Alors que la sortie de la pandémie se profilait au bout du tunnel, avec le retour aux défilés physiques, les Fashion Weeks ont été bousculées par la guerre en Ukraine, mettant fin à toute ambiance de fête. Conçues pour marquer un retour aux affaires et à la normalité, sur laquelle pèsent désormais de nouvelles incertitudes, les collections pour l’automne-hiver 2022/23 se sont partagées clairement entre un vestiaire confortable et concret, faisant la part belle aux costumes, tailleurs et grands manteaux enveloppants, et un registre beaucoup plus festif et sexy tout en couleurs, exacerbant une féminité restée “cloîtrée” pendant deux années, tel qu’on a pu le voir sur les podiums de New York, Londres, Milan et Paris du 11 février au 8 mars 2022.

1. Tailoring 

Depuis plusieurs saisons, le sportswear recule dans la garde-robe féminine. La tendance s’accentue en cette sortie de pandémie. Après deux ans de loungewear forcé au gré des confinements, la femme veut s’habiller et se sentir habillée. Un sentiment marqué par le retour en force d’habits structurés. Costumes, tailleurs, vestes importantes et manteaux, taillés dans des tweeds et de belles laines masculines sont omniprésents. Surtout dans des volumes amples, confortables, mais toujours élégants.

Voir le défilé

2.  La veste sablier

Ce filon tailoring s’exprime en particulier à travers la silhouette sablier, symbole de la féminité par excellence. Mais cette morphologie, très codifiée surtout dans les années 1950, est aujourd’hui modernisée avec des épaules plus importantes, la taille resserrée, et des volumes bombés au niveau des flancs. De nombreux couturiers travaillent dans ce sens sur la veste, mais aussi sur des robes et corsets sablier, à commencer par Dior, qui revisite son “new look”, suivi entre autres par SportmaxCourrèges, Jil Sander, Proenza Schouler et N°21.

3. Esprit boudoir

Parallèlement au tailoring, important dans toutes les collections, ressurgit avec force la lingerie et une panoplie de pièces ultra féminines dans un déluge de tulle et de transparences. Ont le vent en poupe le body, le corset, le bustier, la nuisette, tout comme la combinaison moulante à la catwoman entraperçus l’été dernier, sans oublier le soutien-gorge, qui remplace désormais la brassière, quand il ne déborde pas, bien visible, dans tous les décolletés. A noter le travail spasmodique des stylistes pour dessiner des décolletés inédits et généreux. Le tout est rehaussé par des chaussures à plateforme démesurée, qui après leur incursion pour l’été 2022 s’imposent aussi dans le dressing hivernal.

PARTAGER

TÉLÉCHARGER

IMPRIMER

TAILLE DU TEXTE
AA+AA-

Défilés féminins: les dix tendances pour l’hiver 2022/23

Alors que la sortie de la pandémie se profilait au bout du tunnel, avec le retour aux défilés physiques, les Fashion Weeks ont été bousculées par la guerre en Ukraine, mettant fin à toute ambiance de fête. Conçues pour marquer un retour aux affaires et à la normalité, sur laquelle pèsent désormais de nouvelles incertitudes, les collections pour l’automne-hiver 2022/23 se sont partagées clairement entre un vestiaire confortable et concret, faisant la part belle aux costumes, tailleurs et grands manteaux enveloppants, et un registre beaucoup plus festif et sexy tout en couleurs, exacerbant une féminité restée “cloîtrée” pendant deux années, tel qu’on a pu le voir sur les podiums de New York, Londres, Milan et Paris du 11 février au 8 mars 2022.

Peter Do, automne-hiver 2022/23 – PixelFormula

1. Tailoring 


 
Depuis plusieurs saisons, le sportswear recule dans la garde-robe féminine. La tendance s’accentue en cette sortie de pandémie. Après deux ans de loungewear forcé au gré des confinements, la femme veut s’habiller et se sentir habillée. Un sentiment marqué par le retour en force d’habits structurés. Costumes, tailleurs, vestes importantes et manteaux, taillés dans des tweeds et de belles laines masculines sont omniprésents. Surtout dans des volumes amples, confortables, mais toujours élégants.

