La filiation et la transmission des biens et des terres passent traditionnellement par les femmes. “Maisons des femmes”, une immersion dans la société mahoraise, où la possession, Aujourd’hui, avec la départementalisation, la situation évolue, même si le droit coutumier demeure partiellement.

Ce documentaire propose de saisir le fonctionnement de cette société, empreinte de ses héritages africains, bantous et musulmans. Une société où les traditions sont toujours en vigueur malgré la départementalisation récente et sa modernisation.

La femme, pilier central de la famille

Challenge : Dans les maisons des femmes à Mayotte
Challenge : Dans les maisons des femmes à Mayotte @Gettyimage

La famille mahoraise est matrilinéaire, organisée autour de la femme. La transmission des terres se fait aux filles. Dans l’archipel des Comores, la coutume veut que la famille de la future mariée construise sa maison. Traditionnellement, la maison (dagoni) est construite par les frères et le père sur le terrain familial. Les terrains étant devenu très chers, il est fréquent de construire sur la même parcelle que d’autres membres de la famille en rajoutant un étage. La femme y habite seulement lorsqu’elle est mariée et les époux en prennent possession lors des cérémonies du mariage.

Un mariage dans le respect des traditions

Yasmina, le jour de son mariage accueillera, Joris, son mari chez elle. • ©JPL Production
Yasmina, le jour de son mariage accueillera, Joris, son mari chez elle. • ©JPL Production

Dans le village de Chirongui, les familles de Yasmina et de Joris s’affairent à la préparation de leur mariage. Les parents offrent à leur fille la maison où son époux va s’installer. À l’instar d’Hidaya, la mère du marié, de Kouraychia, la mère de la mariée ou de Mariame, une amie de la famille, la majorité des Mahoraises perpétuent ce mode d’organisation familiale fondé sur ces principes de droit coutumier transmis par les femmes.

L’évolution de la femme mahoraise

Photo d'illustration
Photo d’illustration

Mère, travailleuse, leader, indépendante ou encore femme au foyer, la femme mahoraise a de multiples facettes, qui ont évolué au fil des générations. Peu à peu, sa place au sein du noyau familial a changé, au même titre que dans la société.

Des femmes, témoins de l’évolution de la condition féminine à Mayotte, racontent leurs histoires.

Avant, les femmes étaient soumises parce qu’elles ne pouvaient faire autrement.” Ces mots sont ceux d’Irène, une grand-mère de 75 ans, qui se rappelle de ses jeunes années. Née d’un père breton installé à Mayotte, et d’une mère mahoraise, Irène n’échappe à l’éducation réservée à toutes les filles mahoraises, dites de bonnes familles, de sa génération. “J’ai eu la chance d’aller à l’école, ce qui n’était pas le cas de toutes les filles de mon âge à cette période. Mais à 15 ans, j’ai arrêté les études parce que mon père avait décidé qu’il était temps pour moi de me marier”, se remémore-t-elle. Elle, qui veut être sage-femme, se marie finalement à “un bon parti”, lui dit-on à l’époque. Âgée de 16 ans, elle ne s’y oppose pas. “Dans mon temps, c’était normal pour une fille de se marier à cet âge-là. Et j’ai accepté parce que je voulais être libre”, affirme-t-elle. Un moyen de s’émanciper de l’autorité stricte de ses parents.

Mais la liberté n’est que de courte durée puisqu’elle devient rapidement “une machine à faire des bébés”, concède-t-elle. La contraception n’existe pas… Et même lorsqu’elle a été autorisée en France, elle était encore très tabou à Mayotte ! “Les femmes étaient tout le temps enceinte. Moi-même, j’ai eu dix enfants !” Irène avoue avoir avoir essayé de contrôler sa fertilité, notamment à travers des méthodes de grand-mère mais rien ne fonctionne. Elle se retrouve donc à devoir s’occuper de sa maison, de ses enfants et de son mari. “Mon quotidien se résumait à ça. J’ai été éduquée pour être une bonne mère et une bonne épouse”, confie-t-elle.

