Les femmes se partagent en femmes trompées et en femmes trompeuses.

Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories : les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut… Si toutes les femmes étaient fidèles, avec qui les hommes tromperaient-ils leurs femmes ?

Il serait sage de ne pas aimer les femmes que l’on possède et de ne pas posséder les femmes que l’on aime. Les femmes, c’est le quotidien mis au premier plan : d’où la peur qu’il faut avoir des femmes.

Pourquoi les femmes ont besoin de tant d’argent ? En général, elles ne boivent pas, ne jouent pas et… n’ont pas de femmes.

Les hommes et les femmes sont au moins d’accord sur un point : ils n’ont aucune confiance dans les femmes. Les femmes ! Ah ! Les femmes ! Elles sont comme l’argent : on aimerait pouvoir les jeter par la fenêtre.

C’est la compagnie des autres femmes qui pousse beaucoup de femmes à se marier. Ce que les séducteurs apprennent sur le tard, c’est qu’ils ont toujours été séduits, c’est que toutes les femmes qu’ils ont eues, c’était des femmes qui voulaient les avoir.

Les femmes qui pensent que leur vie est finie parce qu’elles ont quarante ans sont des femmes qui n’ont jamais commencé à vivre. Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle.

Certaines femmes font le malheur de dizaines d’hommes. D’autres s’acharnent sur un seul : ce sont les femmes fidèles. Faire l’amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c’est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien.

L’origine des maux profonds dont souffre l’humanité vient de la guerre sourde que se font les femmes maigres et les femmes grasses. Si les maris permettaient un ou deux amants à leurs femmes pour qu’elles puissent comparer, il y auraient beaucoup plus de femmes fidèles.

Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories : les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut… Seuls les hommes que les femmes n’intéressent pas s’intéressent à leur toilette ; ceux qui aiment les femmes ne remarquent jamais ce qu’elles portent.

Souvent les honnêtes femmes parlent des fautes des autres femmes comme de fautes qu’on leur aurait volées. En regardant les gens marcher dans la rue, on apprend à distinguer les hommes des femmes : les têtes qui se tournent vers toutes les vitrines des magasins sont celles des femmes. Il existe d’autres moyens de vérification.

Tout homme qui a des rapports sexuels avec deux femmes à la foi risque la syphilis même si les deux femmes lui sont fidèles, car toute attitude libertine incite spontanément cette maladie.

Le travail des femmes, dont personne ne conteste la légitimité ni la légalité n’en est pas moins facteur de chômage et de dénatalité. Plutôt que d’envoyer les femmes au travail, mieux vaut les envoyer au lit.

Les femmes ne recherchent pas le bel homme. Les femmes recherchent l’homme qui a eu de belles femmes. Fort peu de femmes aiment leurs maris ; il n’y a point de maris qui, malgré leurs distractions, ne soient attachés à leurs femmes.

L’espoir est que les hommes puissent comprendre ce qu’est être une femme, que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre. Que les hommes et les femmes puissent rester des amants.

Les hommes ne disent que des bêtises quand ils parlent des femmes. Par contre les femmes ne disent pas toujours des sottises quand elles parlent des hommes.

La majorité des femmes mariées se plaignent de leur mari. La majorité des femmes non mariées se plaignent de ne pas avoir de mari. Donc le problème c’est pas le mari c’est la femme. Si les hommes n’entendent rien au coeur des femmes, les femmes n’entendent rien à l’honneur des hommes.

Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes. C’est une grave erreur de croire que plus on est beau, plus on plaît aux femmes. Combien en ai-je vu de femmes qui trompaient des hommes beaux avec des hommes laids !… Pour avoir des femmes, ah ! c’est bien moins compliqué qu’on ne pense… Pour plaire aux femmes, il faut tout simplement s’en occuper.

Dans notre société de consommation et d’épargne, un homme qui a de l’argent est un homme considéré. Un homme qui n’en a pas est également un homme considéré, mais lui, comme un pauvre type. L’oeil. En lui, il y a l’âme, il y a l’homme qui pense, l’homme qui aime, l’homme qui rit, l’homme qui souffre !