PUBLICITÉS

fiber_manual_record

fiber_manual_record

fiber_manual_record

fiber_manual_record

fiber_manual_record

Jil Sander, automne-hiver 2023/23 – © PixelFormula

2.  La veste sablier



Ce filon tailoring s’exprime en particulier à travers la silhouette sablier, symbole de la féminité par excellence. Mais cette morphologie, très codifiée surtout dans les années 1950, est aujourd’hui modernisée avec des épaules plus importantes, la taille resserrée, et des volumes bombés au niveau des flancs. De nombreux couturiers travaillent dans ce sens sur la veste, mais aussi sur des robes et corsets sablier, à commencer par Dior, qui revisite son “new look”, suivi entre autres par SportmaxCourrèges, Jil Sander, Proenza Schouler et N°21.

Ester Manas, automne-hiver 2023/23 – © PixelFormula

3. Esprit boudoir



Parallèlement au tailoring, important dans toutes les collections, ressurgit avec force la lingerie et une panoplie de pièces ultra féminines dans un déluge de tulle et de transparences. Ont le vent en poupe le body, le corset, le bustier, la nuisette, tout comme la combinaison moulante à la catwoman entraperçus l’été dernier, sans oublier le soutien-gorge, qui remplace désormais la brassière, quand il ne déborde pas, bien visible, dans tous les décolletés. A noter le travail spasmodique des stylistes pour dessiner des décolletés inédits et généreux. Le tout est rehaussé par des chaussures à plateforme démesurée, qui après leur incursion pour l’été 2022 s’imposent aussi dans le dressing hivernal.

Diesel, automne-hiver 2023/23 – © PixelFormula

4. La mini-mini-jupe 

En cet hiver 2022/23 post-pandémie s’affirme plus que jamais une nouvelle allure plus libre et décomplexée, où les femmes s’habillent radicalement sexy, comme elles l’entendent. Dans ce contexte, la jupe, symbole de bien des batailles, raccourcit encore d’un cran jusqu’à raser les fesses. A porter de préférence avec des cuissardes ou des maxi manteaux.

5. Les bas de laine

Cette envie de provoquer et de jouer avec les limites renvoie à une attitude de teenagers rebelles, que cherchent de toute évidence à séduire les couturiers. De nombreuses collections s’adressent notamment à la Gen Z à travers un vestiaire d’écolière (déjà repéré l’hiver dernier), où chaussettes montantes, bas de laine et guêtres remontant jusqu’aux cuisses sont remis au goût du jour, tout comme les collants en laine (Chanel) ou opaques aux couleurs vives à porter ton sur ton avec des mini tenues.

6. Le débardeur 

Vu sur bon nombres de podiums, le tricot à col rond et bretelles épaisses se révèle du plus grand chic et constitue sans aucun doute la pièce indispensable dans la garde-robe de l’hiver prochain. De préférence dans sa version classique, c’est-à-dire le débardeur basique en coton blanc, à porter avec une paire de jeans, de pantalons en cuir ou une jupe, pour une allure simple, mais très cool.

7.  La tête engoncée dans le vêtement 

Cette allure typique de l’adolescent, qui jette son blouson ou veste sur la tête, cette dernière se retrouvant complètement couverte et intégrée au vêtement, est explorée par plusieurs designers. Au-delà du clin d’œil aux consommateurs les plus jeunes, s’entrevoit dans cette tendance, qui ne se révèle pas toujours des plus pratiques ni des plus esthétiques, une recherche de protection. L’habit, posé sur la tête enveloppe tout le haut du corps, prenant une forme de triangle comme une tente ou d’ovale.
 
Ce travail sur la morphologie, cachant notamment le cou et une partie de la tête, a été initié en janvier par Viktor & Rolf, lors de la Semaine de la couture, avec des silhouettes aux cols et épaules démesurément surélevées dans lesquelles se perdait le cou. Cette saison, le dispositif a été creusé notamment par Coperni, Dolce & Gabbana ou encore Richard Quinn. 

8. Laine bouclée

Le thème de la protection s’exprime aussi à travers les volumes, en particulier dans les manteaux très longs et amples et les formes cocoon, via des robes et vêtements à l’effet peluche. La laine est travaillée dans toutes sortes de techniques (bouclée, peignée, ébouriffée) remplaçant toujours plus la fourrure, bannie par la plupart des maisons. Avec, souvent, un effet Yeti.

