Jeudi 20 février, à la fashion week de Milan, les deux marques dirigées par des femmes ont mis en scène des silhouettes s’attaquant aux clichés de la féminité.
Celle qui cristallise toutes les attentions, c’est la créatrice Miuccia Prada. Son approche exigeante du vêtement en fait une des figures les plus respectées de la mode, ses tentatives répétées pour redéfinir la féminité donnent toujours matière à penser. « Cette fois-ci, j’ai abordé ce sujet à travers la frivolité, ou plutôt ce qui est considéré comme la délicatesse féminine. J’ai voulu montrer qu’on peut être forte et féminine en même temps. Que la féminité est un pouvoir », explique la créatrice.
En ce milieu d’après-midi, c’est l’émeute parmi les adolescents parqués derrière des barrières de la fondation Prada. Ce grand rectangle blanc consacré à l’art contemporain a poussé au-dessus d’une ancienne distillerie et se dresse fièrement dans le ciel bleu, à l’extrémité sud de la ville. Il n’y a pas de superstar présente à ce défilé, mais l’aura de la marque milanaise suffit à attiser la curiosité des locaux.
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