
En pleine période de confinement, les tensions peuvent monter rapidement, difficile de garder son calme avec ses enfants. Comment éviter les dommages collatéraux ?
Tu as tendance à sortir de tes gonds de plus en plus facilement, à dire des choses que tu regrettes ensuite, à laisser s’échapper claques ou fessées. Tu te dis que la situation ne peut plus durer !
La suite de l’article va t’intéresser.
Qu’est ce qui fait que ce comportement que tu ne désires pas prend le dessus ? Comment ne plus en arriver à ces situations extrêmes que tu détestes ? Comment éviter que ça se reproduise ?
Le confinement nous oblige à rester chez nous et à nous couper de tout lien social. Plus les semaines passent plus c’est difficile à gérer. A vivre les uns sur les autres on arrive parfois à ne plus se supporter.
Nous sommes des êtres humains, nous ne sommes pas parfaits, des débordements peuvent vite arriver.
Dans cette période de confinement, la présence H24 pèse sur les familles et c’est bien normal. Quand on doit assumer les taches ménagères, le télétravail, l’école à la maison, la gestion des enfants, les repas … La charge mentale pointe rapidement le bout de son nez. Sans oublier que nous vivons une période assez anxiogène et pour le moment on ne sait pas jusqu’à quand !
Normal, avec un mélange d’anxiete et de fatigue, c’est suffisant pour exploser. Malheureusement on peut vite occasionner des dommages collatéraux. Et ceux qui vont être en 1ère ligne, c’est soit notre mari, soit nos enfants, soit les deux. Et par répercussion nous allons en souffrir et en subir aussi les conséquences.
Des problèmes déjà présents
Mais il ne faut pas se voiler la face, le confinement exacerbe les problèmes que nous avions déjà avant. Sauf qu’avant on pouvait sortir, se changer les idées, faire des choses qui nous font oublier nos soucis et nos problèmes quotidiens. Mais maintenant qu’on nous prive de tout ça, c’est une autre histoire.
On imagine le nombre de divorces qu’il va y avoir après cette période de confinement.
Mais le pire aujourd’hui ce sont d’en arriver aux violences conjugales ou aux maltraitances des enfants.
Tu te dis peut-être qu’avant d’en arriver là il y a de la marge, mais parfois on use de ces violences psychologiques sans même s’en rendre compte. Et là ça fait des dégâts si ces violences s’installent dans la durée.
Des violences inconscientes
On appelle VIOLENCE EDUCATIVES ORDINAIRES. Les violences physiques ou psychologiques qu’on peut infliger aux enfants. Hurler, crier, donner des claques ou des fessées sont des violences éducatives ordinaires.
Moquerie, jugements, menaces, cris, punitions, indifférence, retrait d’amour, amour conditionnel, contrôle, manipulation” sont d’autres formes de violences, cette fois psychologiques, tout aussi répandues.
Le moment où il faut appuyer sur PAUSE !
Mais quand notre journée et celle de nos enfants se résume à ce type d’échange et de relations, c’est là qu’il faut mettre PAUSE !
Pour le bien-être de tous ! Car nous avançons droit dans le mur, c’est à dire vers un burn out parental et des dommages collatéraux. Qui dit burn out dit souffrance pour toi, pour tes enfants et pour ton mari.
Alors il faut soit se faire aider, soit arriver à se remettre en question et mettre en place un changement.
Tu sais mieux que quiconque ce qui t’amène à crier, à sortir de tes gonds, à arriver à dire des choses que tu vas regretter, à frapper peut-être et culpabiliser après. Faire un travail sur ce point de départ te permettra d’y voir plus clair.
Si tu en ressens le besoin je peux t’aider à cheminer dans ce sens.
En attendant voici quelques pistes concrètes qui te permettront de bouger les choses.
1) Respecter nos besoins :
– le besoin de repos
Pour se préserver, nous devons veiller à se coucher à une heure convenable. Garder un rythme régulier va nous aider. Pour bien s’endormir on essaie de limiter les écrans le soir. (Au moins 2 heures avant l’heure du coucher)
Manger équilibré va favoriser une meilleure digestion et donc un meilleur sommeil.
Si c’est nécessaire, obliger tout le monde à faire un temps de repos, un temps de sieste après la pause déjeuner.
On peut créer ensemble un planning qui aidera chacun à y trouver son rythme.
Tu peux acheter un exemple de mon magazine que j’ai créée pour toi ou ton enfant.
– Le besoin de prendre soin de soi
Fais-toi couler un bain avec de la mousse, mets des bougies, lis un bon bouquin, cuisine ou motive-toi pour une séance de sport,
Fais en tout cas quelque chose qui te fait du bien.
Se ressourcer de l’intérieur va nous permettre d’être plus patient et donc plus bienveillant au moment ou il faudra gérer une situation qui nous agace.
– le besoin de partage
Quand on est confiné on peut vite se sentir éloigné de notre famille et de nos amis. Tu sais c’est la grande mode des apéros en Visio. Ça peut être l’occasion de s’y mettre !
Avec les grands-parents, la famille ou les amis, ça fait du bien de discuter avec d’autres personnes.
On a besoin de se reconnecter aux personnes qui nous entourent et qui font partie de nos vies.
Je t’invite à lire également “les 5 besoins fondamentaux à connaitre”
2) Prendre soin de son couple
Lorsqu’on se sent à bout, c’est souvent aussi qu’on manque d’affection et d’une relation complice avec son mari. Il faut alors travailler cette relation.
Instaurez-vous des moments à 2, un petit repas après le diner/coucher des enfants.
Le confinement est aussi le moment de partager quelque chose ensemble : apprendre une nouvelle danse, faire une séance de fitness … Il y a plein de tutos et lives qui tournent sur les réseaux sociaux.
3) Se reconnecter à ses enfants
Comme on est présent H24 on a l’impression d’être présent pour ses enfants. Mais cette présence n’est pas suffisante à partir du moment où on ne partage pas un temps qualitatif avec notre enfant.
C’est par exemple le moment d’organiser une bataille de polochon (en plus ça va répondre au besoin de bouger de tes enfants)
Ou de s’installer en famille pour faire un jeu de société.
Si tu as la chance d’avoir un espace suffisamment grand tu peux aussi organiser une partie de cache-cache.
4) Avoir des objectifs
Avoir des objectifs aide aussi à tenir dans la durée. Que ce soit des objectifs de travail ou d’activités, ça va nous aider à garder le cap et la motivation. Attention ces objectifs doivent être réalistes et réalisables pour ne pas être déçue à la fin.
Si tu as besoin d’aller plus loin et reprendre en main ton quotidien, laisser vous allez, clique ici
1 thought on “Le peu qu’ils ont vécu leur fut grand avantage Et les dommages collatéraux”
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