L’art moderne, c’est ce qui arrive quand les peintres cessent de regarder les femmes et pensent qu’ils ont une meilleure idée.

O ! Prolétaires, si vous voulez être libres, cessez d’être injustes. Avec la science moderne, avec la conscience qui, elle, n’a pas de préjugés, dites : Egalité entre tous les hommes. Egalité entre les hommes et les femmes. Ascension de toute la race humaine, unie dans la justice, vers un avenir meilleur.

L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective.

L’Histoire moderne a montré que l’utopie est mère de toutes les dictatures.

Parfois la vie ressemble à une balle perdue, Dans le système moderne se noie l’individu.

Le plus grand succès de notre civilisation moderne est d’avoir su mettre au service de ses dirigeants une incomparable puissance d’illusion.

La paternité moderne est fragilisée par le fait que, désormais, la femme peut accéder aux mêmes fonctions que l’homme, tout en mettant les enfants au monde.

Derrière cette femme forte se cache beaucoup de personnalité. Derrière cette personnalité se cache des mondes magnifiques. Derrière ces mondes se cache la paix, donc le bonheur.

C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète.

J’écris sur des femmes qui ont trouvé la force de surmonter leurs difficultés. Elles ne sont pas sauvées par un prince sur un cheval blanc. En ce sens, j’écris un peu sur moi.

Seules les femmes qu’on ne désire pas nous conduisent au respect des usages et à la retenue !

Les femmes ont la langue flexible ; elles parlent plus tôt, plus aisément et plus agréablement que les hommes. On les accuse aussi de parler davantage : cela doit être, et je changerais volontiers ce reproche en éloge ; la bouche et les yeux ont chez elles la même activité, et par la même raison. L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de connaissance, et l’autre de goût ; l’un doit avoir pour objet principal les choses utiles, l’autre les agréables. Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de la vérité.

On dit que les femmes rêvent de dangers qui menacent ceux dont elles prennent soin et les hommes des dangers qui les menacent eux-mêmes.

Le combat des femmes qui écrivent consiste davantage à se libérer de ce qui entrave leurs pensées que des limites imposées par leur liberté de mouvement.

Souvent, les femmes ne veulent pas admettre qu’elles aiment la mode. Et pourtant, la mode fascine tout le monde, du chauffeur de taxi au méga-intellectuel. Je me suis souvent demandé pourquoi. Je ne connais pas la réponse.

Les droits des femmes ne sont pas seulement une cause ; c’est aussi une affaire personnelle. Ce n’est pas seulement à propos de nous ; c’est également à propos de moi et toi. Rien que nous deux.

Une femme est comme une étoile, l’homme est comme le ciel, quand le ciel est dégagé l’étoile scintille, mais quand le ciel est encombré de nuages, l’étoile disparaît.

Rien de plus lointain qu’une femme qui s’installe dans un nouvel amour. Une extraterrestre, un doux monstre distrait dont le visage, proche et déjà méconnaissable, provoque une attirance exacerbée, torturante et vaine.

Les femmes, elles, vivent en couple parce qu’elles ne savent pas qu’elles sont fortes. On leur a mis dans la tête qu’elles avaient besoin d’un homme alors que ce sont eux qui ont besoin d’elles. Elles découvrent leur force au moment du divorce, en voyant que leurs hommes s’écroulent. Ils sont tellement au bord du gouffre qu’ils se remettent tout de suite avec une autre femme.

Le chat telle la femme marque son territoire de ses griffes sur ton dos, mais contrairement au chat, la femme le fait aussi sur ton coeur !

La femme est la plus belle merveille du monde lorsqu’un homme daigne la contempler avec les yeux de l’amour.

La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité ; les singularités qui la spécifient tirent leur importance de la signification qu’elles revêtent ; elles pourront être surmontées dès qu’on les saisira dans des perspectives nouvelles ; ainsi on a vu qu’à travers son expérience érotique, la femme éprouve – et souvent déteste – la domination du mâle : il n’en faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.

 Vous aimez les femmes ? Dit Marie. – Vous me plaisez beaucoup, dit Simon. – Ah ! dit Marie, je veux dire les autres femmes, les femmes en général. – Qu’est-ce que les hommes feraient sans elles ? dit Simon Fussgänger. Et que feraient les femmes sans les hommes ? Le monde avance et survit parce qu’il y a des hommes et des femmes et parce qu’ils font des enfants. Il n’y aurait plus de monde s’il n’y avait plus d’enfants. Pour vous, qui n’êtes pas immortels, l’amour remplace l’éternité.

La femme qui redoute d’être mère, qui préfère la finesse de sa taille et les joies bruyantes de l’hiver aux gloires cachées de la maternité, peut être la plus charmante femme du monde aux flambeaux et sous l’éclat des bougies ; mais, a la face du soleil vivifiant, devant la nature incessamment féconde, c’est un monstre.

Même si on prouve aux femmes que tous les hommes sont des menteurs, elles admettront toujours une exception pour le seul homme sincère : celui qui leur dit qu’il les aime, et qu’elles sont belles à voir.