Durant plusieurs décennies, ce mode de vie est la norme à Mayotte. Devenues mères, ces filles élèvent à leurs tour leurs enfants de cette manière. Sitti, 46 ans, en est la preuve. Elle se souvient parfaitement de la différence de traitement entre ses frères et elle. “Les garçons étaient autorisés à sortir, alors que mes sœurs et moi devions rester à la maison et apprendre à bien tenir un foyer. Et si par malheur on prenait le risque de sortir sans l’autorisation de nos parents, on nous frappait.” Son seul jour de répit coïncide avec celui de l’Aïd. Accompagnées de leurs grands-frères, Sitti et ses sœurs peuvent par exemple aller au cinéma. Des années plus tard, cette mère de famille s’estime tout de même chanceuse sur un point : “Heureusement, nous avions le droit d’aller à l’école, contrairement à d’autres.

olympus digital camera
Photo d’illustration olympus digital camera

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ

L’histoire des deux femmes influence logiquement leur rôle de mère. “Quand j’ai commencé à avoir mes enfants, je pensais toujours que c’était mal pour une fille de sortir. Alors les miennes allaient simplement à l’école et puis c’est tout. Avec le temps, j’ai changé et j’élève ma dernière fille différemment. Elle pratique des activités extra-scolaires, elle fait du sport. Je veux qu’elle soit une grande sportive. Elle pourra faire les voyages scolaires, qu’autrefois j’avais interdit à ses grandes sœurs”, promet Sitti. De son côté, Irène se bat pour que ses enfants soient les seuls maitres de leurs vies. “Je voulais absolument qu’ils aillent tous à l’école, particulièrement mes filles. Je leur ai dit qu’elles avaient toutes les cartes en main, et qu’elles devaient bien jouer. L’une d’elle a voulu voyager pour faire des stages à La Réunion et je ne m’y suis pas opposée. Elle a commencé à travailler avant même de se marier”, affirme Irène, un large sourire comme pour marquer sa fierté. Son seul souhait ? Donner le choix à ses filles, chose qu’elle n’a pas eue. “Si une femme veut travailler tant mieux, si elle préfère rester à la maison s’occuper de son foyer c’est bien aussi. Laissez les femmes faire leurs propres choix”, clame Irène.

Mais force est de constater qu’à 75 ans, certains aspects de la modernité ou de l’occidentalisation lui échappent. “Je ne comprends pas qu’une femme puisse avoir plusieurs partenaires. Que vont penser les autres ? Aucune homme ne voudra d’elle après. Les hommes ne sont jamais stigmatisés, alors que les femmes sont traitées de tous les noms. Il faut donc se préserver”, souligne-t-elle. Un point de vue que ne partage pas sa petite-fille Inaya*, 22 ans, qui habite avec elle. “On ne s’entend pas sur ce point et sur d’autres sujets, mais je sais que je ne gagnerai jamais face à elle. Donc par exemple, lorsque je veux sortir, je lui dis que je vais avec des amis sans donner de détails”, avoue la jeune fille sous le regard perçant de sa grand-mère.

Malgré les quelques désaccords entre les deux femmes issues de générations différentes, Inaya sait la chance qu’elle a de pouvoir faire ce qu’elle veut. “Je suis consciente de tous les droits dont je bénéficie en étant une femme du XXIème siècle. Je trouve que les féministes en font trop, mais en même temps c’est ce “trop” de nos ancêtres qui nous a permis aujourd’hui d’avoir tout ce que l’on a.” Mais elle s’interroge également sur toutes les inégalités qui persistent encore de nos jours. “Je ne comprends toujours pas pourquoi les femmes sont moins bien payées que les hommes et surtout pourquoi cette injustice n’est pas réparée.” Sa grand-mère, un brin rebelle, acquiesce. Elle réalise amèrement que même si les causes sont différentes, les femmes seront toujours obligées de se battre pour faire valoir leurs droits.

