
La peur de l’abandon survient en réponse à une perte effective ou non. En effet, certaines situations peuvent être très douloureuses pour certains, et sans conséquences pour d’autres. Lorsque l’événement est mal vécu, l’individu peut avoir peur de vivre à nouveau un rejet, d’où l’apparition de la crainte d’être abandonné.
Par quoi se traduit la peur de l’abandon ?
Les larmes sont un don. Souvent les pleurs, après l’erreur ou l’abandon, Raniment nos forces brisées.
Les personnes victimes de la peur de l’abandon peuvent être plongées dans une grande souffrance. Une grande anxiété et des pensées angoissantes apparaissent et sont difficiles à gérer tant les individus se sentent dans un environnement insécure. Ils sont envahis par un mal-être et de la tristesse, pouvant même aller jusqu’à un trouble dépressif.
Parfois, pour compenser une perte ou l’angoisse qui y est liée, les individus peuvent adopter des comportements excessifs, comme une dépendance affective, une addiction ou des troubles alimentaires. Par exemple, pour réparer le malaise vécu, ils se jettent sur la nourriture en vue de se “remplir” pour combler le manque affectif.
Pourquoi certaines personnes vivent le syndrome d’abandon ?
La peur de l’abandon est souvent due à un traumatisme vécu durant l’enfance. Ce traumatisme résulte souvent de la perte d’un être aimé. Cette perte peut être effective, par exemple lors d’un décès, ou ressentie, comme dans le cas d’une séparation. Par exemple, l’enfant qui voit l’un de ses parents quitter le nid familial peut développer une peur de l’abandon.
La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres.
Quand on fuit et qu’on abandonne tout derrière soi, on ne peut emporter qu’un seul trésor : la mémoire.
Il est possible qu’il pense que le parent est parti à cause de lui, car il n’est pas assez bien et donc pas digne d’être aimé. Avec le temps, cela peut se traduire par la peur d’être rejeté dans toutes ses relations sociales, et cette peur peut être incontrôlable.
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De même, ce syndrome peut être ressenti par l’enfant suite à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur (instaurant une jalousie entre les frères et soeurs), ou lorsqu’un parent passe beaucoup de temps au travail au détriment de celui passé avec son enfant.
Par ailleurs, le syndrome d’abandon peut survenir à l’âge adulte suite à la perte d’un être aimé, vécue comme un traumatisme. Par exemple, lors d’une rupture amoureuse, la personne peut vivre un véritable choc émotionnel qui la pousse à craindre un abandon dans ses autres relations.
Dans des situations plus anodines, le même constat peut s’établir. Par exemple, des vacances loin des parents, ou quelques jours de formation loin de la maison pour l’un des parents. Là encore, la perte n’est pas effective, mais la situation peut pourtant être très mal vécue par l’enfant.
L’impact du syndrome d’abandon dans les relations sociales
Au quotidien, une personne qui a peur d’être abandonnée peut voir ses relations sociales se compliquer. En effet, dans l’angoisse de perdre quelqu’un cher à ses yeux, la personne adoptera un comportement anormal, parfois excessif, qui peut faire peur à autrui, et même le faire fuir. Par exemple, la personne en souffrance développera une jalousie prononcée dans le but de contrôler l’autre pour ne pas le voir s’éloigner.
Quand on abandonne et qu’on trahit ceux pour qui on a de l’empathie, on abandonne et ne trahit personne d’aussi réel que soi-même.
Il ne faut abandonner que ce qu’on ne saurait retenir ; abdiquer que lorsqu’on n’est plus en état de gouverner ; renoncer que pour avoir quelque chose de meilleur.
Cependant, bien souvent, cela aura l’effet contraire, car l’individu victime de cette jalousie vivra très mal cette situation. Ainsi, cela engendrera des tensions voire des conflits qui peuvent conduire à une issue fatale pour la personne concernée, c’est-à-dire être abandonnée par l’autre.
La peur de l’abandon peut pousser l’individu à ne plus s’attacher et à multiplier les relations instables.
C’est sûrement ça, grandir ? abandonner petit à petit tous les attributs qui font de toi un des pions de ta génération pour aller plus profond et découvrir ce qui fait de toi un être unique. Aller vers l’individualisation, et non vers l’individualisme.
Par ailleurs, la peur de l’abandon peut pousser l’individu à ne plus s’attacher et à multiplier les relations instables. Cette crainte est liée à la souffrance ressentie auparavant, que la personne ne veut pas vivre à nouveau.
Comment se défaire du syndrome d’abandon afin d’avancer ?
Face à la peur de l’abandon, il est nécessaire d’entamer un travail sur soi. Déceler l’origine de ce malaise vous permettra de comprendre pourquoi vous éprouvez tant de crainte.
Ensuite, il est important que vous ayez confiance en vous, car si vous pensez que vous ne méritez pas l’amour des autres, vous penserez nécessairement qu’ils vous abandonneront.
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