
Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons : Univers. Une partie limitée dans le temps et l’espace. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté.
Qui aurait besoin de pitié sinon ceux qui n’ont compassion de personne ! Quand je dis que j’aime celui-ci, je veux dire que je l’envie. Chez nous autres conquérants, c’est la misérable forme que prend l’amour. Vous le savez bien et vous savez que cela mérite qu’on nous plaigne un peu.
Si je dois éprouver de la compassion, autant qu’elle aille aux vrais nécessiteux, et pas aux quinquagénaires charismatiques qui ne se réclament de l’amour que pour mieux baiser les jeunettes.
Mais je me suis rendu compte qu’aimer quelqu’un par compassion, ce n’est pas vraiment l’aimer. L’amour ne peut pas naître par la force de la volonté.
L’art tutoie l’âme car c’est à l’âme qu’il s’adresse. Il y a une puissance rédemptrice de l’art : il renouvelle la religion – ce lien à l’Amour, à qui on peut donner tous ses autres prénoms : création, joie, compassion.
La sagesse est une quête infinie, à la fois savoir et savoir être. Elle rime avec prudence et audace à bon escient, avec maîtrise et épanouissement de soi, avec lucidité et humilité, avec respect de la nature et des autres, efficience et partage, avec justice et paix, courage et joie, amour et compassion…
Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons: Univers. Une partie limitée dans le temps et l’espace. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté.
Partir, c’est beaucoup plus une façon de demander autre chose qu’un moyen sûr d’obtenir quelque chose. Naufragés, nous représenterions quelque chose, pour une fois, nous occuperions l’attention, nous nous regarderions nous même avec surprise, avec intérêt, avec compassion. Nous sommes l’autorité que nous conservons sur nous-mêmes. Nous ne sommes rien que l’autorité du désespoir.
Nous racontons volontiers nos expériences malheureuses pour épater. Notre vanité, pour se bien porter, a besoin de compassion flatteuse. L’émotion que nous éveillons alors chez les autres fait mieux que nous consoler de nos malheurs, elle nous en récompense.
L’humanisme, à mes yeux, signifie que nous, êtres humains, ne sommes rien d’autre que ce que nous sommes. Il n’y a pas de Dieu, pas de vie après la mort, pas de religion par laquelle nous serons sauvés. Nous devons nous sauver les uns les autres, avoir de la compassion les uns pour les autres, car personne ne prendra soin de nous, si ce n’est nous-mêmes.
Les plus belles personnes que nous avons connus sont celles qui ont connu la défaite, la souffrance, la lutte, la perte et qui ont trouvé leur chemin dans les abîmes Ces personnes ont une appréciation, une sensibilité et une compréhension de la vie qui les remplit de compassion, de douceur et d’un amour profond pour les autres. Les belles personnes n’arrivent pas par hasard.
Avez-vous besoin de croire en Dieu pour penser que la sincérité vaut mieux que le mensonge, que la générosité vaut mieux que l’égoïsme, que le courage vaut mieux que la lâcheté, que la douceur et la compassion valent mieux que la violence et la cruauté, que l’amour vaut mieux que la haine?
C’est la personne humaine, libre, créatrice et sensible qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécilité et d’abrutissement
Il y a des moments où l’on se sent libéré de ses propres limites et imperfections humaines. Dans de tels instant on se voit là, dans un tout petit coin d’une petite planète, le regard fixé en émerveillement sur la beauté froide et pourtant profonde et émouvante de ce qui est éternel, de ce qui est insaisissable. La vie et la mort se fondent ensemble et il n’y a pas d’évolution ni de destination, il n’y a que ETRE.
J’éprouve l’émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l’art et la science. Si quelqu’un ne connaît pas cette sensation ou ne peut plus ressentir étonnement ou surprise, il est un mort vivant et ses yeux sont désormais aveugles.
Je connais lucidement et sans arrière-pensée les frontières de la communication et de l’harmonie entre moi et les autres hommes. J’ai perdu ainsi de la naïveté ou de l’innocence mais j’ai gagné mon indépendance. Je ne fonde plus une opinion, une habitude ou un jugement sur autrui. J’ai expérimenté l’homme. Il est inconsistant.
La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. Sinon la société est inexorablement vouée à l’échec, comme l’être humain privé de la possibilité de communiquer.
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