Je l’aime encore et il me manque terriblement !

Nos vies sexuelles se sont elles aussi adaptées au confinement. Et durant cette période particulière qui rebat les cartes du plaisir et du désir, bonne nouvelle : plusieurs idées reçues concernant la sexualité ont enfin perdu pied. 

J’ai presque envie qu’il vienne me demander de reprendre notre relation…
Je sais que c’est horrible de penser ça mais c’est ce que je ressens.
Malgré tout le mal qu’il m’a fait, il me manque!!!
Son amour me manque, pas sa violence, pas son alcoolisme, pas sa bipolarité, mais sa tendresse, sa présence, ses yeux, sa peau…
Je sais qu’il n’arrêtera pas de boire et d’être violent mais n’empêche…
Je pleure…
Je sais qu’il s’enfonce avec sa nouvelle copine alcoolique mais j’ai presque envie d’être à sa place.
Suis-je folle ?
Je souffre tant !!
Et le plus dur c’est qu’il dit que c’est moi la mauvaise. J’étais la femme de sa vie et du jour où c’est fini, je deviens l’enfer de sa vie… Je ne l’encaisse pas!
Je dois tenir bon!

Il n’est sentiment plus dévastateur que celui de la solitude, du manque immense que procure l’absence d’amour. « La tristesse vient de la solitude du coeur » disait Montesquieu. Car l’essence fondamentale de l’être humain est d’aimer et d’être aimé. Si l’engrenage de la solitude paralyse nos coeurs, il n’est jamais irrémédiable. Faunes et Femmes Magazine en est persuadée, fort de ses 10 années d’accompagnement auprès de célibataires qui avaient renoncé à aimer. Se prendre en main est à la portée de chacun ; là n’est question que de volonté, au plus profond de soi.

Pour autant, c’est un fait : pas besoin d’une envolée statistique dans nos lits pour découvrir que le confinement est pourvu d’enseignements en matière de sexualité. Quand on creuse, on réalise même que cette drôle de période vient abolir plusieurs idées reçues sexuelles qui s’accrochent (et nous fatiguent). Et c’est tant mieux.

Dans le meilleur des mondes, nous ne devrions pas nous poser la question. Or, il arrive de se questionner sur la profondeur des sentiments que l’on éprouve à l’égard de l’autre, et c’est tout à fait normal. Est-ce que je l’aime encore réellement ou est-ce le sentiment de sécurité qui me fait croire que tout va bien?

Avez-vous des projets d’avenir avec lui?

Les projets d’avenir sont essentiels à la santé du couple. Ils permettent aux amoureux de regarder droit devant et dans la même direction. Que ce soit l’achat d’une maison, fonder une famille ou simplement un week-end de ski, ces projets communs solidifient le couple de façon constructive et permettent aux amoureux de créer de beaux moments de complicité. Si vous n’avez plus envie de ce genre de projet à deux, il est possible que votre avenir ne soit plus à ses côtés.

Aimez-vous les moments passés avec lui?

Est-ce que certains moments ont un petit je-ne-sais-quoi qui vous font sentir bien et heureuse? Un fou rire, un instant de complicité ou même une larme? Ça peut être aussi banal que lire un magazine pendant qu’il écoute le hockey, mais vous êtes collés et échangez quelques trucs de temps à autre, et vous vous sentez bien. Il est important d’apprécier les moments passés ensemble, car si vous commencez à étirer vos journées au boulot pour diminuer les instants où vous êtes avec lui, une cloche sonne.

Vous manque-t-il?

C’est si bon de s’ennuyer de l’être cher! Et quand nous sommes amoureux, l’autre nous manque. Nous pensons à lui, nous avons hâte de savoir comment a été sa journée, etc. Je ne dis pas que nous devons nous ennuyer à la minute où nous devons nous séparer! L’amour n’est pas synonyme de dépendance. C’est simplement le bonheur tangible d’être bien à deux et d’anticiper positivement ces moments.

L’appréciez-vous pour ce qu’il est vraiment?

Est-ce que sa personnalité vous plaît réellement? Son humour grinçant, sa façon de cuisiner, ses passe-temps sont-ils encore une source d’amour ou si ces traits vous donnent maintenant la chair de poule? Vous savez, beaucoup trop de femmes tentent de changer leur homme après quelques années de vie commune. Pourtant, ils sont exactement ce qu’ils étaient au tout début et il y a de fortes chances que ce soit ainsi qu’ils demeurent. Trop de choses à changer sur lui? Aussi bien changer complètement de modèle…

Le sexe est-il présent?

Non seulement le sexe doit être présent, mais il doit être plaisant! La sexualité doit avoir une place de choix au sein du couple, car la complicité sexuelle enrichit la vie à deux. Bien qu’une baisse de libido soit tout à fait normale de temps à autre pour les deux partenaires, le désir peut être un excellent baromètre aux sentiments que vous ressentez pour votre homme. Il n’y a plus de désir depuis un bon moment et vous avez tout fait pour y remédier? L’amour n’est peut-être pas aussi fort que vous le croyez…

Êtes-vous fière de lui?

