Les femmes protègent-elles mieux l’environnement que les hommes ?

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L’environnement serait mieux préservé lorsque les femmes participent aux décisions, observe une étude américaine.

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Plus que jamais, comptons sur les Femmes pour mettre en valeur les terres à AFRIKA MANDELA RANCH!

C’est en intégrant les Femmes dans la vie de l’école, et grâce aux cours d’alphabétisation, que celles-ci ont accepté de relever ce défi.

Comme elles, les femmes sont nombreuses à se battre pour la protection de l’environnement. «Et ce, parce qu’elles sont les premières touchées : elles font partie des personnes les plus pauvres, ce sont elles qui s’occupent des personnes les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées, elles forment le gros des agriculteurs dans le monde…»,

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L’agro-écologie c’est un apprentissage de chaque jour: dégager des actions , respectueuses de l’environnement et en utilisant les ressources locales, basées principalement sur le bon sens et surtout à partir des observations faites par chacune.

La préservation de l’environnement est plus efficace lorsqu’au moins 50% des femmes sont impliquées dans les processus de décision. C’est en tout cas ce que souligne une étude menée par des chercheurs américains et publiée le 18 mars dans la revue Nature Climate Change.

En vidéo, une célébrité engagée pour l'environnement

Face au problème de l’eau et à la pauvreté des sols, il est urgent d’agir pour préserver la souveraineté alimentaire.

Les Femmes en sont les premières concernées…

Bientôt d’autres informations sur ce projet des Femmes qui vient d’être initié…

Bientôt nous vous ferons découvrir le futur emplacement d’un nouveau jardin, véritable paradis sur terre: sous les acacias, producteurs d’azote et qui vont booster les plantations!

Lors d’une consultation organisée par ONU Femmes à Chiang Mai en Thaïlande, 29 femmes autochtones provenant de huit pays d’Asie du Sud-Est ont rencontré des spécialistes des droits humains pour discuter des formes de violence aggravée ou causée par des projets de développement économique. Avec l’établissement des objectifs de développement durable, les femmes autochtones ont besoin des compétences pour faire face aux problèmes environnementaux urgents. Grâce à la consultation, les femmes ont pu partager leurs expériences et développer des plans de plaidoyer pour résoudre ces problèmes.

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Les catastrophes naturelles peuvent exacerber la vulnérabilité des femmes face à la violence et à l’exploitation. Les déplacements, le stress et le traumatisme vécus par les victimes d’actes de violence peuvent intensifier les facteurs de risque existants.

Le déplacement de peuples autochtones suite à un changement climatique et à des catastrophes environnementales peut avoir des conséquences violentes. Selon les études et les rapports du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la violence à l’égard des femmes, ses causes et conséquences, et du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, la dépossession forcée de leurs terres ancestrales peut mener à la violence, particulièrement à l’encontre des femmes et des filles autochtones, y compris des actes de violence sexuelle, des homicides et des disparitions.

Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au
développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie
avec la nature.

Les femmes ont un rôle fondamental à jouer dans l’adoption de
modes de consommation, de production et de gestion des ressources naturelles durables et écologiquement rationnels, comme en ont convenu la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement et la Conférence des Nations Unies sur la population et le développement, et comme il ressort de l’ensemble du programme Action 21.

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C’est au cours des 10 dernières années que l’on a réellement pris conscience de l’épuisement des ressources, de la dégradation des écosystèmes et des risques que représentent les substances polluantes.

Cette détérioration entraîne la destruction d’écosystèmes fragiles, contraignant certaines communautés, et des femmes en particulier, à renoncer à des activités productrices et faisant peser une menace de plus en plus sérieuse sur la sécurité et la salubrité de l’environnement.

La pauvreté et la dégradation de l’environnement sont étroitement liées.