Il y a trois grands groupes de conflits sur lesquels reposent la plupart des films : l’homme contre l’homme, l’homme contre lui-même, et l’homme contre la nature. Un homme amoureux, qui plaint l’homme raisonnable, me paraît ressembler à un homme qui lit des contes de fées, et qui raille ceux qui lisent l’histoire.

Une femme ne quitte en général un homme que pour un autre homme – tandis qu’un homme peut très bien quitter une femme à cause d’elle. La vision trop subtile use les yeux de l’homme. L’ouïe trop fine use les oreilles de l’homme. L’ambition démesurée use l’esprit de l’homme.

La question est celle-ci : d’où vient l’homme ? Où va l’homme ? Je la résous triomphalement en disant : l’homme va et vient dans la nuit. Vous savez ce que c’est un homme ? Non mais vous savez ce que c’est un homme ? Moi je vais vous dire ce que c’est un homme. Un homme j’en vois un tous les matins dans ma glace, et vous savez pourquoi ? Car moi je me beurre pas la raie moi, on me baise pas, on ne baise pas Diana Abdou !

Ne jamais trouver toutes les qualités que l’on cherche réunies en un seul membre du sexe opposé ! D’un côté, l’abîme béant du compromis. De l’autre, l’existence survoltée et répréhensible de l’homme infidèle.

Le pire danger pour le soumis est l’homme libre de l’idéologie, ou qui s’en est libéré. Cet homme renvoie au soumis l’image de son infériorité que constitue la perte de son individualité et la limitation de son champ de raisonnement. C’est pour cette raison que tout doit être mis en oeuvre pour que l’infidèle, le mécréant, l’apostat disparaisse.

Quand on se méfie, on se trompe ; quand on ne se méfie pas, on est trompé. L’attachement à une même pensée fatigue et ruine l’esprit de l’homme. C’est pourquoi, pour la solidité du plaisir de l’amour, il faut quelquefois ne pas savoir que l’on aime ; et ce n’est pas commettre une infidélité, car l’on n’en aime pas d’autre ; c’est reprendre des forces pour mieux aimer. Cela se fait sans que l’on y pense ; l’esprit s’y porte de soi-même ; la nature le veut, elle le commande. Il faut pourtant avouer que c’est une misérable suite de la nature humaine, et que l’on serait plus heureux si l’on n’était point obligé de changer de pensée ; mais il n’y a point de remède.

Il y a des femmes dont l’infidélité est le seul lien qui les attache encore à leur mari. L’homme possède trois organes qui lui causent bien des ennuis. L’un par sa médisance: la langue, l’autre par son autonomie: le coeur et le dernier par son infidélité: le sexe. Un mari infidèle ce n’est pas sa femme qu’il trompe mais lui-même. Le charme et la beauté différent d’une femme à l’autre, d’où l’infidélité des hommes.

L’infidélité chez la femme est le résultat d’une déception, voire d’une vengeance. Ou bien ils sont beaux, virils et infidèles… et on pleure ! Ou bien ils sont vains, fats, impuissants… et on pleure ! Ou bien encore ils sont crétins, collants, débiles… et on les fait pleurer ! Et on pleure de rester seule à pleurer. Offrir des fleurs aux femmes est une hérésie. Les fleurs sont des sexes obscènes, elles symbolisent l’éphémère et l’infidélité, elles s’écartèlent sur le bord des chemins, s’offrent à tous les vents, à la trompe des insectes, aux nuages de graines, aux dents des bêtes ; on les foule, on les cueille, on y plonge le nez. A la femme qu’on aime il faudrait offrir des pierres, des fossiles, du gneiss, enfin une de ces choses qui durent éternellement et survivent à la flétrissure.

J’ai toujours vigoureusement défendu le droit de chaque homme à sa propre opinion, aussi différente qu’elle puisse être de la mienne. Celui qui refuse à un autre ce droit se rend lui-même esclave de son opinion présente, car il se prive du droit d’en changer… L’infidélité ne consiste pas à croire ou à ne pas croire, mais à affirmer croire ce que l’on ne croit pas. Il est impossible d’évaluer les dégâts moraux que le mensonge à soi-même provoque dans une société.

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