Quand l’amour fait mal … Ouille !

Les expériences, lorsqu’elles ont été pénibles, induisent des comportements de défense issus de notre perception intérieure, inconsciente ou non. Voici 5 blessures qui empêchent d’être soi-même* : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Ces blessures sont elles-mêmes à la source de comportements de Fuyant, de Dépendant, de Masochiste, de Contrôlant, de Rigide qui servent à se protéger de la souffrance ainsi accumulée au cours de notre existence. 

Quand l’amour fait mal … Ouille !
Quand l’amour fait mal … Ouille ! @pinterest

Tomber amoureux, c’est vivre des émotions fortes, des sensations fortes aussi. Le cœur s’emballe, le corps réagit, on a chaud, on a froid, on tremble, vidé de son énergie et en même temps jamais plus vivant qu’à cet instant, la tête vide et pleine en même temps. Difficile de décrire l’état amoureux. Il nous fait perdre le contrôle, face à des émotions qui nous envahissent et nous dépassent. On se jette à corps perdu en prenant le risque de se tromper, d’être déçu… et que cela fasse mal. Quelle excitation et quelle frayeur tout à la fois !

Parfois, les sensations sont tellement fortes que tout l’organisme est saturé d’informations. Le corps ne sait plus comment réagir, et peut être fragilisé. Quand on tombe amoureux on peut aussi tomber malade… Bouton de fièvre, coliques, grippe qui passe par là et qu’on attrape, maux de tête, maux de ventre, urticaire, acné débordante… Et puis, on peut être très angoissé par ce bouleversement et se poser plein (trop) de questions sur l’avenir. Certains sont si chamboulés qu’à l’instant où ils tombent amoureux, ils tournent les talons et partent en courant. « Sauve qui peut, semblent-ils crier, ce tsunami d’émotions pourrait bien me noyer ! » Il faut du temps à l’esprit, et autant au corps pour apprivoiser le sentiment et l’état amoureux. Bien souvent la « saturation » n’est que passagère, on retrouve un peu de sérénité à mesure qu’on tisse une relation de confiance.

1. 1. La blessure du rejet provoque une attitude générale fuyante

Elle signifie le refus du droit de vivre : on se sent rejeté dans son être. La personne rejetée, par anticipation, ressent indéfiniment ce sentiment. Même lorsqu’elle n’est pas rejetée, elle est effacée. Son objectivité passe par les filtres de sa blessure. Elle se construit le masque du fuyant, une carapace à travers laquelle elle essaie de ne pas s’attacher aux choses concrètes, comme si elle méprisait tout ce qui est matériel. Le fuyant se sent sans valeur, insignifiant. Il se demande où est sa place dans la société, si cette place existe véritablement.

Notre conseil pour en sortir

La blessure du rejet s’estompe peu à peu quand l’affirmation de soi prend place : l’individu éprouve l’envie de s’exprimer davantage, les situations de panique sont de moins en moins nombreuses… S’il vous arrive de vous sentir oublié, n’en faites pas grand cas, ne le prenez pas pour vous, construisez vos projets familiaux, professionnels. Ne faites les choses que pour vous-même, pas pour le regard des autres et avancez pour tirer un maximum de bénéfices de vos propres réalisations.

2. 2. La blessure d’abandon suscite une attitude de dépendance

Ceux qui souffrent d’abandon se sentent incapables d’une entreprise individuelle. Le dépendant pense qu’il ne peut arriver à rien tout seul. Il a besoin de soutien, et pour cela il cherche à attirer l’attention. La personne se complait en victime et supporte mal l’absence de l’autre. Elle se comporte également souvent en sauveur, s’impose des responsabilités qui ne lui incombent pas ; c’est un moyen subtil de s’attirer des compliments.

Notre conseil pour en sortir

Le Dépendant est en voie de guérison lorsqu’il prend conscience que, tout en étant seul, il se sent bien. Il éprouve alors moins le besoin de chercher de l’attention. Il faut qu’il commence à avoir envie d’entreprendre des projets sans l’appui des autres, qu’il apprenne à se faire confiance.

3. 3. La blessure de l’humiliation engendre une attitude masochiste

Celui qui, à une époque, s’est senti constamment humilié, a honte de lui ou a peur que l’on ait honte de lui. Il est fréquent d’entendre des personnes souffrant de cette blessure raconter des gestes tabous (ou qu’elles croient l’être) accomplis dans leur jeunesse (exemple faire pipi au lit en étant enfant, ou s’être masturbé, pendant son adolescence, et avoir été surpris par ses parents ); comme si elles recherchaient des situations d’humiliation à revivre.

