
La France a été à l’origine notamment d’un changement au niveau des robes dans les autres pays, elle a inspiré le monde grâce à son style à la française. Voyons voir plus en détail comment la France a réussi à créer un impact de la mode française sur la mode internationale.
Au dix-huitième siècle, la France a réussi à se faire une place dans le monde de la mode pour se hisser parmi les pays les plus forts d’Europe dans ce domaine. L’Espagne et la Grande-Bretagne, ont réalisé un parcours similaire. Depuis lors, ces pays ont changé le style de leur robe, et il faut savoir que les vêtements qu’ils utilisaient provenaient pour la plupart du style français. C’est pourquoi on entends dans de nombreux pays européens que la France a été l’un des pays précurseurs de la mode en ce qui concerne les robes.
C’est les soldes et tu viens de faire chauffer ta carte bleue? Bouge pas, j’ai de quoi te faire culpabiliser un peu. Parce que oui Madame, les conséquences de l’industrie de la mode sur l’environnement sont bien réelles. Et la traditionnelle période des soldes où règne la surconsommation et l’hystérie n’arrange rien.
A l’instar des fast-foods, il existe le même phénomène pour les fringues : le fast-fashion, autrement dit, l’art de produire des collection de vêtements en masse et qui ne durent pas. Alors oui, tu as l’impression de faire des bonnes affaires tant les coûts sont attrayants, il n’y a pas à dire, 10 euros les trois paires de jeans, ça vaut le coup, mais à quel prix pour la planète ?
Quels sont les impacts de la mode sur l’environnement ?
Sache-le tout de suite, 25% des substances chimiques et bien toxiques mondialement produites sont destinées à traiter les textiles, ce qui place cette industrie sur le podium des plus polluantes juste après le pétrole. Belle entrée en matière non?
Les impacts de la mode sur l’environnement se déclinent à plusieurs niveau. De la production du textile, à l’assemblage du vêtement, en passant par sa mise en rayon jusqu’à sa triste destinée qu’est de finir en lambeaux au fin fond d’une poubelle. En somme, le textile pollue tout au long de sa vie.




La production du textile
Un tissu peut être fabriqué à partir de fibres naturelles issues d’une plante ou d’un animal, de matières synthétiques issue de la pétrochimie, ou à partir de fibres artificielles à base de végétaux transformés chimiquement. Bonne nouvelle, aucun des trois n’est sans conséquence pour notre belle planète. Le sujet est vaste, aussi, je vais tâcher de m’attarder ici sur les textiles les plus utilisés.
Les textiles naturels
Le coton
39% des vêtements en fibres naturelles sont en coton. Autant dire qu’il a su se faire une place. Le hic, c’est que pour cultiver convenablement du coton, il faut beaucoup de chaleur, de soleil et d’eau. Beaucoup, beaucoup d’eau. 20 000 litres pour produire 1 kilo de coton. Ce qui attire inévitablement les insectes qui se font un malin plaisir à attaquer nos chers plants de coton. Du coup, que font les cultivateurs à ton avis ? Pesticides. Il semblerait même qu’un quart des pesticides produits dans le monde soient destinés à la culture du coton, rends-toi compte. Ajoute à ça, les herbicides, les engrais… L’appel est fait, tout le monde est là.
Vient le temps de la récolte où, pour séparer les fibres de ses feuilles, sont utilisés des produits là encore bien toxiques.
COMMENT LA MODE FRANÇAISE SE VOIT À L’ÉTRANGER ?




COMMENT LA MODE FRANÇAISE SE VOIT À L’ÉTRANGER ?
De nombreux designers se sont inspirés de la mode française pour concevoir leurs propres dessins et croquis et créer de nouvelles tendances. Les bases restent donc françaises même pour les créateurs internationaux. Les écoles françaises de créations et de mode sont extrêmement bien réputées à l’étranger tant le talent y est reconnu. La commercialisation des dessins français est alors observée un peu partout dans le monde comme un excellent point de référence, ce qui signifie que la mode française est perçue à l’étranger comme précurseurs en termes de style et de dessins.