L’amour vient avec un sentiment de fierté. Nous sommes amoureuses et nous mettons l’autre sur un piédestal. C’est normal! Nous avons toutes connu ce genre de femmes qui vantaient continuellement son mari en mentionnant simplement qu’il faisait les meilleures tartes aux pommes du monde ou qu’il était le Dieu grec du BBQ. Votre première réaction (après vous être dit que cette femme exagère) : aucun doute, elle l’aime à la folie! Alors, voilà, si plus aucune fierté mutuelle ne se dégage de votre relation, il est temps de vous interroger sur vos sentiments amoureux.

Avez-vous envie de lui faire plaisir?

Lorsque nous aimons, nous donnons sans compter. C’est cliché, mais c’est vrai que la lune semble la seule limite. Avez-vous toujours envie de lui faire plaisir? De lui concocter son plat préféré, de lui masser les épaules, de l’embrasser à lui en donner des frissons, et ce, sans retour? Comme dirait l’autre, il y a de l’amour dans l’air! Si, au contraire, tout semble une corvée et que vous n’avez plus la force d’être à l’écoute de ses envies, mieux vaut partir et lui donner la chance d’être avec quelqu’un qui le fera.

Le trouvez-vous séduisant?

Même après plusieurs années de vie commune, vous le trouvez encore sexy dans ses joggings Adidas? Aucun doute, l’amour est encore présent. Son sourire vous fait fondre, ses yeux rieurs, ses fesses sous la serviette enroulée à sa taille, bref, vous le trouvez encore très séduisant et c’est bon signe! Mais si vous vous sentez de plus en plus indifférente face à son charme et que même ses efforts esthétiques vous laissent froide, questionnez-vous. L’amour réside aussi dans le pouvoir de séduction.

Aimez-vous partager avec lui?

Un moment cocasse au bureau et tout de suite vous vous dites que vous avez hâte de raconter ça à votre homme! Vous savez que ça va finir en regard interrogateur avec un « C’est tout? » et un « Oui, mais il fallait être là! », mais cet échange est important parce qu’il fait partie de votre vie de couple. Les hommes aiment bien nous taquiner sur le fait que nos histoires sont souvent anodines, mais rassurez-vous, ils apprécient réellement vos intentions d’échange! Même chose pour les discussions plus corsées. La communication est essentielle et notre envie de partager résulte d’un sentiment d’amour et de confiance.

Avez-vous envie de vous investir dans votre relation?

Avez-vous encore envie de garder le cap et de vous battre corps et âme pour la réussite de votre couple? Si oui, accrochez-vous à l’amour qui vous reste et faites les efforts nécessaires pour être heureuse avec votre homme. Si vous n’avez plus la force et l’énergie de le faire, prenez un peu de recul afin de mieux évaluer vos besoins dans votre vie amoureuse.

LE MANQUE D’AMOUR, UN ÉTAT ILLUSOIRE

Chacun a, un jour, éprouvé ce sentiment d’être malaimé, de manquer d’affection. C’est un état inévitable et normal par lequel on passe inéluctablement. Mais il est éphémère. Le manque d’amour, lorsqu’il enferme une personne dans la certitude qu’elle finira seule et qu’elle n’est pas digne d’être aimée, devient le symptôme d’une maladie de l’âme qui consume lentement l’être. Sachez que le manque d’amour n’est jamais une réalité, jamais une fatalité. Se complaire dans le manque d’amour ? Le manque d’amour est seulement un état dans lequel une partie de soi se complait et par lequel elle refuse d’affronter le monde réel. Car il est toujours plus aisé de s’entretenir dans ce que l’on connait déjà que de se risquer à de plus vastes souffrances dans quelque chose que l’on ne maitrise pas et dans lequel on peut échouer.

AIMER, UN BESOIN FONDAMENTAL

Si l’absence d’amour est un mal qui peut anéantir c’est bien parce qu’il fait partie intégrante des besoins psychologiques vitaux éprouvés par l’être humain. Tous les sociologues se sont accordés sur un point : le besoin d’appartenance, d’affection, d’amour, de reconnaissance par l’autre, constitue un des fondamentaux de la nature humaine. Y renoncer, c’est s’amputer de notre nature intrinsèque la plus vitale qui soit.

L’ON SE CONSTRUIT À TRAVERS L’AUTRE

L’on se construit à travers l’autre ? Oui, l’on existe dans la reconnaissance et la considération que l’autre ou les autres nous octroient et l’on se nourrit de cet échange d’émotions, de sentiments, de conscience mutuelle. Quand il n’y a pas d’amour, on a le sentiment, en tant qu’être humain, de retourner à l’état d’objet.

Quels sont les signes annonciateurs qu’on a fait le tour de notre relation ? Comment savoir que l’on commence à vouloir fuir notre quotidien et se détacher de Pierre, cet homme avec qui on partage notre vie depuis de longs mois ? Des indices.