La femme rêve toujours, elle rêve de ce qu’elle ignore, de ce qu’elle soupçonne, de ce qu’elle devine. Après le premier étonnement de la première étreinte, elle se reprend à rêver. Elle a lu, elle lit. À tout instant des phrases au sens obscur, des plaisanteries chuchotées, des mots inconnus entendus par hasard lui révèlent l’existence de choses qu’elle ne connaît point. Si d’aventure elle pose en tremblant une question à son mari, il prend aussitôt un air sévère et répond : « Ces choses-là ne te regardent pas. » Or elle trouve que ces choses la regardent tout autant que les autres femmes. Quelles choses, d’ailleurs ? Il en existe donc ? Des choses mystérieuses, honteuses, et bonnes, sans doute, puisqu’on en parle tout bas avec un air excité. Les filles, paraît-il, tiennent leurs amants au moyen de pratiques obscènes et puissantes. Quant au mari, qui les connaît bien, ces choses, il n’ose pas les révéler à sa femme dans le mystère du tête-à-tête nocturne, parce qu’une femme épousée c’est différent d’une maîtresse, sacrebleu ! et parce qu’un homme doit respecter sa femme qui est ou qui sera la mère de ses enfants. Alors comme il ne veut pas renoncer aux choses qu’il n’ose point faire légitimement, il va chez quelque impure et s’en donne.

L’homme et la femme ne s’aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis, parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n’y a pas de sécurité en amour, car chacun pense qu’il doit dissimuler qu’il ne peut être aimé tel qu’il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c’est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c’est une vérité qui s’impose. L’amitié est nue, l’amour fardé.

Quand une femme se remarie, c’est parce qu’elle a détesté son premier mari. Quand un homme se remarie, c’est parce qu’il a adoré sa première femme. Les femmes tentent leur chance ; les hommes risquent la leur.

Il ne sait rien des femmes. Il ne sait pas qu’elles peuvent faire leur maison dans la main de l’homme, pour peu qu’elle leur soit tendue. Il ne sait pas qu’elles sont capables de marcher jusqu’au bout du monde pour un regard qui les fasse vivre. Il ne sait pas qu’elles savent attendre… Les hommes vont, les femmes attendent. Jusqu’au fond des fonds de l’espérance elles attendent. Jusqu’à la haine même. Et quand la haine vient aux femmes, que Dieu protège ceux qui les ont bafouées.

Elle n’était pas une femme romantique. Non. Elle était une femme seule qui avait des rêves. Et elle rêvait d’être avec quelqu’un. Elle cherchait une épaule contre laquelle se caler, une bouche à embrasser, un bras auquel se pendre pour traverser la rue quand les voitures klaxonnent, une oreille attentive pour y verser des confidences idiotes, quelqu’un avec qui regarder Eatsenders à la télé. Le genre de feuilleton crétin qu’on regarde justement quand on est amoureux, donc stupide.

Quand un homme et une femme sont assis face à face sans parler, c’est que des instants se préparent.

Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ; aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé, elle élève le coeur et calme la souffrance, comme un esprit des cieux sur la terre exilé.

Seules les femmes sont réalistes ; elles n’ont qu’un but dans la vie : opposer leur réalisme à l’idéalisme extravagant, excessif, parfois éthylique des hommes.

L’action des femmes n’a jamais été qu’une agitation symbolique ; elles n’ont gagné que ce que les hommes ont bien voulu leur concéder ; elles n’ont rien pris : elles ont reçu. C’est qu’elles n’ont pas les moyens concrets de se rassembler en une unité qui se poserait en s’opposant. Elles n’ont pas de passé, d’histoire, de religion qui leur soit propre ; et elles n’ont pas comme les prolétaires une solidarité de travail et d’intérêts ; il n’y a pas même entre elles cette promiscuité spatiale qui fait des Noirs d’Amériques, des Juifs des ghettos, des ouvriers de Saint-Denis ou des usines Renault une communauté. Elles vivent dispersées parmi les hommes, rattachées par l’habitat, le travail, les intérêts économiques, la condition sociale à certains hommes – père ou mari – plus étroitement qu’aux autres femmes.

La femme connaît mieux l’homme que l’homme ne connaît la femme. L’amour ayant été chez tous les peuples la principale, presque l’unique affaire du sexe faible, il n’est pas étonnant qu’il y ait porté toute son intelligence et ce merveilleux don d’observation qui lui est propre. Là où les hommes, fatigués d’agir au dehors, ont cherché l’oubli des choses, les femmes en ont cherché l’explication. Elles se sont plu à surprendre, dans l’ivresse des sens et de la raison, le secret de la nature masculine, parce que de ce secret dépendait souvent toute leur destinée. Il y a eu toujours jusqu’ici, il y aura longtemps encore, un peu de Dalila dans chaque femme.

Ce que les femmes veulent, c’est avoir à elles tout ce qui constitue l’identité d’un homme. De leur amant, elles veulent faire leur enfant. Elles veulent se glisser dans les nerfs, dans l’esprit, dans la religion, dans la conscience de l’homme afin qu’il n’y ai pas en lui un seul recoin où elles ne se sentent pas chez elles.

En tant que femme je n’ai pas de pays. En tant que femme je ne désire aucun pays. Mon pays a moi, femme, c’est le monde entier.

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