Diana Unlimited Faunes Et Femmes Magazine: C’est une marque, c’est un mode de vie, et illimité est vraiment le bon mot parce que nous prévoyons d’avoir des entreprises dans toutes les formes de médias que vous pouvez imaginer. Y compris notre nouveau magazine homonyme. Je présente une nouvelle vision et une nouvelle mission de se concentrer sur les filles, les femmes et les transsexueulles qui ressentent leur propre pouvoir illimité.
” Nous leur avons littéralement dit qu’il n’y avait pas de camp à choisir ” a déclaré Katie Maloney en réponse aux remarques de Raquel Leviss…
Par Diana Abdou
Katie Maloney, Tom Schwartz et Raquel Leviss| CRÉDIT : TOMMY GARCIA/BRAVO
Katie Maloney raconte sa version de l’histoire.
La star de télé-réalité a répondu aux remarques de Raquel Leviss selon lesquelles leurs coéquipiers de Vanderpump Rules avaient l’impression qu’ils devaient choisir leur “côté’ dans le divorce de Maloney et Tom Schwartz.
“j’ai l’impression qu’avec Tom et Katie, ils s’attendant à ce que [les gens choisissent] leur camp, malheureusement”, a récemment déclaré Leviss à Page Six. “Ça a [changé la dynamique]. C’est comme ça, en tout cas, même si je suis ami avec eux deux…
Leviss n’a pas dit si Schwartz, 39 ans, ou Maloney, 35 ans, ont mis plus de pression sur le casting pour choisir son camp, mais a noté: “Personnellement, je ne comprends pas cette ambiance, mais Scheana [Shay] oui, alors vous devriez lui demander.”
En réponse, Maloney a commenté sous la publication Instagram d’une page de fan VPR qui partageait les remarques de Leviss.
“Nous leur avons littéralement dit qu’il n’y avait pas de cam à choisir. J’ai eu l’impression que certaines personnes l’avaient fait d’elles-mêmes pour une raison quelconque, mais Tom et moi sommes toujours amis, peut importe”, a-t-elle écrit.
CRÉDIT : KATIE MALONEY
Plus tard, elle a répondu à un fan qui a dit qu’elle et les coéquipiers de Schwartz pourraient” se sentir déchirés parce qu’ils vous aiment tous les deux”.
“Il n’y a aucune raison de se sentir déchiré, c’est le but”, a répondu Maloney.
Elle et Schwartz ont annoncé leur rupture en marque après 12 ans ensemble, chacun partageant ses propre annonces sur leurs comptes Instagram respectifs.
“Je n’aurais jamais pensé que je devrais faire une annonce comme celle-ci. Mais je pense qu’il est important que je sois ouvert sur ma vie avec vous”, a commencé Maloney. “Après 12 ans d’aventure à travers la vie ensemble, Tom et moi mettons fin à notre mariage. Cette fin ne s’accompagne pas de ressentiment ou d’animosité, pas de camp à choisir. Nous avons une profonde admiration l’un pour l’autre qui restera toujours et nous chérissons notre amitié.”
Maloney a poursuivi : “Bien que nous soyons sur des chemins différents, nous continuerons à nous aimer et à nous soutenir mutuellement. Merci pour tous les mots aimables et le soutien.” Elle a inclus une série de photos d’elle et de Maloney dans son message.
Dans sa propre annonce, Schwartz à écrit : “Eh bien, ça craint. Comment suis-je censé capturer 12 ans d’amour dans une légende Instagram en conserve.”
Il a ajouté : “Je ne suis pas du tout à fait prêt à utiliser le mot ‘D’ parce que c’est trop douloureux. Oui, j’ai mal au cœur mais ça ira.”
“Respectez pleinement la décision de Katie et nous avons eu des conversations saines et productives à ce sujet. Ce serait bien plus triste si elle décidait de rester avec moi alors qu’elle n’était pas contente”, a-t-il écrit en partie, ajoutant que” nous avons eu certain humainement possible au cours de notre relation” m’a tellement appris sur l’amour et être un meilleur partenaire”.