Communiqué de presse : Christian & Loélia art production
Communiqué de presse : Christian & Loélia art production

Initialement sous l’enseigne United Artists Store (www.unitedartists.store), un repositionnement a été fait en mai 2022 et ce afin de répondre aux attentes des artistes présents sur la plateforme de vente en ligne, mais aussi à celles des acheteurs et collectionneurs. Art Collect (www.artcollect.store) est une toute jeune plateforme créée par l’artiste multifacette, Christian Lange. Ce site Internet, qui répertorie de nombreux artistes de tous horizons, a pour vocation première la création de liens entre les artistes et les amateurs d’art.

Cette approche est faite essentiellement via une présentation optimale (parcours de vie, travail, œuvres…) de chacun des artistes au sein de la plateforme.

L’idée d’Art Collect (ex United Artists Store) est née dans l’esprit de Christian Lange, 53ans, artiste photographe et photographiste, à la fin de l’année 2020. Les amis de l’artistes, il réfléchit à un moyen de mettre les artistes en lien avec des passionnées d’art. En partant du constat que le contexte sanitaire d’alors n’était pas favorable aux expositions et autres vernissages, Christian Lange à une image façon originale et ambitieuse de contourner le problème : présenter des artistes et leur oeuvres directement sur internet, en proposant également un espace de vente en ligne desdites oeuvres.

Pour ce faire, Christian Lange a su mettre à profit son expérience passée de relations publiques et presse. Artiste accompli aux multiples facettes (photographie, travail digital…), il avait commencé à développer son talent artistique durant ses treize années de vie à Saint-Barth (de 2004 à 2017). Là-bas, via la presse locale, il avait réussi à faire connaître son travail. En tant que l’un des membres fondateurs de l’Association des artistes de Saint-Barth, ses œuvres avaient été exposées sur cette île qui a vu éclore son talent, mais aussi à Paris, Cannes et Bruxelles. Aujourd’hui, ses tableaux peuvent être admirés aux quatre coins du monde : en France, en Belgique, à Monaco, à Saint-Barth mais également à New York,
Miami, Los Angeles ou encore au Texas…

L’idée d’Art Collect (ex United Artists Store) est née dans l’esprit de Christian Lange, 53 ans, artiste photographe et photographiste, à la fin de l’année 2020. Avec quelques-uns de ses amis artistes, il réfléchit à un moyen de mettre en lien des artistes et des passionnés d’art. Partant du constat que le contexte sanitaire d’alors n’était pas favorable aux expositions et autres vernissages, Christian Lange a imaginé une façon originale et ambitieuse de contourner le problème : présenter des artistes et leurs œuvres directement sur Internet, en proposant également un espace de vente en ligne desdites œuvres.

Ainsi donc, c’est après plusieurs semaines de travail acharné que la toute première version de la plateforme a vu le jour, le 10 décembre 2020. La plateforme ne comptait alors que six artistes venant de France métropolitaine, de Saint-Martin et du Canada. Aujourd’hui, fini le statut d’auto-entrepreneur de Christian Lange. En effet, avec Loélia, son épouse, il a créé CLAP (CLAP c’est le sigle pour Christian & Loélia Art Production). Une jeune pousse cannoise, dont ils dirigent tous les deux la nouvelle plateforme et préparent trois expositions multi-artistes à Monaco (novembre 2022, juin et novembre 2023).

Depuis, la plateforme s’est agrandie grâce à l’arrivée de nouveaux artistes : ils viennent entre autres de France métropolitaine, de la Guyane, du Canada, de la Suisse, du Brésil, de Jordanie… Aujourd’hui, sous l’enseigne d’Art Collect, c’est près de 50 artistes qui sont représentés sur la plateforme.


BIOGRAPHIE


Né en 1967 à Bruxelles, Christian Lange et son père travaillait en tant que laborantin dans un laboratoire photographique Agfacolor Gevacolor). Il y apprit notamment les techniques de la photo couleurs, qui commençait juste à se développer parallèlement, il mitraillait pour son plaisir avec un appareil professionnel.