Les défilés français n’échappent pas à cette notoriété internationale, et sur les plus grands défilés français on peut admirer des collections provenant des meilleurs créateurs du monde qui sont alors présentés sur le territoire français.
LA MODE À LA FRANÇAISE, LE REFLET DE SON IDENTITÉ




La mode française a cela d’exceptionnel qu’elle prône l’identité à travers son style vestimentaire. En effet, il y a une excellente relation entre la robe et la mode par exemple. Les vêtements que nous choisissons de porter peuvent être une façon d’exprimer notre attitude et notre identité, c’est une façon de dire quelque chose à propos de nous sans ouvrir la bouche. On considère que grâce à notre robe à la française, nous pouvons manifester notre sens de l’humour, notre identité, notre genre, et même notre façon de penser.
La génération du 21ème siècle s’appelle une génération de consommateurs qui ne s’intéresse que très peu à l’histoire des marques et de l’entreprise. Ainsi, les jeunes consommateurs français comme étrangers, très adeptes de la mode à la française, cherchent plutôt à accorder les marques à leur façon de vivre qu’à comprendre l’histoire derrière.
Le lin et le chanvre
Contrairement au coton, le lin et le chanvre sont des plantes assez faciles à cultiver et ne nécessitent pas l’utilisation d’engrais et de pesticides à outrance. En principe, ce sont des cultures assez écologiques.
C’est au niveau du traitements des fibres que le bât blesse puisque vont être utilisés pas mal d’eau et de produits chimiques.
La laine, la fourrure, le cuir bref, les animaux
Je n’ai pas besoin de te faire un dessin pour t’expliquer que porter de la peau de bête n’est pas franchement éthique. Pour être honnête, je ne pige pas bien le principe et trouve ça même honteux.
Hormis ce point qui n’engage que moi, la culture de ce type de textile nécessite, encore une fois, la consommation de beaucoup d’eau, d’engrais et de pesticides, histoire de cultiver des bonnes vieilles céréales bourrées d’antibiotiques et d’hormones destinées à alimenter les bêtes. Sans oublier la consommation d’énergie, les produits chimiques des tanneries et bien entendu la maltraitance animale qui va avec dans certains cas, comme ces pauvres petits lapins qu’on dépoile à vif afin de te proposer de “jolis” pulls angora par exemple.
Les textiles synthétiques
Comme évoqué plus haut, les fibres synthétique sont généralement issues des industries pétrolières. Parmi elles, on retrouve le Polyester, le Polyamide, le Polyuréthane, l’Élasthanne, l’Acrylique, pour ne citer qu’eux.
Les textiles à base de pétrole font partie des plus utilisés dans le monde. Non biodégradable, leur processus de production est très polluant. Engrais, pesticides et travail au sol, nécessitant l’utilisation de beaucoup d’énergie, impliquent des émissions de gaz à effet de serre et un bilan carbone pas franchement funky.
Mauvais point pour la planète donc, mais également dangereux pour la santé de ceux qui portent ce type de matière, en raison de l’utilisation de certains colorants allergisants, de métaux lourds, de nonylphénols, additifs et phtalates (perturbateurs endocriniens bonjour !), tous potentiellement susceptibles de pénétrer l’organisme.
Et les impacts de la mode sur l’environnement ne s’arrêtent pas là !
La mode représente un concept essentiel pour comprendre l’économie et la société contemporaines. Celle-ci est pourtant sujette en France à des représentations contrastées : laudatrices, parce qu’elle renvoie à une réalité brillante de la tradition française, mais parfois, réprobatrices, car elle peut être assimilée à un univers futile. Il s’agit ici de dépasser ces images l’importance de la mode, que mettront en évidence trois angles d’analyse : le périmètre de l’économie de la mode, la place de la mode au sein des industries créatives et la mode en tant que système.