9.

Cuissardes

C’est l’accessoire incontournable de l’hiver 2022/23. En version dominatrice en cuir lacé (Ambush, Del Core), guerrière ou cavalière avec des bottes de sept lieues (Balenciaga, Isabel Marrant, AC9), sexy en cuir ou latex décliné en noir ou rouge (Act N°1, Andreadamo, GCDS, Courrèges, MM6), enserrant et drapant les jambes (Emporio Armani, Ermanno Scervino, Givenchy) ou en grandes bottes de pêcheur (Chanel), elles sont absolument partout, proposées aussi en couleurs, tissus tapisserie, daim, teintes argentées, avec des broderies, etc.

Bijoux qui épousent le corps, piercing mania, accumulation de bracelets manchettes, jolies perles… L’automne-hiver prochain, les bijoux seront chics, pratiques (oui !) ou encore géométriques. Plein feux sur les 9 tendances bijoux repérées sur les podiums des défilés automne-hiver 2022-2023, de New York à Paris, en passant par Londres et Milan….

Si le contenu du présent document viole l’un de vos droits, y compris celui du droit d’auteur, vous êtes prié de nous en informer immédiatement à l’adresse électronique suivante diana.abdou@ue.journaliste.media

Top News

Fashion week,Mode,Tendance

Les 5 choses à savoir sur le défilé Versace automne-hiver 2022

By Diana ABDOU

26 Février 2022

Donatella Versace signe une nouvelle collection bluffante qui évoque les gardes-robes puissantes des années 80. Résolument sûre d’elle, la femme Versace de la collection automne-hiver 2022 s’assume pleinement et sait exactement quand libérer son pouvoir.


1/5

Des tailleurs amplifiés

Cette nouvelle collection Versace prouvait aussi comment perfectionner des éléments simples du vestiaire de la maison italienne. Notamment les tailleurs, que Donatella amplifiait avec des larges épaules, des tailles ajustées, et des pantalons amples qui évoquaient les années 80. Les jupes juxtaposaient une matière tweed et un esprit punk. La magie Versace demeurait, les épaules, la tailles et les hanches accentuées.

2/5

Les manteaux avaient leur importance 

Alors que le show s’amusait des codes de l’habillage (et du déshabillage) du boudoir, beaucoup de silhouettes étaient suggérées sous des grands manteaux. A l’image des manteaux en satin de soie surdimensionnés jusqu’à la cheville déclinés dans les couleurs précieuses de la lingerie, celui noir aux manches écarlates s’inspirant d’un blouson aviateur ou encore celui en fausse fourrure très graphique vert pistache à rayures roses et noires.

3/5

Un vestiaire puissant post-pandémie

Donatella Versace explique que son défilé automne-hiver 2022 est semblable à un “élastique que l’on étire fermement, prêt à lâcher en revenant plein d’énergie.” Il illustrait parfaitement comment une femme ultra glamour Versace aurait envie de s’habiller après deux années de confinement, contrainte de porter des joggings à la maison. Cette collection est l’antidote avec ses vestes de costumes, ses corsets, ses mini robes… Qu’on découvrait sur un podium rouge brillant rythmé par une bande-son qui mêlait la voix de Versace et des sons électriques.

4/5


Les corsets faisaient leur grand retour

Presque tous les looks comportaient un corset: du bustier minimal porté seul à celui qu’on associe à des mini robes, des larges pantalons ou encore des manteaux. Si la silhouette créée par ces corsets n’a pas déjà fait exploser les modèles de Versace, Donatella a étayé son look avec des hauts en caoutchouc moulants et des leggings en latex, ajoutant une ambiance boudoir à la collection.

5/5

Des accessoires comme tout droit sorties d’un boudoir

À la fin du défilé, des écrans révélaient l’illustre casting de Versace posant comme si les années 80 n’avaient jamais pris fin. « Des mannequins comme Avanti, Anyier et Tilly représentent parfaitement la femme Versace avec une attitude propre à la nouvelle génération et symboles de diversité. Elles incarnent l’énergie qui traverse la collection et les looks construits sur le contraste et la tension », a déclaré Donatella. Leurs jambes étaient follement allongées par ses talons compensés empilés et ses talons hauts boudoir avec des brides à la cheville, tandis que l’érotisme féminin de Betty Page était suggérée à travers des sacs à main en cuir avec des chaînes en or.