VIDÉO CONNEXE: Katie Maloney de Vanderpump Rules discute du divorce de Tom Schwartz avec Becca Kufrin et Michelle Young de The Bachelorette
Des semaines après leurs annonces, Maloney a révélé ce qui avait conduit à leur rupture , affirmant en partie que leur “marige n’était pas de plus saint”.
“J’exprimais mes sentiment et je sentais que je ne répondais pas à mes besoins et je pensais que j’étais blessé par certains comportements, et je ne pense pas qu’il ait compris ou résonné ou accepté”, se souvient-elle alors que sur le podcast We Met At Acme de Lindsey Metselaar , affirmant qu’elle avait l’impression de “se mettre au travail” avec leur mariage, mais cela n’a pas été rendu par Schwartz.
“C’était un jour, je lui ai juste dit.” C’est comme ça que je me sens, je ne me sens pas très heureux…… Et puis il n’a vraiment rien fait”, a-t-elle poursuivi. “Je pense qu’il pensait que j’allais juste m’en remettre ou quelque chose comme ça, Et puis, c’était quelques semaines plus tard, j’avais décide que je voulais divorcer.
Nouvelle revue rétrospective, « Sommes-nous trop sensibles ? » c’est le dossier de couverture du tout dernier Diana Unlimited, actuellement en Kiosque, nous y abordons la dénonciation des violences, cancel culturel, les débats d’art.. Des sujets délicats, qui ont engendré de longue conversations au sein de la rédaction. Il parait qu’on ne peut plus rien dire. On a quand même essayé..
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Disponible sur Netflix depuis le 25 mars dernier, la saison 2 de « La Chronique des Bridgerton » a immédiatement remporté un franc succès. Mais ce succès a-t-il été à la hauteur de l’engouement qu’avait suscité la première saison de la série adaptée des romans du même nom ? Il semblerait bien que oui.
UN BEAU RECORD POUR LA SAISON 2
Le moins que l’on puisse dire c’est que la série créée par Chris Van Dusen et produite par Shonda Rhimes a trouvé son public et passionne. Tout comme la première saison, consacrée à Daphné Bridgerton, cette seconde saison centrée sur le personnage d’Anthony. Légèrement différente de la première saison, notamment car elle contient moins de scènes de sexe, cette seconde saison a remporté tous les suffrages, se classant directement en tête des visionnages !
Mieux encore, avec ses 627,11 millions d’heures vues au cours du premier mois de sa diffusion, cette deuxième saison de « La Chronique des Bridgerton » a fait légèrement mieux que la première saison de la série.
La question n’est plus tant celle de l’accès à la terre que celle des droits et des obligations au sein des groupes familiaux. Devenus des enjeux incontournables des projets et politiques en Afrique subsaharienne, l’emploi et l’autonomisation des jeunes en milieu rural sont souvent réduits à une question d’accès à la terre. Voyant dans les systèmes coutumiers l’un des principaux blocages, plusieurs pays ont intégré dans leur loi foncière des clauses réservant un pourcentage des terres agricoles aux jeunes. Lorsque la jeunesse n’est plus envisagée comme une catégorie en soi indexée sur l’âge mais comme une position relationnelle entre générations qui met en jeu des questions de rôles et de statuts au sein des groupes d’appartenance, et en particulier de la famille, l’analyse se complexifie.
On constate une augmentation croissante des mineurs non accompagnés arrivés en France. Les raisons de leur migration conjuguent une perte d’affiliation et une stratégie du désespoir.
