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Le mode d’emploi de la vie est très simple

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Les concepts sont ainsi des abstractions auxquelles les historiens comparent la réalité, sans l’expliciter toujours. Ils raisonnent en fait sur l’écart entre les modèles conceptuels et les réalisations concrètes. Pour vivre heureux avec peu de moyens, pour rechercher l’élégance plutôt que le luxe, et le raffinement plutôt que la mode; pour être épanoui plutôt que respectable, avoir une richesse intérieure et non une richesse pécuniaire; pour étudier dur, penser calmement, parler gentiment, agir franchement; pour supporter tout avec douceur, faire tout bravement, attendre les occasions, ne jamais se presser. En d’autres termes, laisser le spirituel, sans attache et sans conscience, grandir au travers du commun. Le monde des hommes est mal fait ! oui, c’est une triste et curieuse chose que la vie des âmes ici-bas. Prenez un oiseau, attachez-lui les ailes de façon qu’il ne puisse voler, mettez-lui un bâillon dans le gosier pour qu’il ne puisse plus chanter, un bandeau sur les yeux pour qu’il ne voie plus. Puis enfermez-le dans une cage de bois très étroite en compagnie d’une énorme quantité de pauvres oiseaux arrangés de la même manière. Puis regardez les mouvements maladroits, lourds, les embarras, les encombrements, les gênes, les souffrances de cette foule de prisonniers sans voix, sans vue et sans vol. Vous aurez à peu près, je crois, le spectacle de la vie des âmes dans la société humaine.la beauté du monde, qui doit si vite périr, a deux côtés, l’un de rire, l’autre d’angoisse, coupant le cœur en deux. Faisons peu de cas de ce monde, sinon en tant qu’il nous sert de planche pour passer à l’autre meilleur! J’adore et admire tous ceux qui sont différents j’aime ça. Le «jet set» est banal. Le «bon goût» est banal. L’excentricité est chic. Le bon goût paralyse. Mais la mode du punk ou de la rue ou un corps couvert de tatouage; la culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre c’est intéressant pour moi, et j’adore. Je ne suis pas allé à l’école de la mode. J’ai appris à regarder des émissions de couture à la télévision et à lire des magazines. Cela m’a fait rêver. Le monde n’est qu’une révolution continuelle des choses : chaque jour on voit éclore de nouveaux projets qui anéantissent les espérances des uns et font revivre celles des autres ; tel qui se trouvait dans la foule occupe bientôt le premier rang, celui-ci est aussitôt remplacé par un autre. C’est ainsi que la fortune fait passer en revue sur le théâtre du monde une infinité d’hommes qu’elle rend les jouets de ses caprices, et qu’elle se plaît quelquefois autant à persécuter, qu’elle les a comblés autrefois de ses faveurs; La nature est oublieuse, le monde l’est presque plus encore ; pour peu donc que l’individu s’y prête lui-même, l’oubli l’enveloppe bientôt comme un linceul. Cette rapide et inexorable expansion de la vie universelle qui recouvre, déborde, engloutit les êtres particuliers, qui efface notre existence et annule notre souvenir, est d’une mélancolie accablante. Naître, s’agiter, disparaître, c’est là tout le drame éphémère de la vie humaine. Sauf dans quelques cœurs, et pas même toujours dans un seul, notre mémoire passe comme une vague sur l’eau, comme une brise dans l’air. Si rien n’est immortel en nous, que cette vie est peu de chose 

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