Diana Unlimited Recommande

Des maxi boucles d'oreilles piquées de diamants, issues de la collection de haute joaillerie de Messika par Kate Moss.
Des maxi boucles d’oreilles piquées de diamants, issues de la collection de haute joaillerie de Messika par Kate Moss.

Retour quelques mois en arrière, en octobre 2021, la maison de joaillerie Messika présentait lors d’un défilé au Ritz une collection de haute joaillerie imaginée en collaboration avec Kate Moss. Soit le second volet de leur collaboration, réunissant 36 pièces piquées d’opale, de nacre d’onyx ou encore de diamants, mêlant colliers, bijoux de tête, bagues et bracelets.

Kate Moss dévoile les secrets de sa collection haute joaillerie avec Messika

12 PHOTOS

Par DIANA ABDOU

Ce week-end, c’est Nicole Richie qui a fait honneur à la collection Messika imaginée par Kate Moss, en osant lors d’une soirée à Los Angeles une paire de boucles d’oreilles XXL issue de la collection. Des bijoux qu’elle a assorti avec un smoky eye glitter et une tenue haute en couleurs, pour ne pas passer inaperçu. Soit des créoles revisitées, toutes en diamants, scintillantes et captant tous les spotlights de la soirée. Pari réussi.

Les boucles d’oreilles Exotic Charm signées Messika x Kate Moss de Nicole Richie :


A retrouver sur Dianaunlimitedfaunesetfemmesmagazines.fr :

Cette semaine, en cadence avec la Fashion Week haute couture printemps-été 2022, les plus grands joailliers ont dévoilé leurs nouvelles créations de Haute Joaillerie à Paris sur la Place Vendôme. Rivières de diamants, bagues cocktails aux pierres précieuses colorées, colliers transformables… Florilège de ces nouveautés audacieuses qui frisent les millions d’euros.

Pendant une semaine en février, Paris devient l’épicentre de la mode à l’occasion de la Fashion Week haute couture. Une semaine où les maisons présentent leurs créations les plus précieuses et uniques, réunissant à la fois les grands noms de la mode habituels mais aussi de nouveaux talents. En marge des défilés, c’est une autre type de Fashion Week qui se déroule sur la Place Vendôme, où les plus grandes maisons de joaillerie ont leur quartier. Dans chaque hôtel particulier, en secret, les maisons de joaillerie dévoilent à la presse et à une poignée de privilégiés, leurs nouvelles pièces de haute joaillerie. Sélection de 9 pépites extraordinaires repérées par la rédaction. 

A retrouver sur Dianaunlimitedfaunesetfemmesmagazines.fr :


1/9

Un collier en saphirs et diamants Piaget

Collier Celestial Ballet en or blanc 18 carats serti d’un saphir bleu en forme de poire du Sri Lanka (environ 7,03 carats), de 79 saphirs bleus taille triangle (environ 6,17 carats), de 107 saphirs bleus taille marquise (environ 48,14 carats) et de 207 diamants blancs taille brillant (environ 6,62 carats).

try { new KwankoSDKLoader.getSlot(“S33AE5763111170”); } catch(e) {}

Dans la continuité de sa collection Extraordinary LightsPiaget dévoile de nouvelles pièces qui capturent toutes les nuances de la lumière. Une ligne présentée en trois temps forts : une parure Glowing Lanterns qui ose l’association de la tourmaline à une autre gemme verte, la parure Voluptuous Borealis en émeraudes et diamants qui évoque l’enchantement des aurores boréales, et enfin la parure Celestial Ballet en dégradé de saphirs bleus qui évoque l’infinité du ciel.

2/9

Un collier en diamants et émeraudes Boucheron

Retour en 1928, lorsque Boucheron réalise pour le Maharajah de Patiala la plus importante commande spéciale de bijoux de toute l’histoire de la place Vendôme. Presque un siècle plus tard, Claire Choisne, directrice des créations, rend hommage aux archives de la maison avec la collection New Maharajahs. Une ligne qui fait la part belle aux diamants, aux perles et au cristal de roche, dans une palette immaculée. Une parure semble se démarquer : un collier et une paire de boucles d’oreilles, où l’émeraude se fait reine avec ses nuances vertes. Comme sur ce collier dont la partie centrale possède 9 émeraudes qui, dans la tradition du multiporté, peut s’adopter en broche.