De l’architecture, des paysages, des formes géométriques qui auraient pu passer inaperçues aux regards des autres. il transmet cette passion à son fils. C’est ainsi qu’en 1990, à 23 ans, celui-ci achète son premier appareil photo argentique .

Tout en étant convaincu des performance numérique et de la qualité rendue par cette technique, il l’a faite complètement sienne, De 1996 à fin 1998, l’organisateur de voyage press pour des tours operateurs, il voyage principalement dans le bassin méditerranéen : Malte l’a marqué, tout comme l’Italie et la Turquie, sans oublier la Tunisie, l’Espagne ou encore le Portugal. Il amorce sa découverte des couleurs : le rouge, le fuchsia, le violet sont les premières à l’inspirer.

Christian Lange est l’un des artistes le plus brillant de Cannes, il pose une première fois ses valises et c’est dans la mythique ville de Cannes qu’il s’installe. Loin de la grisaille de son enfance, il s’étonne des façades ocre, jaunes, orangées, les couleurs qui viennent compléter sa palette de prédilection. Mais les observateurs remarquent déjà la présence quasi constate de trois couleurs « signatures » supplémentaires : noir, jaune et rouge.

Et il s’agit bien d’une signature , ou du moins d’une affirmation: celle de la  « belgitude » de l’artiste. Celui-ci est d’ailleurs reconnue dans le monde entier et nombreux sont les artistes belges, de toutes disciplines, à porter haut les couleurs du petit royaume. C’est donc devenue une griffe…. Noir, jaune et rouge ! Il ne prononcera pas le mot  « fierté » si vous pen parlez avec lui, mais c’en est bien une, et totalement assumée..

SAINT-BARTHELEMY

A la recherche du meilleur visuel, il opte pour l’aérien afin de saisir les plus rares moments de la Saint-Barth Bucket. Cette régate réunit une trentaine des plus beaux voiliers privés au monde. « Je le fais pour mon plaisir immédiat et celui du moment où je partage mes clichés. Je crois que cette idée m’est venue en souvenir d’un voyage de presse que j’ai organisé à bord du Star Clipper, un majestueux voilier, pour les cérémonies officielles d’ouverture de l’Exposition Universelle de Lisbonne en 1998 »

Il se souvient avec précision des boîtes métalliques colorées Banania des années 70. L’envie de poursuivre sa route la narguant, il s’envole pour la Guadeloupe, où il retrouve les images que cette publicité avait générées inconsciemment dans son esprit. Ensuite Saint-Barth s’ouvre à lui. C’est là, sur cette quête d’enfance, qu’il pose son ancre au printemps 2005. « Je ne suis pas venu ici pour me perdre, mais pour me trouver », confie-t-il.

En 2005, la photographie n’est pas encore pour lui qu’une passion d’amateur. Encouragé par ses proches qui lui voient un réel talent, il devient photographe professionnel. Les premiers travaux qui lui sont confiés sont les couvertures, ainsi que les photos d’illustration intérieures de guides à Saint-Barthélemy. Puis les choses s’enchaînement: des agences immobilières font appel à lui pour capturer l’image de villas, tout comme des hôtels ou des restaurants qui veulent immortaliser leurs soirées privées, etc…..

COUP D’ŒIL

Certaines de ces photographies se retrouvent aujourd’hui chez des amateurs d’art, en France, en Italie, en Russie, au Canada et aux Etats-Unis (New-York, Los Angeles, San Francisco, Miami, Beverly Hills).

Cet instinctif travaille au feeling. Il avoue une prédilection pour le format carré:  « je vois en carré », insiste-t-il. Ce qui implique nécessairement une créative plus élaborée dans la façon de capturer le temps et de le représenter. Il passe donc par un processus qui lui est propre, de composition et de décomposition du graphisme. « Les formats dits classiques peuvent cependant s’avérer parfois utiles », ajoute-t-il.

Ses centres d’intérêts s’étendent du domaine aérien aux voiliers en passant par l’architecture ou les avions. pout lui Yann Arthus Bertrand est un excentrique qui trouvé une façon originale de faire de la photo. Cependant, depuis que Christian Lange a découvert la photo aérienne, il reconnaît que «c’est la troisième dimension».

