Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie. Comme chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, SOS homophobie. Dimanche 17 mai, Nancy célèbrera comme chaque année la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Depuis 2005, cette journée mobilise l’opinion publique sur les problèmes liés à l’homophobie et à la transphobie par le biais de colloques, de manifestations de rue ou d’événements artistiques. Dans le cadre du plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT, la DILCRAH s’associe à cette journée à travers le soutien à divers initiatives sur l’ensemble du territoire.
l’homophobie, la biphobie, la transphobie et l’intersexophobie), Équinoxe Nancy poursuit sa mobilisation en faveur de l’égalité des droits avec les moyens du bord.
La crise sanitaire qui frappe la société ne doit pas occulter la persistance de préjugés liés à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, comme le rappellent les témoignages de propos homophobes de voisins malveillants en période de confinement (voir article de presse joint), ou encore les quelques retours que nous avons de la situation des jeunes LGBTI en confinement avec des familles maltraitantes.
La Fédération LGBTI+ a lancé un appel national aux personnes LGBTI* pour renforcer leur visibilité lors de la période de confinement, alors qu’une campagne nationale est lancée sous le mot-dièse #MaFiertéContreLaHaine.
Équinoxe · Centre LGBTI+ de Nancy relaie cet appel à ses membres, à ses bénévoles, aux personnes LGBTI+ de la région Lorraine-Sud, ainsi qu’aux personnes qui soutiennent l’égalité des droits.
Nous proposons de pavoiser sa fenêtre d’un drapeau arc-en-ciel, symbole historique du mouvement LGBTI, ou de tout autre symbole militant (drapeau transgenre, lesbien, etc.). Nous espérons que cet appel à la visibilité sera entendu dans le contexte actuel de l’état d’urgence sanitaire, alors que toutes nos manifestations publiques sont annulées ou reportées, y compris la Marche des Fiertés qui devait se tenir le 6 juin à Nancy.
En 2018, les forces de police et de gendarmerie ont recensé 1 378 victimes d’infractions à caractère homophobe ou transphobe contre 1 026 en 2017 (+34,3 %). Ces chiffres témoignent de la persistance de l’homophobie et de la transphobie dans la société. Ils témoignent aussi de la plus grande propension des victimes à porter plainte. Cette hausse des actes anti-LGBT appelle à une vigilance accrue des pouvoirs publics et à une mobilisation plus forte de l’ensemble de la société. D’ici l’été prochain, le Gouvernement présentera un nouveau plan national de lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT pour les années 2019-2022.
Afin d’agir au plus proche des territoires en coopération avec les acteurs locaux de la lutte contre les LGBTphobies, les compétences des Comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (CORA) ont été étendues à la lutte contre la haine anti-LGBT (CORAH). Ces comités de vigilance présidés par les Préfets, associant les élus et les représentants du Défenseur des droits du département permettent tout à la fois d’apporter une réponse et de renforcer le maillage territorial de la lutte contre les LGBTphobies.
A l’automne dernier, une succession d’actes LGBTphobes avait donné lieu à un rassemblement important des acteurs de la société civile engagée dans la défense des droit des personnes LGBT. Pour agir au plus vite, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, Marlène SCHIAPPA, avait annoncé dès la fin du mois de novembre dernier une première série de mesures d’urgence mobilisant l’ensemble des pouvoirs publics et des ministères concernés.
Les dispositifs mis en place par l’Etat pour lutter contre la haine et les discriminations anti-LGBT ont ainsi été sensiblement renforcés :
– Les équipes de la DILCRAH ont été mobilisées pour intervenir dans l’ensemble des écoles de service public de façon à apporter aux futurs policiers et gendarmes, magistrats et professeurs les clés de compréhension nécessaires à la prévention et au signalement des actes de haine anti-LGBT. En lien avec les acteurs locaux, la DILCRAH soutiendra dès cette année la mise en place d’une ligne d’écoute pour les personnes LGBT en Guadeloupe.
