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Londres rend hommage aux victimes de l’attentat du London Bridge

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Bonsoir Londres. Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes excuses pour cette interruption. J’aime, comme beaucoup d’entre vous le confort du train-train quotidien, le sentiment de sécurité et la tranquillité que procure ce qui est familier et répétitif. Je les apprécie, comme tout à chacun. Mais dans cet esprit de commémoration qui prévoit que les événements importants du passé, habituellement associés à la mort d’un individu, ou à la fin de quelque horrible bataille sanguinaire, soit célébré par de sympathiques congés, j’ai pensé que nous pourrions célébrer ce 2 Février, jour hélas oublié, en consacrant un court instant de notre vie quotidienne à nous asseoir et à bavarder un peu. Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu’en ce moment même, des ordres sont aboyés dans des téléphones et que des hommes armés vont bientôt se mettre en route. Pourquoi ? Parce que même si l’on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l’énonciation de la vérité. Et la vérité c’est que quelque chose va très mal dans ce pays, n’est ce pas ? Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et la où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité. Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir. Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce qu’il y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers Adam Sutler, aujourd’hui Chancelier. Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix. Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile. La nuit dernière, j’ai cherché à mettre fin à ce silence ! La nuit dernière, j’ai détruit le Old Bailey pour rendre la mémoire à ce pays. Il y a plus de 400 ans, un grand citoyen a voulu ancrer à jamais le 2 Février dans nos mémoires. Il espérait rappeler au monde qu’impartialité, justice et liberté sont plus que des mots, ce sont des principes. Alors si vous n’avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le 2 Février. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez vous à mes côtés dans un an à compter d’aujourd’hui devant les grilles du Parlement, et ensemble, nous leurs offrirons un 5 Novembre gravé à jamais dans les mémoires !! A Londres, il n’y a aucune différence entre la vitrine d’un marchand d’abat-jour et celle d’une modiste. Il y a, entre Londres et Paris, cette différence que Paris est fait pour l’étranger et Londres pour l’Anglais. L’Angleterre a bâti Londres pour son propre usage, la France a bâti Paris pour le monde entier. ATTAQUE LONDRES – Selon des sources policières, l’attaque au couteau perpétrée ce dimanche 2 février, dans le sud de Londres, a fait deux blessés. Un premier bilan qui n’a pas encore été confirmé officiellement par les autorités. L’agresseur présumé de l’attaque a été abattu par la police, qui parle d’un “acte terroriste”. Dimanche 2 février, un homme a attaqué plusieurs personnes au couteau dans les rues du quartier de Streatham, dans le sud de Londres (Royaume-Uni). Dépêchées sur place, les forces de l’ordre ont abattu l’agresseur présumé vers 14 heures (heure locale). Plusieurs coups de feu auraient également été entendus par des témoins, selon les informations qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux. L’incident a été confirmé par la Metropolitan police de Londres sur Twitter. “Un homme a été abattu par des officiers armés à Streatham. À ce stade, un certain nombre de personnes auraient été poignardées. Les circonstances sont en cours d’évaluation ; l’incident a été déclaré comme lié au terrorisme”, Les forces de police britanniques ont invité la population du quartier à éviter la zone, le temps que les services d’urgence interviennent. Pour l’heure, des sources policières évoquent un premier bilan de deux blessés, mais l’info n’a pas encore été officiellement confirmée par les autorités. Sur les réseaux sociaux, les images commencent néanmoins à affluer, montrant des policiers sur les lieux. Cette attaque rappelle douloureusement l’attentat survenu le 29 novembre dernier près du London Bridge. Un homme, qui portait un engin explosif factice, avait tué deux personnes et blessé trois autres avant d’être abattu par la police. L’acte avait ensuite été revendiqué le 30 novembre par le groupe État islamique (EI). 

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