Il se plaît à modifier les couleurs de ses photographies « Pourquoi forcément présenter une création avec ses couleurs d’origine ? », s’étonne-t-il. C’est ainsi que des végétaux, sous son regard et par son travail, peuvent se teinter en bleu, en rouge, en orange…. ou qu’un voilier en pleine mer peut se transformer en bleu, en jaune, en rouge….

Une de ses aspirations ? Prendre des photos pour une organisation humanitaire

Christian Lange

Rétrospective ( regard par-dessus l’épaule )

Une autre étape marquante fut la découverte de New-York, au travers d’une série désormais fameuse et baptisée Orange York. Des prises de vues de lieux emblématiques de Big Apple, avec un regard assez surréaliste, proche de l’univers de Magritte. Des couleurs vives, de feu, pour un regard enflammé sur un découverte passionnée de la gosse de pomme

Regarder en arrière ne sert pas toujours à alimenter des regards ou des fiertés, mais peut être une manière de faire un bilan rétrospectif. Cela à donné une magnifique série privilégiée, sorte de regard VIP intérieur sur un monde envie et méconnu, dont la série s’est rapidement et entièrement vendue. Celui que Christian Lange pourrait jeter vers ses «années Saint-Barth » commencerait par une série novatrice à l’époque, consacrée aux célèbres Buckets, régate de prestige réunissant les plus beaux voiliers du monde. Proche de plusieurs propriétaires, l’artiste a eu accès aux plus beaux des plus beaux voiliers privés présents.

Enfin, paréidolies marque encore un tournant des «années Saint-Barth ». c’est comme si l’artiste avait pris ciseaux et couteau, ressorti des magazines de société depuis les années soixante.. en avait tiré des images et portraits fétiches, pour les retravailler en mode collage. Cela donne des oeuvres carrées, regards critique sur notre monde, jusque dans des détails qu’il faut presque trouver à loupe ! C’est ailleurs là tout l’intérêt de cette récente série, qui b’a pas fini d’étonner.

Cash Money Millionnaire sera une sorte de regard bling bling sur une frange de la société qui aime à se regarder. une série un peu Pop Art et cinquante. la femme descendant d’un jet privé, son petit chien sous le bras en est un cliché  « criant » et exemplaire.

Martin Luther King y semble composé de poudres de toutes les couleurs, jetées aux vents… mais aussi de petits éclats du regard de l’auteur, parsemés dans les fonds sans fin d’une création composite qui n’en est qu’un exemple…

Et comme une période ne se termine vraiment que marquée par un événement de clôture… Le livre de cette période de onze années passées à Saint Barthélemy se fermera sur la parution prochaine d’un ouvrage, d’un Art Book reprenant une centaine des oeuvres marquantes de cette période. On y retrouvera des exemples de chaque série artistique ici décrites, mais un regard particulier y sera consacré aux Paréidolies.

PERSPECTIVES

2017 marquera donc un retour, un nouveau départ en Métropole, à la fois pour la carrière de Christian Lange et pour sa vie privée.

Artistiquement, l’Hexagone permet d’autres envols, par sa réputation, son rayonnement, son ouverture au monde… C’est aussi la meilleure des bases pour de nouvelles aventures, comme cette galerie New-Yorkaise qui s’intéresse de près au travail de l’artiste et désire l’exposer.

A certains moments, la vie rejoint l’oeuvre… des lignes se croisent, des morceaux d’existence, des réalités concrètes, des envies nouvelles, la santé aussi… et elles se rejoignent parfois finalement, pour constituer une nouvelle perspective, un regard neuf sur l’avenir, un tournant de vie. Pour Christian Lange, après les années enrichissantes à Saint-Barthélemy, il est temps de penser au retour en métropole. D’abord pour pouvoir déployer plus largement ses ailes artistiques, mais également à cause de problèmes de santé. Rien de vital, mais une nécessité de soins plus complexes que ce qu’on peut trouver dans les îles. Il est important d’être en pleine santé pour pouvoir continuer d’évoluer, de voyager, de poursuivre sa quête !