L’augmentation importante du nombre de jeunes migrants non accompagnés suivis par les conseils départementaux au cours des dix dernières années interroge non seulement les citoyens et les politiques mais également les chercheurs en sciences sociales. En majorité jeunes garçons (95 %), souvent âgés de 15 à 18 ans, les jeunes migrants sont issus de divers pays, parmi lesquels l’Afrique subsaharienne. On ignore souvent les motifs de leur départ. Que s’est-il passé dans les sociétés des pays d’origine ? Ces jeunes sont-ils exclus de leur famille, de leur communauté ? Sont-ils au contraire membre de réseaux de parenté qui les placent dans un projet migratoire familial ? Les deux logiques se combinent, comme le montre une étude menée dans un centre de consultation pédopsychiatrique d’Ile de France auprès de jeunes originaires d’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Guinée, Tchad) suite à divers troubles somatiques (états anxieux, insomnies, addictions). Plutôt que d’exclusion, mieux vaut parler d’un processus de désaffiliation familiale et sociale (Bonnet & Delanoë, 2019).
Une série de ruptures biographiques
Les entretiens font apparaître des situations de graves crises familiales avant le départ vers l’Europe : l’assassinat d’un père, la spoliation d’un héritage par un oncle après le décès du père, de violentes accusations de sorcellerie, ou encore le départ d’une mère du foyer conjugal.
La mort du père ou sa disparition du foyer conjugal (maladie, assassinat, divorce, abandon de famille, exil) est un événement auquel la famille doit faire face. C’est un facteur majeur de rupture biographique. Certes, ces événements dramatiques ne sont pas propres aux années 2000 mais l’ampleur des difficultés économiques est désormais telle que nombre de familles ne sont plus en mesure d’apporter un « soutien de crise » à leurs enfants (voir l’histoire de Mamadou ci-dessous), ces derniers cherchant de plus en plus, de leur côté, à s’émanciper des membres de la famille dont le jeune dépend au niveau de sa vie quotidienne et de son avenir.
Mamadou, originaire d’Afrique centrale
Il avait 14 ans lorsque son père, un opposant politique, a disparu après son arrestation. Sa mère a fui le domicile avec ses deux jeunes frères ; lui-même a été violemment frappé par la police. Ses familles paternelle et maternelle refusent de le prendre en charge par crainte des représailles. Sans soutien, il survit avec des enfants des rues. Finalement, quelqu’un lui fournit un passeport et un passeur l’accompagne en avion jusqu’en France. Il reste sans nouvelles de sa famille.
Le critère de la déscolarisation semble prédominant dans le processus de décrochage social et de désaffiliation de l’enfant. Lorsqu’elle s’accompagne de violences domestiques, la déscolarisation se présente comme une situation-limite. L’enfant semble livré à lui-même et confronté à une forme de désespoir, acculé à faire un choix existentiel. En effet, les jeunes ont pleinement conscience que la scolarité ou une formation peut déterminer leur avenir.
Une crise des modèles culturels…
Certains jeunes refusent, aujourd’hui, des pratiques familiales anciennes. Il peut s’agir de châtiments corporels domestiques ou bien de mauvais traitements de la part de maîtres au sein d’écoles coraniques auxquelles sont confiés des enfants avec, dans certains cas, une obligation de mendicité, des abus physiques, des séquestrations, etc., pratiques dénoncées par des ONG telle que Human Rights Watch. D’autres répugnent à une mise au travail familial sans rémunération (l’agriculture pour les garçons, la domesticité pour les filles).
Dans ce contexte, la plupart ne voient pas comment se projeter dans l’avenir. Si le jeune est déscolarisé, à la suite du départ ou du décès du père, la déstructuration familiale et la précarité économique ruinent toute perspective d’ascension sociale.
Dans tous les cas, la solution aux difficultés ou aux souffrances ne peut se trouver ni au sein de la famille (trop pauvre pour subvenir à ses moyens), ni dans des institutions officielles, tant l’État est perçu comme défaillant et corrompu, et rarement dans le soutien d’une association. Reste la solution d’un départ vers la ville, une autre région ou un autre pays, comme en témoigne l’histoire de Moussa (ci-dessous).