Vous êtes du genre à vous préoccuper du regard des autres ? Quand vous n’êtes pas devant la glace, vous êtes au téléphone en train de discuter de vos nouvelles fringues avec vos amis ? De nos jours, beaucoup de jeunes s’habillent non pas pour eux mais surtout pour les autres. L’apparence physique est un élément très important dans la vie des jeunes. Ils se doivent faire bonne impression pour arriver à se faire accepter par des groupes d’amis branchés. Ce désir constant de vouloir s’intégrer et de vouloir se faire remarquer par tous, dérive de la superficialité.
Certaine d’entre eux ont entre 11 à 13 ans et portent déjà un gilet bedaine ou ont souvent un bijou dans leur nombril percé, des tatouages sur le corps, des jeans super taille basse, du maquillage abondant et des souliers à talon qui leur donnent un déhanchement provocant. Elles ont encore l’âge de ‘jouer à la madam ou au beau gosse’ mais y jouent pour vrai. La consommation de vêtements ou d’ accessoires de mode est de plus en plus importante pour certains ados. Le style vestimentaire est devenu aujourd’hui un moyen d’expression et d’intégration par la jeunesse.
? »Dis-moi comment tu t’habilles, je te dirai qui tu es »
Malgré les avantages qu’il présente,il a aussi des dangers … Alors, le style vestimentaire est-il une traduction ou trahison de soi ?
C’est la philosophie de la plupart des jeunes. Ces derniers sont constamment jugés par leur apparence physique. Pour éviter l’exclusion, il faut se fondre dans le groupe, appartenir à une tribu, comme on le dit … les jeunes se laissent prendre à cet univers de la mode là ou la plupart du temps les préjugés règnent en maître. Dans les collèges, un élève peut être rejeté par ses camarades parce qu’il n’est manifestement pas dans le coup. «Mieux vaut ne pas se frotter aux ringards, » disent-ils. Ne voulant pas faire l’objet des critiques de leur entourage, les jeunes préfèrent suivre le trend et porter des vêtements comme les autres, qui finalement ne leurs correspondent pas toujours.
À force d’être trop porté à l’extérieur et de vouloir ressembler aux autres, en fin compte on devient ce que l’on nous montre au lieu d’être soi-même. Certes dans la société d’aujourd’hui il n’est pas toujours évident quand on est jeune d’assumer sa propre vision des choses ou d’assumer un style vestimentaire différent de celui des autres ou de chercher son propre style, par peur de se faire rejeter par les autres.
Séduction à tout prix
À l’âge où le corps se transforme, les jeunes filles fières de leurs formes mettent des t-shirts près du corps. La mode vestimentaire est aussi un marqueur sexuel. Les jeunes, qui souhaitent séduire vont utiliser la mode comme moyen d’attirer le regard de l’autre et tester sa capacité de plaire à l’autre sexe.
À 15 ans, Sarah est une grande passionnée de la mode. Sa priorité est de séduire. « J’aime qu’on me trouve belle, j’adore me faire remarquer. Je ne m’habille pas seulement pour moi-même mais également pour plaire aux autres, » confie-t-elle. Sarah soutient qu’elle dépense tout son argent de poche à s’offrir des vêtements, des chaussures et des accessoires. « Impossible de résister si je veux quelque chose je ferai en sorte de l’avoir, » dit-elle. Et pour cela, Sarah montera des stratagèmes auprès de ses parents pour arriver à ses fins. Mais attention, il n’y pas seulement les filles qui cherchent à plaire à travers la mode. Johnny 17 ans n’hésite pas à dépenser des sommes exorbitantes dans des vêtements et des chaussures de marque « C’est un peu ma tactique pour impressionner les filles, » dit-il, avec un brin d’humour.
Méfiez vous…
Si la mode apporte aux jeunes, même en y associant quelques réserves, elle peut aussi avoir des conséquences plus négatives. En premier lieu, la mode peut créer des tensions au sein de la famille. Par exemple, Si l’adolescent adopte un look « babacool » ou Un style « gothique » il peut fortement déplaire aux parents qui chercheront à leur tour à imposer leur autorité. Ces tensions peuvent aller de simples échanges verbaux à des attitudes de rupture familiale.