Il me dégoûte
Jean-Yves, il a toujours fait du bruit en mangeant, mais cette fois, on ne peut plus, vraiment plus. Même quand il annonce qu’il va aux toilettes, on a un sentiment de dégoût qui nous prend. Tout ce qu’il fait, c’est presque sale. Ce petit câlin qu’il initie, aussi. On le rejette. Tout nous rejette. Et cela prouve bien une chose : notre cerveau, en pleine fuite, nous trouve toujours plus de bonnes raisons de nous échapper. Comme un coup de pied aux fesses pour partir plus vite

Je lui cache des choses
Il y a des petites cachotteries insignifiantes, banales et ponctuelles. Ne pas lui dire qu’on a acheté quinze pulls noirs ou qu’on a mangé trois petits déjeuners, ça arrive. On ne veut pas entendre qu’on dépense trop, ni même qu’on se goinfre plus que de raison. Ce qui alarme,  c’est le besoin de tout planquer, de ne plus partager avec lui son quotidien. On ne veut pas lui dire qu’on a acheté quinze pulls, mais on n’a pas non plus envie qu’il sache qu’on a réclamé une augmentation, qu’on a surfé trois heures en rêvant de vacances au Portugal (avec qui d’ailleurs ?), qu’on a vu Salomé et puis Myrtille, parce que tout ça, ça nous regarde. Cette envie de tout garder pour soi, de bien redessiner les contours de notre vie en éloignant notre homme, c’est symptomatique d’un désir de fuir.

Je l’évite (et rêve d’ailleurs)
Il rentre à 19h du travail alors on ne sait pas pourquoi, mais on ne va rentrer qu’à 20h, histoire de respirer. Respirer quoi ? L’air de son bureau un peu plus longtemps, avec l’espoir un peu fou que nos collègues proposent un after work pour finir la journée en beauté et en pintes. Finalement, plus on est loin de Jean-Yves, mieux on se sent. Comme qui revit, réorganise son temps, profite des autres, des bars, de sensations nouvelles, déjà connues mais disparues lorsque l’on s’est casée. Que se passe-t-il ? L’envie d’échapper à son quotidien, de tout recommencer, dans d’autres habitudes.

Il me fait de la peine
Dès qu’il entreprend de faire du bon, on s’en fout, donc on a de la peine, parce qu’il y a un temps, on le trouvait mignon Jean-Yves quand il allait commander des sushis en bas pour égayer nos vendredis soirs. Aussi quand il venait nous chercher au boulot ou qu’il nous faisait couler un bain parce qu’on avait murmuré “mal au dos”. Désormais, ça nous indiffère, et on trouve ça triste de ne plus ressentir d’amour face à tant d’attentions. Alors on a de la peine (parce qu’on ressent encore des choses, quand même). On culpabilise, même. De ne plus apprécier ce qui était tant appréciable, de voir l’autre se plier en quatre quand on a fait le tour d’être… nous deux. 

Je n’ai plus envie de lui
Ne plus faire l’amour n’est pas un signe nécessairement alarmant de la fin d’une histoire. Ce qui l’est bien plus, c’est le non désir de l’autre. Car si selon les périodes, on partage plus ou moins de rapports sexuels, ressentir une non envie, voire un écœurement (oui, parfois, certaines filles ne veulent plus du tout être approchées de celui qui occupe leur lit), c’est plus compliqué. Surtout si on a le sentiment d’avoir une libido toujours au top pour d’autres garçons. Face à ce collègue de boulot ou même ce chauffeur de bus, notre corps se réveille. Alors pourquoi pas face à Jean-Yves ? Une envie d’autre chose.

Vouloir s’investir dans une relation amoureuse, c’est accepter que tout ne soit pas parfait et de faire les efforts nécessaires pour remédier aux mauvais moments. La vie commune n’est pas un long fleuve tranquille et plus nous laissons les choses aller, plus la relation dérivera.

N’hésitez pas à rencontrer un thérapeute si la situation devient trop difficile à gérer seule!

Publicités
Diana Unlimited Publication http://dianaunlimited.fr

Diana Abdou 30 ans de Sainte-Ruffine, Je suis auto entrepreneuse d'une maison d'édition depuis le 13 novembre 2019, je suis passionnée par les magazines de mode ayant créé mon propre site pour réaliser mon rêve de créer un magazine homonyme (mixte transsexuelle ) Diana Unlimited c’est avant tout une marque, c’est un mode de vie, et illimité est vraiment le bon mot parce que nous prévoyons d’avoir des entreprises dans toutes les formes de médias que vous pouvez imaginer. Y compris notre magazine homonyme. Je vous présente une nouvelle vision et une nouvelle mission de se concentrer sur les filles les femmes et les transidentités qui ressentent leur propre pouvoir illimité.
Alors à très bientôt dans mes pages..

You May Also Like

More From Author

Laisser un commentaire