Alors que la pauvreté est à l’origine de certaines contraintes s’exerçant sur l’environnement, les schémas abusifs de consommation et de production, en particulier dans les pays industrialisés, sont la cause principale de la dégradation persistante du milieu; une telle situation ne laisse pas d’être préoccupante car elle contribue à aggraver la pauvreté et les déséquilibres.

L’élévation du niveau de la mer, consécutive au réchauffement de la planète, constitue une menace grave et immédiate pour les populations des pays insulaires et des zones côtières.

L’utilisation de substances qui appauvrissent la couche d’ozone, telles que les
produits contenant des chlorofluorocarbures, des halocarbures et des bromures de méthyle (à partir desquels sont fabriqués les plastiques et les mousses) a de graves répercussions sur l’atmosphère, car elle a pour effet de permettre aux rayons ultraviolets nocifs d’atteindre la surface terrestre en quantités
excessives.

Ceci nuit gravement à la santé des populations et entraîne notamment
une forte incidence des cancers de la peau, des lésions oculaires et
l’affaiblissement du système immunitaire.

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Les femmes peuvent faire et font la différence. Bien souvent non reconnues, les femmes jouent pourtant un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes fragiles, dans l’accompagnement des familles victimes de catastrophes naturelles et dans la gestion juste, efficace et durable des ressources naturelles. Bien que les femmes aient prouvé leurs compétences en matière de gestion des ressources naturelles et leur capacité d’adaptation au changement climatique, leurs contributions ne sont généralement ni reconnues ni appréciées à leur juste valeur.

Près de 20 ans plus tard, on note des progrès sensibles dans la participation des femmes et les gouvernements font de plus en plus appel à leur expertise et à leur leadership au moment de prendre des décisions clés sur l’environnement. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire pour encourager l’implication des femmes dans le processus décisionnel et garantir un avenir meilleur pour toutes et tous. À cette fin, les Nations Unies œuvrent à placer les femmes à l’avant-garde du développement durable et s’emploient à faire face au changement climatique.

Tous les États et tous les peuples coopéreront à la tâche essentielle que
constitue l’élimination de la pauvreté, condition sine qua non du développement durable, afin de réduire les disparités du niveau de vie et de mieux satisfaire les besoins de la majorité des individus dans le monde.

Les cyclones, typhons et autres catastrophes naturelles, ainsi que la destruction des ressources, la violence, les déplacements de populations et autres conséquences résultant des guerres et des conflits, notamment des conflits armés, de l’utilisation et des essais d’armes nucléaires, et de l’occupation étrangère, peuvent aussi contribuer à la dégradation de l’environnement.

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La détérioration des ressources naturelles contraint certaines communautés, et les femmes en particulier, à renoncer à des activités génératrices de revenus pour effectuer davantage de tâches non rémunérées.

Dans les zones urbaines comme dans les zones rurales, la dégradation de l’environnement a des répercussions négatives sur la santé, le bien-être et la qualité de la vie de l’ensemble de la population, notamment des filles et des femmes de tout âge.

Il faudrait reconnaître le rôle des femmes rurales et des travailleuses du secteur agricole et prêter une attention particulière à leur situation partout où, en leur ouvrant l’accès à une formation, à la terre, aux ressources naturelles et aux facteurs de production, au crédit, à des programmes de développement et à des structures coopératives, on peut les aider à participer davantage au développement durable.

L’exposition à des risques écologiques au foyer et au travail peut avoir une incidence disproportionnée sur la santé des femmes parce que leur réaction aux effets toxiques des divers produits chimiques est différente de celle des hommes.

La santé des femmes est particulièrement menacée dans les zones urbaines comme dans les zones à faible revenu où il existe une forte concentration d’établissements industriels pollueurs.

Les femmes assurent la subsistance de leur famille et de leur communauté en
gérant et utilisant judicieusement les ressources naturelles.

En tant que consommatrices et productrices et parce qu’elles prennent soin de leur famille et éduquent leurs enfants, en raison aussi du souci qu’elles ont de préserver la qualité de la vie pour les générations présentes et futures, les femmes ont un rôle important à jouer dans la promotion du développement durable.