Moussa, originaire du Ghana
Avec la complicité de sa mère, il est parti en exil parce que son père, musulman, voulait en faire un talibè (élève au service d’un marabout). Refusant cet avenir, Moussa entre en conflit avec lui : « J’ai refusé d’être talibè, je voulais aller à l’école. Mon père m’a frappé et a frappé ma mère. Ma mère pleure, mon père veut prendre une autre épouse. Je veux travailler pour construire une maison pour ma mère ». La mère de Moussa décide de préparer l’exil de son fils, avec la complicité d’un ami de ce dernier. Cet ami l’accompagne jusqu’au Niger et fait demi-tour avant la Libye. Ayant gagné la France, Moussa reste en contact avec cet ami qui prend régulièrement de ses nouvelles et les communique à sa mère. Il apprend que son père doit se séparer de sa mère et qu’elle sera en grande difficulté matérielle.
Pour ces jeunes, l’émigration est vue comme la condition d’une amélioration des conditions de vie individuelles et familiales.
…ajoutée à une crise des solidarités familiales
Il arrive qu’une mère célibataire, veuve, divorcée, ou abandonnée confie son enfant à des parentes (sœurs ou grands-mères) lorsqu’elle est en grande difficulté. Ces parentes peuvent accueillir l’enfant avec bienveillance mais, parfois aussi, le maltraiter. La famille (en particulier les parents de la mère) remplissait dans les décennies précédentes une fonction éducative de substitution, que les conflits armés, les épidémies et l’extrême pauvreté ont rudement éprouvée.
Dans ces parcours, il n’est pas toujours évident de savoir si les jeunes, à l’instar d’Adama, font l’impasse sur leur passé par peur des services administratifs : ils témoignent en tout cas de situations de crise des solidarités familiales, auxquelles s’ajoutent les évolutions du statut des femmes.
Adama, originaire du Mali
Adama vivait avec sa mère dans un village quand son père est mort. Il devait avoir 10 ans. Il se souvient avoir été emmené en voiture et laissé dans les rues de la capitale. Là, il « se débrouille » des années durant, puis décide de partir à l’étranger avec un groupe de pairs. Son parcours le conduit au Niger et en Libye. Il ne donne aucune information sur les conditions du trajet, assure avoir oublié le nom de son village, n’avoir aucun moyen de le retrouver et n’avoir guère de souvenirs de son enfance. Il n’exprime pas le souhait de retrouver sa mère et ne parle pas d’elle.
Des femmes en grande difficulté
Lorsque le groupe familial renonce à prendre l’enfant en charge au quotidien, le départ pour l’étranger apparaît comme la seule issue. Le mécanisme est variable : décision individuelle, influence d’un groupe de pairs, initiative d’une mère qui ne dispose plus des ressources familiales et psychologiques nécessaires.
L’implication de certaines mères dans l’aide au départ en dit long sur leurs difficultés, comme dans l’histoire de Fatoumata (voir encadré ci-après). Nombre d’entre elles tentent de s’émanciper par rapport aux contraintes coutumières (refus du mariage sans consentement, de la tutelle des beaux-parents, du lévirat1…). Elles mandatent en quelque sorte leurs enfants pour qu’ils trouvent du travail en Europe, dans l’espoir d’accomplir un processus d’autonomisation et d’individuation qu’elles ont elles-mêmes engagé mais qui n’a pas abouti.
Fatoumata, originaire de Côte d’Ivoire
Née d’une relation de sa mère avec un homme marié, Fatoumata est confiée à sa naissance à une tante maternelle, selon une coutume fréquente. Celle-ci et son mari l’élèvent comme leur propre fille, se rappelle Fatoumata. Mais, lorsqu’elle a 9 ans, sa mère, désormais mariée avec deux enfants, la reprend à domicile pour lui confier des tâches domestiques. Fatoumata souhaite faire des études, mais sa mère s’y oppose. À l’âge de 14 ans, elle refuse d’épouser un lointain parent. Sa mère décide alors de l’envoyer en France. Elle lui fait prendre l’avion avec un passeur qui disparaît à l’arrivée. Fatoumata téléphone à sa mère, qui ne répond à aucun de ses appels. Pour elle, la solidarité familiale avait d’abord joué, via la pratique du « confiage », mais, revenue chez sa mère, elle a rejeté les modèles sociaux traditionnels : travail domestique des filles, absence de scolarisation, mariage sans consentement.
