Le magazine Diana Unlimited s’adressent à toutes les femmes qui veulent se simplifier la vie. Un concentré d’infos utiles et dans l’air du temps mais aussi des confidences et des avis d’experts, vous parlent de tout sans tabou !
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Top 10 mini sextoys à glisser dans sa valise @Gettyimage
Vacances riment avec plaisir. Ça tombe bien, ces sextoys petits et discrets sont de parfaits compagnons de voyage. Voici notre sélection des mini sextoys à glisser dans sa valise.
C’est bientôt l’heure du départ en vacances. Si les maillots de bain et la crème solaire font partie des indispensables de nos bagages, les sextoys méritent eux aussi une petite place. Pour ne pas s’encombrer, voici une sélection de mini sextoys à glisser dans sa valise. Moment détente garanti.
Mini sextoy maxi efficacité
Les sextoys ne cessent d’évoluer. Exit les couleurs criardes, la forme phallique et la réputation pornographique. Depuis quelques années, les sextoys se démocratisent, ils prennent des couleurs pop et pastel et possèdent des formes plus ergonomiques. Ils deviennent des accessoires de bien-être intime comme les autres, vendus au même rayon que les cosmétiques. C’est dont tout naturellement que ces jouets s’invitent aussi dans nos valises de vacances.
Ainsi, les marques rivalisent d’ingéniosité pour nous proposer des sextoys petits et puissants. Pratiques et discrets, les mini sextoys tiennent dans la poche et nous assurent un maximum de plaisir. Et le choix est loin d’être restreint : vibromasseur, stimulateur clitoridien, sextoy pour couple… Il y en a pour tous les goûts.
Quel mini sextoy glisser dans sa valise ?
Que l’on soit plutôt adepte de plaisir vaginal ou clitoridien, les mini sextoys s’adaptent à toutes les envies. Pour une stimulation clitoridienne, on se tourne vers l’incontournable Womanizer Liberty, facile à glisser dans une valise grâce à son capuchon de voyage. Autre possibilité : le Satisfyer Travaler, compagnon de route idéal grâce à sa petite taille. Il bénéficie également d’un capuchon magnétique et d’un moteur silencieux pour se faire plaisir en toute discrétion.
Du côté des vibromasseurs, on craque pour le mini sextoy Touch X de la marque We-Vibe, qui stimule toutes les zones érogènes du corps. On pourrait facilement le confondre avec un rouge à lèvres, mais le Mia 2 de Lelo possède une toute autre fonction. Avec son design discret et son port de charge USB, il se transporte dans le sac à main ou dans le sac de voyage afin de procurer des vibrations intenses. Pour celles et ceux qui cherchent un sextoy à petit prix, le vibro The Surfer de Smile Makers est l’accessoire idéal à emmener en voyage pour se détendre. Il ne coûte que 24,50€.
À la recherche d’un petit sextoy à utiliser en couple ? Le vibro Eva de Dame offre une stimulation clitoridienne pendant les rapports sexuels avec pénétration. Il s’insère sur la vulve, entre les lèvres, et appuie sur le clitoris de manière à le stimuler tout en procurant des vibrations sur le pénis (et il reste même en place pendant le cunnilingus). Avec le Jasmin Vibrasens, un petit œuf vibrant télécommandé,on laisse notre plaisir entre les mains de notre partenaire.
Masser, caresser, effleurer, embrasser, … quelles sont les 15 zones érogènes où toucher un homme pour qu’il décolle ?
Certes, le sexe reste la zone la plus érogène de l’homme mais parfois, c’est bon aussi de le faire languir, de faire monter la température doucement et de prendre son temps. Testez sa capacité de résistance et explorez toutes les zones hot où toucher un homme du bout des orteils à la pointe des cheveux pour qu’il décolle !
Petit rappel: communiquez toujours avec votre partenaire, une personne n’est pas l’autre donc souvenez-vous de ce qu’il aime, emmenez-le vers de nouveaux horizons en douceur et soyez toujours en accord avec vous-mêmes. Une sexualité épanouie n’est jamais à sens unique !
SUIVEZ LE CHEMIN !
1. Les doigts et la paume des mains
Tenir la main de quelqu’un est souvent vu comme étant un acte romantique quotidien. Mais sachez que cette petite habitude peut également devenir une pratique érotique des plus jouissives. La partie centrale de la main étant tendre et riche en nerf, n’hésitez pas à commencer par la masser pour relaxer votre partenaire. Appliquez des pressions circulaires intenses de l’intérieur vers l’extérieur puis attardez-vous sur le bout de ses doigts, une zone hyper sensible. Caressez-les, mordillez-les, embrassez-les, léchez-les… À pratiquer au lit mais aussi dans la voiture, au ciné, au resto…. Bref, quand vous avez envie de lui signifier que vous aimeriez rentrer, là, maintenant, tout de suite.