Les gouvernements se sont engagés, à définir un nouveau
modèle de développement qui mette l’accent à la fois sur la durabilité de
l’environnement, sur l’égalité entre les sexes et sur la justice non seulement
entre les membres d’une même génération, mais d’une génération à l’autre.

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Les femmes ne sont généralement pas associées à la formulation des politiques ou à la prise de décisions dans le domaine de la gestion, de la préservation, de la protection et de la régénération des ressources naturelles et de l’environnement, et les organes de décision, les établissements d’enseignement et les organismes liés à la protection de l’environnement continuent bien souvent à faire peu de cas de leur expérience et de leurs compétences en matière de promotion et de surveillance de la gestion des
ressources naturelles.

Les femmes ont souvent joué un rôle moteur ou précurseur : elles ont promu
une éthique écologique et réduit la production de déchets et le gaspillage en
réutilisant et en recyclant les ressources.

Elles peuvent avoir une grande influence sur les décisions prises pour favoriser les modes de consommation viables.

En outre, les femmes ont contribué à la gestion de l’environnement au
niveau local, là où une action décentralisée est aussi nécessaire que décisive,
en menant des campagnes dans les communautés et auprès des jeunes en faveur de la protection de l’environnement.

Les femmes, en particulier dans les populations autochtones, sont conscientes de l’interdépendance des éléments qui composent le milieu naturel et savent gérer des écosystèmes fragiles.

Dans de nombreuses communautés, les produits de subsistance — y compris ceux de la mer — sont essentiellement dus au travail des femmes; elles jouent ainsi un rôle essentiel dans l’alimentation et la nutrition, l’amélioration des moyens de subsistance, le secteur informel et la protection de l’environnement.

Dans certaines régions, les femmes sont généralement les membres les plus stables de leur communauté, car les hommes vont souvent travailler au loin, laissant aux femmes le soin de préserver l’environnement et d’assurer une répartition adéquate et viable des ressources dans leur foyer et leur communauté.

FAITS EN BREFFAITS EN BREF

Le saviez-vous ?

  • Quelque 2,5 milliards d’individus, dont les deux tiers vivent en Asie, et un quart en Afrique subsaharienne, n’ont toujours pas accès à des installations sanitaires améliorées et 748 millions d’individus sont sans eau potable.
  • Si l’on y réfléchit bien, cela représente une part importante de la population mondiale (plus de 7 milliards, au cas où vous vous posiez la question !)
  • Ce n’est pas tout : Les femmes et les filles sont affectées de manière disproportionnée.
  • C’est à dire ? Les distances parcourues, en particulier dans les zones non protégées, pour aller chercher de l’eau, et le manque de toilettes privées et sûres rendent les femmes et les filles vulnérables à la violence. Ceci peut également présenter un obstacle à l’éducation des filles et empiéter sur le temps passé à des activités génératrices de revenus.
  • Dans les pays en développement, ce sont également les femmes et les filles à qui revient la principale charge de la collecte de l’eau. En effet, une étude portant sur 25 pays d’Afrique subsaharienne a révélé que 71 pour cent de celles et ceux qui vont chercher de l’eau dans la région sont des femmes et des filles, et on estime que les femmes consacrent 16 millions d’heures par jour à puiser de l’eau (contre 6 millions d’heures pour les hommes).
  • Nous avons fait le calcul : 1 million d’heures = 114 années = plus d’un siècle ! Ce qui, multiplié par 16… QUOI ?!
  • La prochaine fois que vous prendrez un verre d’eau ou que vous irez aux toilettes, gardez à l’esprit que :
  • Les solutions de développement durable peuvent améliorer considérablement la vie des femmes et des filles.
  • Alors, qu’attendez-vous ? Mettons-nous au vert ! Autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité : Imaginez !

Sources:

RESSOURCES :

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