Dans toutes les civilisations, le destin de la femme est tout tracé. De nubile, elle devient vite épouse. D’ingénue qu’elle était, elle se retrouve mariée. Ce nouveau statut fait d’elle une femme enceinte puis une mère de famille. Un accomplissement. Pour toutes les civilisations patriarcales, qui donnent tout pouvoir au mari et père, c’est ainsi que les choses doivent se passer. Avant le mariage, elle pouvait être la femme amoureuse et séduisante. Une fois unie à son mari, son rôle est beaucoup plus codifié. Beaucoup cherchent alors à devenir la femme parfaite, l’épouse irréprochable, garante du bon fonctionnement du couple. Lorsque celui-ci tourne mal, il peut arriver que le mari la délaisse. Mais son destin peut être encore plus tragique. Malheureusement, certaines passent des années dans l’ombre de leur mari et connaissent le destin funeste d’une femme battue. Il y a eu, de tout temps, une différence de traitement entre les deux sexes. La femme a longtemps été soumise à l’homme et le concept de la femme libre a mis du temps à émerger. L’idée a pu s’imposer grâce à des femmes à forte personnalité. Les femmes battues ont aussi eu beaucoup de mal à faire entendre leur voix parce que la société ne les reconnaissait pas dans leur souffrance. Un certain nombre de femmes indépendantes et de femmes courageuses, aidées des mouvements féministes, n’ont eu de cesse de revendiquer l’égalité de traitement social et l’égalité de salaire à compétences égales. Certaines, ulcérées par les inégalités au foyer et dans le monde du travail, se sont engagées dans la lutte, déterminées à faire respecter leurs droits. Ces femmes libérées voulaient prendre leur destin en main. Lorsqu’elles réussissent à obtenir un poste intéressant et si possible bien payé, elles deviennent femmes de valeur, femmes à forte personnalité. Un grand nombre ne suit pas ce destin tout tracé. Elles ne cherchent pas à devenir la femme parfaite, la femme de valeur que la société aurait voulu qu’elles soient. Elles ne restent pas la femme amoureuse et ne deviennent pas la femme enceinte de l’image d’Épinal. Par désir de liberté, certaines restent célibataires. Femmes libérées, elles s’affranchissent des codes sociaux traditionnels et échappent au carcan. Elles restent des femmes libres, des femmes indépendantes. Certaines femmes célibataires deviennent des intellectuelles connues pour leurs écrits. D’autres ont eu la prétention d’occuper des métiers d’hommes, les premières avocates, les premières astronautes. Chacune d’entre elles a été une femme courageuse. Mais certaines autres, d’un tout autre genre, renversent la balance : les femmes fatales. Celles-là réussissent à faire tourner la tête de beaucoup d’hommes et à les maintenir en laisse pour obtenir d’eux toutes les faveurs. Une femme fatale peut ruiner la vie d’un homme.
Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes. Qui peut faire appel au cœur des hommes avec plus d’efficacité que la femme ?
Celui qui cherche une femme belle, bonne et intelligente, n’en cherche pas une mais trois. Elle oublie sa tristesse, pour un moment. Cette tristesse des femmes seules, qu’on suppose courageuses parce qu’elles ne se plaignent pas, mais qui saute aux yeux de quelque jeune inconnu, parfois, au beau milieu d’une foule. La beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, la figure qu’elle affiche ou la manière dont elle se coiffe les cheveux. La beauté d’une femme se voit dans ses yeux car ils sont la porte de son cœur, l’endroit où réside son amour. Le bonheur est une conquête permanente sur la lassitude, les découragements ou les enfermements. Le bonheur est une toute petite flamme scintillant en plein jour, courageuse, précieuse, magique et mystérieuse au cœur de chacun. Nous les femmes, on est courageuses, dures à la tâche, responsables, attentives, rapides, sur le qui-vive, curieuses, ouvertes, aventureuses, attentives, libres. On a grandi, nous. On s’est débarrassées des corsets de nos mères et de nos grand-mères, de leurs lacets, de leurs épingles, de leurs tresses, de leurs chignons, de leurs révérences, de leurs tabliers, de leurs déshabillés, de leur main tendue en fin de mois. Tu imagines un monde où les arbres aussi auraient dit non contre la sève, où les bêtes auraient dit non contre l’instinct de la chasse et de l’amour ? Les bêtes, elles au moins, sont bonnes et simples et dures. Elles vont, se poussant les unes après les autres, courageusement, sur le même chemin. Et si elles tombent, les autres passent et il peut s’en perdre autant que l’on veut, il en restera toujours une de chaque espèce prête à refaire des petits et à reprendre le même chemin avec le même courage, toute pareille à celles qui sont passées avant. Cependant, il ne suffit pas d’exécuter et de terroriser, il faut aussi savoir mourir, car si en tuant nous décourageons nos ennemis d’entreprendre quoi que ce soit contre nous, en mourant de la façon la plus courageuse nous forçons l’admiration de la foule. Et de cette foule sortiront des hommes pour se joindre à nous.

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