Les efforts d’émancipation des femmes s’inscrivent, bien souvent, dans des situations conjugales et familiales hors normes, conflictuelles, voire violentes (naissance d’enfants hors mariage, décès du conjoint, rupture des solidarités familiales, etc.). Elles sont tiraillées entre deux logiques. D’un côté, elles refusent certaines formes d’asservissement et souhaitent prendre leur destin en mains ; mais, de l’autre, elles n’ont pas accès aux ressources qui assureraient leur autonomie, faute de scolarisation, de travail salarié et de protection sociale. Assujetties aux normes sociales établies, elles sont néanmoins en quête d’une autre vie, conforme à leurs aspirations intimes (Adjamagbo & Calves, 2012). En poussant leurs enfants à partir pour l’Europe, les femmes africaines espèrent qu’ils bénéficieront d’une qualité de vie et d’un statut social qu’elles ne sont pas elles-mêmes en mesure de leur procurer.
Conclusion
Ces enquêtes soulignent l’importance décisive de la scolarisation des jeunes pour les maintenir au sein d’une famille et d’un territoire et leur procurer une aspiration sociale. A contrario, la déscolarisation consécutive à la désorganisation de la famille (séparation, décès) favorise une désaffiliation non seulement familiale mais sociale (fugue, errance urbaine), qui pousse à chercher de nouvelles ressources. Un autre résultat de l’étude est la volonté d’émancipation des femmes africaines, en quête de nouvelles relations avec le conjoint et la belle-famille, de la même manière qu’elles veulent mieux maîtriser leurs projets de reproduction, comme en témoignent d’autres travaux.
Dans ce contexte social et économique, les femmes et les jeunes développent des stratégies d’émancipation par rapport aux groupes familiaux, sans avoir, pour autant, les moyens d’y parvenir. Le départ des jeunes vers l’Europe permet d’envisager d’autres formes d’affiliation : une scolarisation garantie, la protection de l’enfance, la sécurité sociale, l’emploi. Encore faut-il que les jeunes puissent être reconnus en tant que mineurs à leur arrivée.
1 Remariage de la veuve avec le frère du défunt, visant à éviter l’éclatement de la famille et des biens. La décision est prise au sein de la famille, souvent sans le consentement de l’intéressée.
Remerciements : nous tenons à remercier Émeline Philippe, psychologue et cothérapeute et Victoire Biyiha, cothérapeute, éducatrice à la Fondation d’Auteuil.
Pour aller plus loin
Agnès Adjamagbo et Anne Calvès, 2012, « L’émancipation féminine sous contrainte », Autrepart, vol. 2, n°61, 2012, p. 3–21.
Doris Bonnet et Daniel Delanoë, « Motifs de départ des jeunes migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Enfants et jeunes d’origine africaine en contexte européen. Réaménagements familiaux, thérapies et maladies, Journal des Africanistes, vol. 89, n°2, 2019 (à paraître).
Doris Bonnet et Véronique Duchesne (dir.), Procréation médicale et mondialisation. Expériences africaines, L’Harmattan, 2016.
Catherine Delanoë-Daoud, « Mineurs Isolés : à Paris, le parcours du combattant continue ». Revue de l’enfance et de l’adolescence, n°96, 2017, p. 251–267.
Elisabeth Doineau et Jean-Pierre Godefroy, Mineurs non accompagnés : répondre à l’urgence qui s’installe, Rapport d’information fait au nom de la Commission des affaires sociales du Sénat sur la prise en charge sociale des mineurs non accompagnés (session ordinaire 2016–2017), n° 598, 2017.