Collier New Maharajah serti de 9 émeraudes taille coussin de Colombie pour un caratage total de 38,74 carats, pavé de diamants, de cristal de roche et d’émeraudes, sur platine.

3/9

Une bague en rubis et diamant rose Chopard

Entre les murs de la maison ChopardCaroline Scheufele, coprésidente et directrice artistique de la maison, présente un assortiment de pierres rares pour sa collection Exceptional Stones. Impossible de faire l’impasse sur l’impressionnante émeraude brute qui attire tous les regards, une pierre brute de 6 225 carats, extraite en Zambie au poids record qui, entre les mains des meilleurs artisans, donnera prochainement naissance à une collection de pierres taillées uniques. À ses côtés, une bague qui semble incarner l’amour avec son diamant rose, dont la couleur est qualifiée de fancy intense, enlacé de deux rubis taille coeur.

Bague en or éthique certifié Fairmined 18 carats blanc et rose, serti du « Rose de Caroline », un diamant fancy intense pink taille radiant de 10,88 carats; de deux rubis taille cœur de 2,03 et 1,95 carats, et de diamants blancs et roses taille brillant.

4/9

Un collier aux 1 907 diamants De Beers

Collier Atomique en or blanc 18 carats, serti d’un diamant taille brillant (env. 18,57 carats) et de 1 907 diamants (env. 71,48 carats total)

Baptisée The Alchemist of Light, la nouvelle collection de haute joaillerie De Beers s’inspire de la lumière, de la manière dont elle est réfléchie, réfractée ou absorbée. Et quoi de plus précieux que les diamants pour en réfléchir tous les faisceaux ? Avec son profil bombé et son inspiration géométrique, le collier plastron de la collection se fait porte-parole avec ses 1 907 diamants, positionnés pour laisser passer la lumière de la plus poétique des manières.

5/9

Une bague voluptueuse en tourmaline et pierres précieuses Louis Vuitton

Bague Multiplin en tourmaline, citrines, aigues-marines et tanzanites.

Déluge de couleurs pour le deuxième volet de la collection de Haute Joaillerie Bravery de Louis Vuitton ! Si quatre thèmes sont évoqués : Multipin, le Magnétisme, la Mini Malle qui rend hommage à la malle légendaire de la maison et les bagues Cocktail, la couleur est de mise sur presque toutes les pièces. À la manière du collier Multiplin qui rassemble plus de 100 pierres de couleurs envoûtantes, et de sa bague dont la tourmaline centrale étourdit.

6/9

Un collier en saphirs multicolores et perles noires Tasaki

Collier Illimitable en or blanc 18 carats, perles des mers du Sud (noires), diamants et saphirs.

Il n’est pas donné à tout le monde le pouvoir de nous faire voyager juste en un coup d’œil. La maison Tasaki a brillamment réussi l’exercice avec ce collier aux couleurs chatoyantes, où se mêlent et s’entremêlent des perles noires de Tahiti et des saphirs cabochons arborant des couleurs différentes. Une palette faisant écho à la nature et aux créatures marines cohabitant avec des coraux colorées. Ici et là, quelques diamants de couleurs représentent les bulles d’air nées du mouvement de ces créatures.

7/9

Un collier en émeraudes et turquoises Cartier

Jolie association de couleurs que celle du mariage entre le vert profond de l’émeraude et le bleu spontané de la turquoise. Baptisée Sixième Sens, la collection de Cartier évoque ce supplément d’âme caractéristique à la haute joaillerie, ce petit plus qui nous émeut. En témoigne ce collier, surprenant par sa couleur, ses pierres rondes et chaleureuses comme des petits bonbons, ses pampilles qui s’entrechoquent presque, son mouvement qui épouse les courbes du corps…

Collier Synesthésie en platine, émeraudes, turquoise et diamants.