– Déterminée à engager une démarche de fermeté vis-à-vis des auteurs d’actes racistes, antisémites et anti-LGBT, la ministre de la Justice, Nicole BELLOUBET, a adressé aux parquets une circulaire ad hoc incitant à la désignation d’un magistrat référent dans chaque juridiction, encourageant l’utilisation de procédures simplifiées, telles que les référés civils pour bloquer l’accès aux “sites haineux” et rappelant notamment l’importance de la peine de stages de citoyenneté.
Ce nouveau plan s’inscrit dans le prolongement du plan national 2017-2019, qui a acté l’élargissement des compétences de la DILCRAH et la mise à disposition d’une enveloppe dédiée de 1,5 million d’euros par an, dont 500 000 euros pour un appel à projets qui a permis de financer 292 projets gérés par les préfets et dédiés à la lutte contre la haine et les discriminations LGBTphobes en 2019.A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai 2019, Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, réaffirme la totale détermination du Gouvernement à faire reculer toutes les formes de haines et de discriminations à l’encontre des personnes LGBT+.
Ces efforts doivent se poursuivre. C’est pourquoi la Délégation interministérielle à la lutte le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) prépare actuellement le nouveau plan national de lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT en coopération avec l’ensemble des ministères et les associations mobilisées dans la lutte contre la haine anti-LGBT.
– Pour agir sur la prévention, le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse a accéléré le déploiement des interventions en milieu scolaire des associations engagées dans la lutte contre la haine anti-LGBT. Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse a par ailleurs engagé une campagne de sensibilisation contre les violences homophobes et transphobes à l’école.
Pour l’observateur un peu plus attentif, la situation est globalement bien différente : et à vrai dire, le XXème siècle a sans doute été une des périodes les plus violemment homophobes de l’Histoire : déportation dans les camps de concentration sous le régime nazi, goulag en Union soviétique, chantages et persécutions aux Etats-Unis à l’époque de McCarthy… Evidemment, tout cela peut sembler loin. Mais bien souvent, les conditions d’existence dans le monde d’aujourd’hui restent très défavorables.
Selon une opinion largement répandue dans les pays occidentaux, l’homosexualité serait aujourd’hui plus libre que jamais : partout présente et visible, dans la rue, dans les journaux, à la télévision, au cinéma, elle serait même tout à fait acceptée, ce dont témoignent apparemment les récentes avancées législatives sur la reconnaissance des couples de même sexe. Certes, quelques ajustements demeurent nécessaires pour éradiquer les dernières discriminations, mais avec l’évolution des mentalités, ce ne serait en somme qu’une simple affaire de temps, le temps de faire aboutir un mouvement de fond lancé depuis plusieurs décennies déjà.
L’homosexualité est souvent discriminée
En Afrique, récemment, plusieurs présidents de la république ont brutalement réaffirmé leur volonté de lutter personnellement contre ce fléau selon eux “anti-africain “. Dans d’autres pays, les persécutions se multiplient. Au Brésil par exemple, les Escadrons de la mort et les skin heads sèment la terreur : 1960 meurtres homophobes ont pu être recensés officiellement entre 1980 et 2000. Dans ces conditions, il paraît difficile de penser que la “tolérance” gagne du terrain. Au contraire, dans la plupart de ces Etats, l’homophobie semble aujourd’hui plus violente qu’hier. La tendance n’est donc pas à l’amélioration générale, tant s’en faut.
Dans 72 états au moins, les actes homosexuels sont condamnés par la loi (Algérie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Liban, Jordanie, Arménie, Koweït, Porto Rico, Nicaragua, Bosnie…) ; dans plusieurs pays, cette condamnation peut aller au-delà de dix ans (Nigeria, Libye, Syrie, Inde, Malaisie, Cuba, Jamaïque…) ; parfois, la loi prévoit la détention à perpétuité (Guyana, Ouganda). Et dans une dizaine de nations, la peine de mort peut être effectivement appliquée (Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite…).