Sydney Gaultier, « Les mineurs non accompagnés sont confrontés au paradoxe de l’accueil », Actualités Sociales Hebdomadaires, n°3037, 2017, p. 26–27.
Les auteurs
Doris Bonnet est directrice de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement, membre du Ceped (UMR 196), IRD/Université Paris Descartes, équipe SAGESUD, ERL INSERM (U 1244), fellow à l’Institut Convergences Migrations.
Daniel Delanoë est psychiatre et anthropologue, membre du CESP, INSERM (U1178), Université Paris Descartes.
Citer cet article
Doris Bonnet et Daniel Delanoë, « Pourquoi les jeunes d’Afrique subsaharienne partent-ils », in : Yasmine Bouagga (dir.), Dossier « Jeunes en migration, entre défiance et protection », De facto [En ligne], 17 | Mars 2020, mis en ligne le 26 mars 2020. URL : https://www.icmigrations.cnrs.fr/2020/03/25/defacto-017–01/
Parce que notre société a besoin de plus de parité et de mixité, Le magazine Diana Unlimited ! a décidé de lancer son quatrième numéro sur le thème essentiel de la présence des femmes dans les secteur d’activité. Grâce au droit européen, le genre, l’orientation sexuelle et l’identité de genre ont enrichi l’arsenal juridique français. Si l’affirmation du principe d’égalité constitue une exigence ancienne, la lutte contre les discriminations est récente.
Chacun a sa façon de prendre des décisions, et ce selon ses besoins, ses valeurs, ses capacités, ses objectifs et ses caractéristiques personnelles. La question se pose : Y a-t-il un modèle idéal pour faire un choix?
L’orientation des jeunes est devenue un sujet plus ou moins délicat de nos jours. C’est une question fondamentale sur laquelle, les lycéens en fin de cycle, les parents ainsi que les enseignants mettent spécialement un accent. La raison de cet engouement s’explique essentiellement par le besoin de trouver un métier stable qui offre des évolutions de carrière. Mais le fait de décrocher un emploi d’avenir est de plus en plus plébiscité, malgré le nombre de professions qui existent aujourd’hui sur le marché. Pourquoi est-il important de choisir un emploi d’avenir ? Découvrez ces 10 bonnes raisons qui vous permettront de tracer votre vie professionnelle (ainsi que personnelle) pour les dix ou vingt ans qui s’annoncent.
Parce que les formations sont à portée de main
Le XXIe siècle a pour principal avantage de proposer une multitude de formations. En effet, les stages et les cursus de formation n’ont jamais été à leur summum comme ils le sont aujourd’hui ! C’est un paramètre que les jeunes ne devraient pas minimiser en sortant du lycée, pour choisir leur futur métier, car ces formations se tournent essentiellement vers les emplois d’avenir. Vous voulez comprendre leur véritable atout ? Sachez qu’on forme les jeunes fraîchement diplômés, dans des métiers qui continueront d’exister pour les prochaines décennies, et non pour des carrières qui sont au sommet à l’heure actuelle.
Parce que votre personnalité et vos valeurs comptent pour vous
La personnalité, tout comme les valeurs, est un levier qui se cultive dès le plus jeune âge. Une personne se construit généralement durant son adolescence ; c’est un cycle qui lui permettra de définir par elle-même ses propres besoins. Au fur et à mesure, elle verra cesdites valeurs, et sa personnalité s’accroître, puis interférer dans plusieurs domaines, dont sa future profession.
Habituellement, les métiers d’avenir offrent plus d’opportunité pour respecter ces valeurs et cette personnalité. Si ce n’est que pour en citer quelques-uns, des métiers d’avenir axés dans l’écologie et le respect de l’environnement et dans l’aide à la personne sont très plébiscités. Effectivement, les jeunes qui choisissent de se tourner vers ce type de carrière ont forcément développé les critères nécessaires au cours de leur vie, et ce, justement pour en faire leur métier.