8/9

Un diadème aux 1 600 diamants Chaumet

Diadème Déferlante en or blanc, serti d’un diamant taille princesse de 1,02 carats, de deux diamants taille princesse de 1,02 carats chacun, de deux diamants carrés de 0,71 et 0,70 carat, d’un diamant taille brillant de 0,34 carat et de diamants taille brillant, taille princesse, carré et baguette.

Déferlante, nouveau chapitre de la maison Chaumet, s’inscrit dans la continuité des collections de la maison qui s’inspirent de la nature. Ici, avec l’eau comme source d’inspiration majeure. À travers 8 pièces, montres, bagues, colliers ou encore boucles d’oreilles, la maison recrée le mouvement d’une vague énigmatique, où les fascinants rouleaux ou discrètes gouttes d’une vague éclaboussant le rivage sont représentés par des diamants de toutes tailles. La pièce maîtresse ? Le diadème en or blanc aux 1 600 diamants, d’un réalisme fascinant.

9/9

Un collier en rubis et diamants Bulgari

S’il s’est faufilé pour la première en 1940 dans les collections de bijoux Bulgari, le symbole du serpent ne cesse depuis d’inspirer la maison et de se réinventer au fil des collections. Parfois presque sournoisement, quand seulement l’évocation de ses écailles se devinent sur un bijou, parfois frontalement comme ici sur ce collier où deux serpents encerclent le cou, aussi graciles que mystérieux. Un collier en or rose piqué de diamants et rubis imaginé par Lucia Silvestri, directrice de la création joaillière de Bulgari, qui a nécessité plus de 800 heures de travail.

Collier Serpenti en or rose serti de rubis taille rond, rubis et diamants taille brillants.


Diana Unlimited Recommande

Les Fashions Weeks parisiennes s’organisent : elles sont revenues en juillet, dans un premier temps, en mode virtuel. Pour la rentrée, la Fashion Week féminine printemps-été 2021 aura bien lieu du 28 septembre au 6 octobre mais la formule n’est pas encore définie.

La Paris Fashion Week féminine printemps-été 2021 se tiendra à Paris du 28 septembre au 6 octobre 2020 sous une forme qui se conformera aux recommandations officielles face à l’épidémie du coronavirus, a annoncé, en juin, la Fédération de la Haute Couture et de la Mode. Son organisation sera complétée par le dispositif déployé pour la Paris Fashion Week® online.

La Fashion Week masculine printemps-été 2021 ainsi que la haute couture automne-hiver 2020-21 se sont déroulées en juillet en ligne pour la première fois de leur histoire. Sous forme de films, elles ont été diffusés sur des plateformes dédiées en remplacement de la semaine du prêt-à-porter masculin (programmée du 23 au 28 juin) et de la semaine de la haute couture (prévue du 5 au 9 juillet), annulées en raison de la pandémie de Covid-19.

La crise sanitaire a poussé la mode à captiver autrement

Sans défilé pour la première fois de son histoire mais avec de hautes ambitions artistiques, la semaine de la mode virtuelle a bravé avec créativité la dépression post-Covid-19. Elle a poussé les créateurs, privés de l’adrénaline des défilés, à captiver le public autrement.

Un exercice nouveau pour les designers visiblement bouleversés par les changements induits par l’épidémie. Une façon de raconter la mode, inédite, qui en a séduit certains tandis que d’autres rêvent du retour des shows sur les podiums.

Seule certitude pour l’instant: la maison Saint Laurent a pris la décision de repenser son approche au temps et d’instaurer son propre calendrier. “Consciente des changements radicaux induits par l’épidémie de coronavirus, la maison du luxe Saint Laurent se retire du calendrier des Fashions Weeks de 2020 et présentera les collections à son rythme”, avait annoncé en avril son directeur artistique Anthony Vaccarello.

“Le confinement, c’était pour moi le moment d’une grande réflexion et de nettoyage du système mode où il se passe parfois trop de choses”, avait confié le créateur Italien Maurizio Galante. Pour lui, la mode en ligne est “une grande opportunité pour faire passer des messages à un public qui sera concentré sur les images plutôt que de regarder qui est assis au premier rang”, celui réservé aux célébrités, un élément glamour qui fait en grande partie le défilé. Si le couturier associe les défilés au théâtre, regarder les clips c’est comme aller au cinéma et être “plutôt détaché”, deux arts avec “leurs langages complètement différents”.