Une journée pour la réflexion et l’action
L’organisation d’une journée de lutte contre l’homophobie etla transphobie dans chaque pays permettra d’inscrire les luttes dans une démarche de solidarité avec toutes les personnes lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT) du monde entier. Mais il s’agit aussi d’inscrire ces luttes dans une démarche plus globale de défense des droits humains.
La Journée Mondiale de Lutte Contre l’Homophobie et la transphobie a pour but d’articuler action et réflexion afin de lutter contre toutes les violences physiques, morales ou symboliques liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Elle entend susciter, soutenir et coordonner toutes initiatives contribuant à l’égalité entre les citoyens en la matière, et cela dans tous les pays où cette démarche est possible.
La Ville de Nancy a également pris la décision d’installer sur l’espace public une œuvre de street art consacrée aux droits des personnes LGBT et à la lutte contre l’homophobie. Cette œuvre commandée à un-e artiste sera installée dans quelques mois et intégrera le parcours ADN – Art Dans Nancy.
Ce sera l’occasion d’un rassemblement autour des valeurs républicaines pour promouvoir l’Egalité, la Liberté, la Fraternité et marteler que les personnes LGBT+ sont pleinement et intrinsèquement « chez elles à Nancy, ville LGBT Friendly. Le drapeau LGBT « rainbow flag » pavoisera comme chaque année le balcon de l’Hôtel de Ville, place Stanislas. » assure-t-on à la mairie.
Une Journée d’accueil et d’écoute « post confinement » sera organisée par la Ville de Nancy et le Kreuji samedi 30 mai entre 10h et 16h au local de la Maison LGBTI située 15 rue du Maure qui Trompe à Nancy. Le respect des mesures sanitaires y sera assuré : distanciation physique, masques et gel hydroalcoolique.
Tolérance et ouverture
Dans un communiqué, la ville de Nancy précise : « Chaque citoyen nancéien, d’où qu’il vienne, quels que soient sa nationalité, son genre ou son orientation sexuelle, doit pouvoir se réaliser, s’épanouir au sein de la cité et trouver sa place dans le respect des valeurs universelles des droits humains. C’est dans cet objectif que la Ville de Nancy mène des actions de sensibilisation et de lutte contre les LGBTphobies, dans un esprit de tolérance, d’ouverture aux autres et à la diversité, pour que soient combattues toutes les discriminations et la haine de l’autre.
Depuis plusieurs années, la Ville de Nancy et la Maison LGBTI Le Kreuji s’associent pour organiser autour du 17 mai une série d’animations, de sensibilisation et de spectacles « Nancy Fiendly » qui mobilise les citoyens, les bénévoles et des artistes. Compte tenu de la crise sanitaire que nous traversons, le programme 2020 a dû être annulé pour éviter les regroupements.
La haine LGBTphobe est présente dans la société et nous devons la combattre avec vigueur et conviction. La période de confinement a malheureusement exacerbé cette violence, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans un environnement familial. Elle fait suite à deux années d’augmentation des actes homophobes et transphobes.
La Ville de Nancy et les associations LGBT, notamment la Maison LGBTI de Nancy Le Kreuji, sont à l’écoute des personnes ayant besoin de parler.
Maison LGBTI Le Kreuji via Facebook ou Messenger « Kreuji Maison LGBTI Nancy »
ou par téléphone au 06 73 08 80 02.
Le service « Mémoire, Intégration et Droits de l’Homme » de la Ville de Nancy se tient également à la disposition de chacun : fporterat@nancy.fr «
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2 comments
[…] Très souvent les personnes lesbiennes, gays, bi-sexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) sont discriminées, victimes de violences et persécutées en raison de ce qu’elles sont, ou… […]
[…] de cette problématique correspond à l’évolution des mentalités aussi bien envers le handicap qu’à l’égard de la sexualité, avec la tendance moderne à […]