Parce que vous voulez prendre du plaisir dans votre travail
Force est de constater qu’après avoir obtenu leur diplôme, beaucoup de bacheliers sont contraints de suivre des études supérieures en accord avec les désirs de leurs parents. Cela se produit généralement lorsque la famille a bâti un empire dans un domaine en particulier (finance, médecine, jurisprudence, etc.). Malheureusement, ce n’est pas obligatoirement le parcours que ces jeunes recherchent… A contrario, de multiples emplois d’avenir leur permettront de se former puis de travail en prenant plaisir.
Parce qu’il assure votre avenir
Les besoins des entreprises changent, ce qui les pousse nécessairement à modifier les besoins en ressources humaines. Les métiers qui existent aujourd’hui par exemple, et qui connaissent d’ailleurs une grande croissance, n’offrent pas forcément de garantie. Vont-ils continuer d’exister dans les prochaines années ? Le secteur continuera t-il de recruter ? Les promotions et augmentations perdureront-elles ? Ces questions sont incontournables pour sélectionner votre futur métier, sans oublier qu’un emploi d’avenir vous permettra d’assurer vos arrières et de vous positionner à long terme sur une industrie prometteuse.
Choisir un emploi d’avenir garantit des perspectives d’évolution
Si les débouchés que propose un emploi d’avenir sont multiples, les études de marché montrent les mêmes résultats du côté des évolutions de carrière. Bien qu’il ne soit pas forcément question de changer d’orientation en cours de route, un emploi d’avenir vous donne la possibilité de vous former dans plusieurs domaines à la fois et d’enchaîner les métiers pour développer vos compétences.
Parce qu’il a plus de chance de s’intégrer aux besoins futurs du marché
Dans un monde où les formations se font en masse, les besoins augmentent et se développent. Forcément, les ressources disponibles de nos jours ne peuvent pas assurer la relève dans les dix prochaines années. À l’inverse, les jeunes qui optent pour un emploi d’avenir seront aptes à combler les besoins futurs du marché.
Parce qu’il offre plus de perspectives de recrutement
Certes, l’ère digitale annonce progressivement la sortie de nouveaux robots et de machines intelligentes qui semblent menacer les humains. Néanmoins, il existe des métiers que seuls les Hommes peuvent techniquement assurer, et qui continueront de recruter massivement. Les logiciels par exemple, peuvent servir d’outils de programmation, d’analyse, de réparation, etc. Toutefois, il n’existe pas encore à ce jour des robots qui peuvent assurer le métier de Community manager, de webdesigner, de coiffeur, de dentiste ou encore de mécanicien…
Parce que vous voulez créer vous-même une ou plusieurs nouvelles professions
Choisir un emploi d’avenir, c’est se lancer dans l’innovation. Les jeunes ont la chance de proposer des projets qui n’existent pas encore, voire même de créer leur propre métier à partir des éléments de base qu’ils ont à disposition.
Parce que vous prévoyez les changements économiques
Le développement des métiers apporte naturellement de grands changements économiques. Les monnaies peuvent prendre plus de valeur, ou au contraire se dégrader. Pour garantir les aspects financiers de votre vie professionnelle ou personnelle, autant se lancer dans une activité qui ne risque pas de vous porter préjudice par rapport à l’économie, en connaissant mieux les cycles économiques, vous pouvez également apprendre à investir mieux votre argent et ainsi bénéficier d’une meilleure place dans la hiérarchie sociale.
Parce que vous voulez développer des métiers qui ne sont pas aujourd’hui reconnus
Il va sans dire que les métiers du web sont aujourd’hui les plus préconisés. Tout le monde est contraint de se plier aux évolutions technologiques et informatiques. Cependant, les emplois d’avenir ouvrent des volets plus larges et se tournent également vers d’autres secteurs, autres que celui du numérique. Le secteur de l’énergie, celui de l’écologie ou de la construction font partie des domaines qui cachent encore des revers peu exploités et qui méritent de faire le tour.