Pour la haute couture, évènement exclusivement parisien qui promeut le fait main et les savoir-faire rares, chaque maison faisant partie du calendrier officiel de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode a dévoilé sa collection via des films.

Viktor & Rolf Haute Couture, Automne / Hiver 2020: trois garde-robes pour trois mentalités en des temps de changement extraordinaires. Viktor & Rolf subvertissent les podiums traditionnels en présentant cette collection dans une présentation haute couture spéciale. Plutôt que de montrer toute la collection, offrait “un teasing” pour entraîner les spectateurs dans un univers. “Je peux vivre sans les défilés pendant un moment même si je pense que cela finira par me manquer”, avait-t-elle expliqué.

La mode numérique permet d’avoir “une vision globale du marché”

Pour les marques connues, c’est l’occasion de faire preuve d’originalité, selon cet acheteur, qui cite l’exemple de la présentation de Y/Project montrant comment porter le même vêtement “transformé” de manières différentes. “Ce qui est un peu perdu”, concède-t-il, “c’est le ressenti personnel qu’on peut avoir quand on est invité dans un endroit en particulier” pour le défilé 

La mode numérique n’est pas une “solution miracle” mais pour l’instant c’est “le seul moyen” de montrer le travail de création et faire rebondir le secteur, a estimé Gilles Lasbordes, directeur général de Première Vision, salon de l’amont de la filière de la mode. “Il faut que la machine reparte”, a-t-il déclaré en rappelant que le processus est long. Il se passe un an entre la présentation de tissus et accessoires au salon et la vente de produits faits avec, et six mois entre le défilé et l’arrivée de vêtements en boutique. Pour lui, cette parenthèse imposée par l’épidémie pourrait être “intellectuellement intéressante pour des créateurs”, qui trouveront de nouvelles formes pour valoriser leur travail d’autant plus que la consommation de la mode en ligne ne cesse d’augmenter.

Pour les petites marques, la Fashion Week en ligne peut présenter des avantages, a souligné Laurent Coulier, acheteur des collections homme des grands magasins français Galeries Lafayette et BHV Marais. “En terme de gain de temps, c’est extrêmement intéressant. Cela nous permet de voir des collections toutes les demi-heures et pouvoir les voir toutes. Avec les défilés, il est difficile d’avoir une vision globale du marché (…) Il y a des marques avec lesquelles on ne collabore pas et cela peut donner envie de les découvrir”.

“Rendez-moi le podium” 

“Cette semaine de la mode numérique rend le modèle du vrai show pertinent, voire essentiel”. “Je suis entièrement numérique mais pour moi ce n’est pas bon”, a déclaré la critique Diane Pernet qui dirige également le festival ASVOFF du film de mode. “C’est très important d’avoir un show, parce que le luxe, c’est de l’émotion, et rien n’apporte autant d’émotion qu’un défilé de mode en direct dans lequel on ressent l’électricité du moment créatif”, a expliqué le PDG de Dior Pietro Beccari.

La mode a présenté le peu de tenues que les créateurs ont eu le temps de concevoir après le confinement dans des vidéos “créatives”. Une bonne chose, selon les professionnels : elles sont accessibles à tous, au-delà du petit monde des privilégiés invités aux défilés. Mais les films n’ont pas convaincu les critiques nostalgiques de l’émotion du “vrai” défilé. On a vu des “courts métrages, clips musicaux, bandes annonces, publicités de parfums. Quelques vêtements, aussi”, a ironisé Vanessa Friedman dans le New York Times. “Mais honnêtement, rendez-moi le podium. Même si je n’avais jamais pensé écrire une chose pareille”, a souligné la critique de mode. 

“Je suis un grand défenseur des défilés traditionnels. Tout ce qu’on peut apporter à travers des défilés me manque terriblement. Même si je suis très fier du documentaire qu’on a fait, cela ne remplace aucunement l’émotion”, a indiqué Kris Van Assche, le directeur artistique de Berluti.

“Les défilés doivent revenir : les vêtements, leur tombé, les tissus doivent être vus”, a conclu Paul García, fondateur de la société espagnole de vêtements pour hommes Oteyza.

A LIRE AUSSI

A VOIR SUR WEB