Mais le bilan des années Saint-Barthélemy est aussi fait de voyages, de découvertes et d’explorations. New-York et la désormais fameuse série OrangYork, marquée par des tons oranges de feu… Mais aussi des shooting. Au cœur de Big Apple ce fut pour des artistes et un DJ, tandis qu’à Los Angeles des prises ont été réalisées pour un Hôtel prestigieux… Miami, Key West, San Francisco, Las Vegas ou encore Vancouver… Furent autant d’étapes humaines et artistiques franchies avec bonheur.

SOURCES D’INSPIRATION

« J’apprécie ces artistes, explique le photographe, pour les formes issues de l’imaginaire, pour la déformation des éléments illustrés mais surtout, en fait, pour leur usage des couleurs ». Ces couleurs qui façonnent, à leur manière, la vie des artistes.

Curieusement, les sources d’inspiration de Christian Lange ne se retrouvent pas dans la photographie, mais dans la peinture et la sculpture. Ce sont des surréalistes belges tels que René Magritte, Paul Delvaux et Jean-Michel Folon qui le séduisent et aiguisent son imaginaire. Ou encore Salvatore Dali et Joan Miro. Et bien sûr, parce que lui aussi use et abuse de la déformation, le sculpteur César Baldaccini.

EXPOS

St Barth Artist 2015 – 2019 (expo permanente) – Eden Fine Art St Barth Art Galley 2016 – Cote Port St Barth 2012 – Galerie Signature (Cannes 2018 – 2019) – Bruxelles (salon cocoon 2017)

PUBLICATIONS & PARUTIONS

Art4Any (Janvier 2021 – Espagne)
Catalogue Only The Best 2020 (International Contemporary Artists)
Art4Any (Mars 2020 – Espagne)
Magazine Top Gir (Décembre 2018)
Magazine L’Officiel (Décembre 2017)
Temps de Vivre (édition Octobre 2017 – Belgique)
Prestige International Magazine Spring-Summer 2017 (France)
VanityFair (Août 2016 – France)
Rota Leste (édition 2014 – 2015 – Brésil)
Grife St Barth (édition 2014)
In Your Hand (édition 2014 – 2015 – 2016 – 2017 – 2018 – 2019)
VIP St Barth (édition 2011 – 2012 – 2013 – 2014)
Temps de Vivre (édition Septembre 2013 – Belgique)
Art Book (édition 2012 – 2013)
Style St Barth (édition 2011/2012)
Unique St Barth (édition 2012)
Vie Pratique Gourmand (2010)
Chic St Barth (édition 2011)
Hello St Barth (édition 2010/2011)
Caviar Magazine (édition 2010)
The Island’s Dream (édition 2010)
GuestBook (édition 2011 – 2012 – 2013 – 2014 – 2015 – 2016 – 2017)
Discover Saint Barthelemy (édition 2010 – 2012)
Access St Barth (édition 2010 – 2011 – 2012 – 2013 – 2014 – 2015)
Hôtels and Villas (édition 2009 – 2010)
St Barth New Year’s Eve (édition 2011 – 2012 – 2015 – 2016 – 2017)
Tables (édition 2009 – 2010 – 2011 – 2012 – 2015)
Wimco St Barthélemy (édition 2009/2010)
Tropical (édition 2009 – 2010 – 2014)
Le Weekly (édition 2009 – 2011 – 2012 – 2013 – 2016)
Le Journal de Saint Barth (édition 2009 – 2011)
Harbour (édition 2008 – 2011 – 2012)
Inside (édition 2008)
Tam Tam (édition 2008 – 2009 – 2010 – 2011)
Ti Festivité (édition 2008)
Ti Northern Island (édition 2008)
Ti Bat (édition 2016)
Ti Gourmet (édition 2008 – 2009 – 2010 – 2014 – 2015 – 2016 – 2017)