Vouloir suivre la mode occasionne parfois de petits dégâts, comme appliquer, par exemple, la mode des cheveux lisses et frisés au risque de se brûler sa chevelure, ou utiliser des cosmétiques non compatibles avec une acné qui se développe alors encore plus… Mais parfois les conséquences peuvent être plus dramatiques. Les mannequins, les tops modèles ou les stars véhiculent auprès des jeunes filles, un culte de la minceur peu réaliste qui illustre bien ce propos. Les jeunes peuvent se priver de nourriture ou suivre des régimes drastiques pour se conformer à cette image, jusqu’à souffrir d’anorexie avec des répercussions sur leur croissance, voire sur leur vie. De plus, cette préoccupation peut créer un mal-être, devenir obsessionnelle, et donc entraîner des séquelles sur la santé mentale.




L’économie de la mode : production, distribution et consommation
Les corporations
Les premiers statuts des communautés de métiers parisiens, recueillis entre 1261 et 1265, sont consignés dans le livre d’Étienne Boileau, garde de la prévôté de Paris. Alfred Franklin, dans une étude intitulée Les Corporations ouvrières de Paris du XIIe au XVIIIe siècle. Histoire, statuts, armoiries (Firmin-Didot, Paris, 1884), en retrace l’historique. Jusqu’à l’abolition de ces corporations pendant la Révolution (1791), le client procède donc à l’achat des matériaux chez le drapier et le mercier avant de les confier au tailleur, dont la corporation ne s’organise qu’assez tardivement, au début du XVe siècle. Les fripiers forment un corps de métier influent, étant au cœur de la consommation vestimentaire. Installés à Paris dans la Halle au vieux linge, dans le quartier du Temple, ils rachètent aux élégants leurs vêtements et reprennent aux tailleurs leurs laissés-pour-compte. Le fripier, qui habille la moitié de la population, revend donc des vêtements usagés.
Ne travaillant que sur commande, les tailleurs détiennent le privilège d’habiller les hommes et les femmes jusqu’en 1675, date à laquelle un édit de Louis XIV accorde aux couturières le droit d’habiller les femmes. Mais la fabrication de la robe ou du vêtement de dessus et du corset reste le monopole du tailleur. À la fin du XVIIIe siècle, mille sept cents couturières sont recensées à Paris ; elles ont quatre spécialités : les vêtements de femmes, les vêtements d’enfants, le linge et les garnitures.
Élément principal de tout art du costume, la silhouette évolue au gré des variations économiques et des changements qui affectent notre vie. Il revient aux modes vestimentaires de s’accommoder tant bien que mal de cet impératif. Entre standardisation et personnalisation, la mode, traversée par l’idéal paradoxal d’un Beau non point intemporel mais éphémère, va mettre en avant ou au contraire dissimuler certaines parties du corps humain selon des tendances qui appartiennent à son histoire. De la nécessité au bien d’agrément, du paraître et du bien-être, de la rareté à la surconsommation, le prêt-à-porter et les accessoires reflètent à leur tour ces mutations. Depuis l’entreprise familiale de main-d’œuvre jusqu’à l’industrie mondialisée, la « confection » change de style au rythme des saisons. Associés aux vêtements, les accessoires, indispensables ou d’ornement selon leurs usages, influent sur les attitudes et les comportements.
Ce secteur en pleine expansion est fortement marqué par la mondialisation, tant au niveau économique et technique qu’esthétique.
A LIRE
Agréable a lire, merci pour cet bien article détaillé.
Waouh l’article est vraiment super, j’ai l’impression qu’il combine plusieurs de mes propres articles donc je partage totalement tes idées. J’aborde également le thème de l’environnement et de ce que représente la mode dans plusieurs de mes articles donc je pense que ça peut t’intéresser et il y a de quoi discuter de tous ça vu nos points communs. Et merci pour cette petite leçon d’histoire !
Merci beaucoup pour votre commentaire positif.