Dans son livre sur l’architecture de Boris Johnson, Nincompoopolis, Douglas Murphy soutient qu’il y a un certain grincement culturel dans la façon dont Londres se présente. Le paysage urbain dissonant, bombardé et reconstruit de la capitale ne peut rivaliser avec les vues épiques de Paris ou de Manhattan, elle doit donc constamment repenser son « offre » afin de conserver les individus « de grande valeur » dont une ville mondiale dépend prétendument.
Ainsi, lorsque la Tamise industrielle est devenue une ville linéaire d’appartements de luxe privés, ils ont dû aller un peu de façon considérable à se distinguer de tout ce qui les entoure. Neo Bankside, par exemple, peut avoir la Tate comme un voisin et saint Paul en face, mais il y a des immeubles du conseil à peine une minute à pied.
Les riches n’aiment pas qu’on se souvienne de la proximité des pauvres, mais les politiques de planification du Conseil du comté de Londres les ont intégrées dans la ville à peu près partout, sauf à Mayfair et Belgravia, plutôt que de les disperser dans la Banlieue comme l’a fait Paris. Ainsi, l’exclusivité, l’élévation, l’aspiration, la distinction, sont soulignées dans la conception de chaque nouvelle tour, et sont enfoncés à la maison dans le marketing.
Ils ont réussi à faire quelque chose d’unique à Londres, en lui donnant une vue gratuite, publique de grande hauteur
C’est un revirement ironique, car tous ceux qui se souviennent du discours sur le logement dans les années 1980 et 1990, se souviendront de ce genre de points de vue couverts dans la rénovation des tours du conseil, à la fois par les conseils et par les résidents, avec des fenêtres du sol au plafond réduites et les résidents obtenir les rideaux net po Plutôt que d’un triomphe de tous les sondages, l’expérience du locataire du conseil du même point de vue a été imaginé pour être aliénant et vertigineux.
En tout cas, le point de ces fenêtres dans quelque chose comme Neo Bankside est qu’ils sont censés être regardé hors de – ils ne sont absolument pas destinés à être regardé dans. Dans la réaction des résidents à la plate-forme d’observation Tate, il ya un réel sentiment de droit embarrassé: « Je suis censé vous regarder, vous n’êtes pas censé me regarder! »
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