La chanteuse franco-canadienne et l’acteur hollywoodien malgré leurs univers très différents, sont très proches. Mylène Farmer s’est confié sur cette amitié qui lui est chère.
By Diana ABDOU
12 mars 2022
Mylène Farmer sera bientôt de nouveau sur scène dans toute l’Europe avec sa tournée « Nevermore » prévue pour 2023. La chanteuse qui ne s’exprime que très rarement dans la presse, a accepté un entretien avec le magazine « Gala » afin de discuter de sa carrière. L’artiste s’est alors confié sur sa vision de la célébrité : « Personne n’est armé pour cela. C’est inattendu. Parfois agréable, souvent brutal. Mais je n’ai pas eu besoin d’opposer une résistance très longtemps. J’ai rapidement compris que la notoriété n’était pas synonyme de bonheur, en ce qui me concerne. » Mais elle s’est également livré sur sa vie privé et plus précisément, la relation qu’elle entretient avec son ami George Clooney. En effet, les deux stars s’étaient rencontrées à Los Angeles dans les années 90. « Je l’ai rencontré lors d’un dîner. Nous avons échangé quelques mots. La soirée était simple, agréable. Nous avons bien ri », se souvient Mylène Farmer. Elle poursuit : « Hollywood, c’est plutôt amusant. Mais c’est une autre planète. Les stars américaines ont autant de pouvoir que de responsabilités. George Clooney est un acteur engagé, conscient de son époque. »
SON AVIS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Lors de cet entretien, l’interprète de « Désenchantée » s’est aussi exprimé sur un sujet d’actualité qui l’inquiète : le phénomène des réseaux sociaux. « Il me semble que la célébrité devrait être le reflet de la reconnaissance d’une œuvre, d’une action, par le public. Pas un culte de la personnalité », débute-t-elle sa réflexion. Elle explique : « C’est un phénomène générationnel. On prétend vivre un quotidien idéal, envié par une communauté. Mais ce n’est pas la vie. Ça ne me choque pas, mais ça ne m’intéresse pas non plus. » Elle conclut : « Le risque est grand pour ceux qui pensent, à tort, que leur vie ne correspond pas à cette image superficielle de la réalité. »
Amal et George Clooney : première sortie officielle avec les jumeaux
La culture est également victime de la guerre en Ukraine. Les responsables culturels russes ont demandé le retour de 25 œuvres d’art prêtées à deux expositions à Milan ce mois-ci, alors que celles-ci sont encore ouvertes.
Lazare Eloundou, directeur du patrimoine mondial de l’Unesco, craint la disparition de toute vie culturelle alors que les offensives russes se poursuivent en Ukraine : “Il y a un site qui pour nous est très préoccupant dans la ville de Kiev, un site du patrimoine mondial. Ce site a deux ensembles très importants : la cathédrale Sainte-Sophie et le complexe monastique de la Laure. Ces deux lieux témoignent de la naissance de l’Église orthodoxe russe.”
Parmi ces œuvres, deux pièces d’une exposition sur le Titien, artiste de la Renaissance, au Palazzo Reale, géré par la ville, dont la “Jeune femme au chapeau à plumes”, qui appartient au musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Les 23 autres œuvres sont exposées aux Gallerie d’Italia de la Banca Intesa Sanpaolo, dont une sculpture de Canova, qui appartient également à l’Ermitage de Saint-Pétersbourg.
Nous devons sauvegarder le patrimoine culturel en #Ukraine, en tant que témoignage du passé & catalyseur de la paix & de la cohésion pour l'avenir.
Eloundou a appelé les États membres de l’institution, dont la Russie fait partie, à respecter le droit international et “à ne pas cibler les sites importants du pays”.
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