Ce n’est pas tant des événements que j’ai curiosité, que de moi-même. Tel se croit capable de tout, qui, devant que d’agir, recule… Qu’il y a loin, entre l’imagination et le fait ! … Et pas plus le droit de reprendre son coup qu’aux échecs. Bah ! qui prévoirait tous les risques, le jeu perdrait tout intérêt ! …

Les montagnes russes, c’est ma vie. La vie est un jeu violent et hallucinant ; la vie, c’est se jeter en parachute et prendre des risques, tomber et se relever, c’est de l’alpinisme, c’est vouloir monter au sommet de soi-même et être insatisfait et angoissé quand on n’y parvient pas.
La peur est ce qui nous incite à prendre des risques et à nous pousser au-delà de nos limites normales, et un écrivain qui se croit en terrain sûr a peu de chances de produire quoi que ce soit de valeur.
Dès qu’on me propose de sortir des sentiers battus, je suis partant. J’aime prendre des risques.
Rire c’est risquer de paraître – Pleurer, c’est risquer de paraître fragile. – Aller vers quelqu’un c’est risquer de s’engager. – Exposer ses sentiments, c’est risquer d’exposer son moi profond. – Présenter ses idées, ses rêves aux autres, c’est risquer de les perdre. – Aimer, c’est risquer de les perdre. – Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour. – Vivre, c’est risquer de mourir. – Espérer, c’est risquer de désespérer. – Essayer, c’est risquer d’échouer. – Mais, il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie c’est de ne rien risquer du tout. – Celui qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien, n’est rien. – Il peut éviter la souffrance mais il n’apprend rien ne ressent rien ne peut ni changer ni se développer, ne peut ni aimer ni vivre. – Enchaîné par sa certitude, – Il devient esclave, il trahit sa liberté. – Seuls ceux qui risquent d’aimer sont libres.
Cependant, si la femme pashtoune invite l’homme à l’amour, jamais elle ne l’attire par sa tendresse ou par sa douceur. Elle le provoque dans son honneur et dans sa dignité, mais à ce jeu d’audace, c’est elle qui prend le plus de risques. Car l’homme peut se défendre, s’enfuir, se réfugier dans un pays lointain, tandis que la femme ne possède pas de tels recours. Découverte, elle n’a qu’à se laisser massacrer. Pourtant cette orgueilleuse ne consent aucune allusion à l’évident danger qui la guette. Elle se contente seulement d’encourager l’homme, le vaillant guerrier, à prendre quelques risques
Le lecteur français voulant être respecté, le plus beau mot peut-être qu’un français ait jamais dit ne peut lui être répété. Défense de déposer du sublime dans l’histoire. À nos risques et périls, nous enfreignons cette défense. Donc, parmi tous ces géants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot, et mourir ensuite, quoi de plus grand ? car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillé, il a survécu. L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, ce n’est pas Napoléon en déroute, ce n’est pas Wellington pliant à quatre heures, désespéré à cinq, ce n’est pas Blücher qui ne s’est point battu ; l’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre.
Paradoxalement, les signes de protection réactivent le sentiment d’insécurité. Les lois sécuritaires provoquent des transgressions qui vont elles-mêmes justifier de nouvelles règles de sécurité, c’est un cercle vicieux. La vraie protection d’un être est une confiance aussi dans la capacité qu’il aura ou non d’éprouver sa liberté. Vivre, c’est prendre des risques par définition. Un être autonome est moins facile à influencer qu’un être gouverné par la peur.
On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prennent faussement pour de l’espérance. L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme….
Le piège, justement, c’est de croire qu’on est amarré. On prend des décisions, des crédits, des engagements et puis quelques risques aussi. On achète des maisons, on met des bébés dans des chambres toutes roses et on dort toutes les nuits enlacés. On s’émerveille de cette. .. Comment disait-on déjà ? de cette complicité. Oui, c’était ça qu’on disait, quand on était heureux. Ou quand on l’était moins. ..
Entre le désir profond de se lier, de s’engager corps et âme, et le désir tout aussi profond de préserver sa liberté, d’échapper à tout lien, quel tohu-bohu ! Or, pour vivre ces exigences contradictoires et d’égale dignité sans être écartelé, il n’y a aucun secours à attendre ni de la philosophie, ni de la morale, ni d’aucun savoir constitué. Il est probable que les seuls modèles adaptés pour nous permettre d’avancer sont la haute-voltige et l’art du funambule. Un mariage ne se contracte pas. Il se danse. A nos risques et périls.
Ne vous croyez jamais à l’abri d’une passion. Lorsque, sous un ciel serein, vous sortez le bateau pour une promenade, vous n’avez pas désiré la tempête qui soudain se lève, vous entraine dans les turbulences et, vous en rappelant les risques, fait flamber la vie en vous. J’étais au calme dans mon anse. Mais peut-être veille-t-il en chacun de nos corps une petite flamme qui n’attend que le souffle du vent pour se transformer en grand feu ?.
Je suis toujours stupéfait de voir l’opinion publique s’offusquer des risques liés au nucléaire alors que, dans l’indifférence générale, des chercheurs manipulent au quotidien des micro-organismes susceptibles de décimer la planète entière.