Notre conseil pour en sortir

La blessure due à l’humiliation se referme à partir du moment où la personne se permet de demander des services sans se sentir gênante. Elle sait prendre moins de choses sur ses épaules. Elle se sent alors plus légère, plus libre, car elle arrête de se créer des limites et prend le temps de cerner ses besoins et de les satisfaire avant de dire oui aux autres.

4. 4. La blessure de la trahison est à l’origine d’un comportement très humiliant

La blessure de la trahison s’exprime par la conviction d’avoir raison et le besoin de convaincre l’autre. L’individu se croit responsable et fort ; bien qu’il se force à tenir ses promesses, il a du mal à tenir ses engagements. C’est une personne qui a tendance à mentir facilement. Elle est souvent très séductrice et sa grande angoisse est la séparation.

Notre conseil pour en sortir

Le masque du contrôlant s’efface à l’instant où l’individu entreprend de lâcher prise et ne cherche plus, ou moins, à être le pôle d’attention. En outre, ses émotions sont moins intenses si quelqu’un ou quelque chose vient bouleverser ses plans. Surtout, il est fier de ses propres exploits même si les autres ne les reconnaissent pas.

5. 5. La blessure de l’injustice génère un comportement rigide

Le rigide se rend compte ou croit se rendre compte qu’on l’apprécie plus pour ce qu’il fait que pour ce qu’il est. Il est convaincu d’avoir raison face à l’autorité, et même s’il la craint, il se justifiera jusqu’à ce qu’on lui donne raison. En cas d’explication, il exige que l’autre soit extrêmement clair (par exemple, il demande à ce que tous les détails soient justes) alors que lui-même exagère facilement.

Notre conseil pour en sortir

La blessure de l’injustice est en voie de guérison lorsqu’on devient moins perfectionniste et que l’on se permet des erreurs sans vivre la critique et la colère. C’est-à-dire lorsqu’on s’accorde à montrer sa sensibilité sans peur du jugement d’autrui.

6. Les clés d’être aimer et rester libre

Pas si facile d’aimer l’autre pour lui-même, de supporter qu’il n’agisse pas toujours comme on voudrait, ou d’accepter qu’il s’éloigne de temps en temps. Mais apprendre à aimer, c’est peut être aussi apprendre à se détacher, laisser de la place à l’autre pour avoir soi-même de la place. C’est être deux, et apprécier que celui qu’on aime soit différent, imparfait, libre ! Les histoires d’amour que nous vivons ne seront jamais celles que nous avons rêvées : et tant mieux, elles sont réelles ! Elles nous imposeront toujours une dose d’insatisfaction ; avec une nécessité d’être tolérant, et sans doute de pardonner quelquefois. Mais jusqu’où supporter cet inconfort, à quel moment partir si notre amour nous fait trop souffrir ? C’est un choix qui appartient à chacun de nous, en gardant à l’idée qu’une relation amoureuse n’est pas supposée faire plus de mal que de bien.

Les souffrances peuvent donc être réparties en cinq blessures qui nous incitent à générer des attitudes ou des comportements que nous portons comme des masques afin d’ éviter de revivre ces blessures. Générer telle ou telle attitude de défense correspond à porter un masque pour ne plus être soi-même. Ces masques, nous l’avons observé, servent plus à nous tenir à distance des vrais problèmes qu’à chercher à les résoudre. Ils nous amènent à nous méconnaître, tout en visant également à brouiller les repères de l’autre.

Surmonter ces blessures permet d’avoir une autonomie affective qui amène à mieux cerner ce que nous voulons vraiment, et à agir en conséquence. La guérison est alors synonyme de grande paix intérieure, d’une plus grande compassion envers soi, éloignant de la colère, de la honte et de la rancune. Elle est la condition essentielle pour une vie de couple épanouie.

Diana Unlimited Publication http://dianaunlimited.fr

Diana Abdou 30 ans de Sainte-Ruffine, Je suis auto entrepreneuse d'une maison d'édition depuis le 13 novembre 2019, je suis passionnée par les magazines de mode ayant créé mon propre site pour réaliser mon rêve de créer un magazine homonyme (mixte transsexuelle ) Diana Unlimited c’est avant tout une marque, c’est un mode de vie, et illimité est vraiment le bon mot parce que nous prévoyons d’avoir des entreprises dans toutes les formes de médias que vous pouvez imaginer. Y compris notre magazine homonyme. Je vous présente une nouvelle vision et une nouvelle mission de se concentrer sur les filles les femmes et les transidentités qui ressentent leur propre pouvoir illimité.
Alors à très bientôt dans mes pages..

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