2. L’arrière des genoux
Cela peut paraitre surprenant à première vue, mais n’oubliez pas qu’il n’y a pas de règles en matière d’excitation. Chaque personne est différente et appréciera d’être stimulée de manière personnelle. Ainsi, l’arrière des genoux est encore une zone érogène insoupçonnée et rarement explorée. Mais la peau très fine située à cet endroit ne demande qu’à être cajolée. Laissez glisser vos doigts avec légèreté et câlinez cette surface tout en douceur dès le réveil.
3. Les tétons
Selon une étude menée par l’université de Sheffield au Royaume-Uni en 2006, seule la moitié des hommes apprécieraient une stimulation de leurs tétons. Gardez donc en tête que certains en sont dingues mais que d’autres détestent. Avant de vous lancer dans un chouchoutage de ses mamelons, communiquez ! Demandez-lui ce qu’il apprécie et comment. S’il est “pro-téton”, voici quelques conseils: commencez par caresser la poitrine de votre homme, passez vos doigts dans ses poils, massez délicatement ses mamelons et concentrez-vous ensuite sur ses tétons. Allez-y avec les doigts, les lèvres, la langue et la poitrine pour les stimuler. Cette zone bourrée de terminaisons nerveuses ne sera pas insensible à vos caresses. Le must ? Jouez avec les températures ! Soufflez de l’air chaud ou prenez un glaçon en bouche avant de lécher ses tétons. Vous pouvez même légèrement les mordiller…
4. Les oreilles
Stimuler les oreilles, c’est un peu le grand classique de ce qu’on appelait autrefois “les préliminaires”. Aujourd’hui, plus besoin de savoir si on le fait avant, après ou pendant tant qu’on y prend du plaisir. Sachez d’ailleurs que mordiller les lobes d’oreilles correspond souvent à de véritables petites décharges électriques dans le corps de votre partenaire. Mais n’oubliez pas non plus de titiller l’hélix (contour supérieur) et l’arrière de l’oreille, une zone tout aussi érogène mais plus fréquemment oubliée.
5. Les testicules et le pénis
On ne va pas vous faire un dessin. On suppose que vous y aviez pensé. N’hésitez pas à embrasser, masser, sucer ou lécher les testicules de votre partenaire. Laissez-le vous guider. Cette zone est ultra sensible, vos caresses doivent être délicates. Certains hommes ne supportent d’ailleurs plus d’être touchés à cet endroit après l’amour.
6. Le bas-ventre
Evidemment, plus on se rapproche du sexe, perçu comme l’organe le plus érogène chez l’homme et plus on touche à des zones sensibles. Précisément cinq centimètres sous le nombril, dessinez des cercles, des 8, tapotez doucement et faîtes lentement descendre vos doigts en effleurant tout doucement le début du pubis. Et constatez l’effet produit. En plus d’être agréable, votre partenaire ne pourra s’empêcher de s’imaginer la suite et de profiter pleinement de ces possibles scénarios les yeux clos.
7. Le cou
Qui ne perd pas les pédales avec des bisous dans le cou ? La ligne reliant le bas du menton à la pomme d’Adam est également une zone à explorer. Attention tout de même cette zone est sensible, ne lui provoquez pas une quinte de toux en pressant trop fort. Commencez donc par y déposer vos lèvres délicatement, effleurez son cou et sa nuque des doigts, déposez-y des baisers plus ou moins intenses, plus ou moins fréquents… Si vous sentez que votre partenaire est à la recherche de sensations plus fortes, rien ne vous empêche de serrer vos mains autour de son cou afin de le maintenir dans une position de soumission. Les plus sauvages apprécieront aussi l’asphyxie érotique. Mais pour cela, faites bien attention, communiquez, prenez vos précautions et renseignez vous sur la technique !
8. La clavicule
Caressez cet os et la “goutte” située au centre. Chatouillez cette zone si sensuelle avec les doigts et déposez-y des baisers langoureux. Vous pouvez même vous occuper de cette zone avec une main et d’une située bien en-dessous de la ceinture avec l’autre…. Frissons garantis !
9. Le creux des hanches
Tout comme le bas du ventre, le creux des hanches fait partie de cette zone “de proximité” qui fait automatique grimper la température et le boxer de votre mec. Notre conseil pour augmenter le plaisir et le voir se languir ? Tournez autour du pot ! Prenez votre temps. Avec vos doigts, votre bouche vos seins ou votre sexe, venez le stimuler de haut en bas, attardez vous sur ses poils, chatouillez ses hanches, descendez et remontez avec votre langue… Obligez-le à ne pas trop bouger, soyez maîtresse de la situation et arrêtez-vous quand ses cris de plaisirs deviennent haletants !
10. L’intérieur des cuisses
Selon votre humeur, déposez-y des baisers ou mordez-le. Oubliez cette idée que tout ce qui ne touche pas directement aux parties génitales ou à la pénétration fait partie des préliminaires. Envisagez votre rapport sexuel comme vous l’entendez et dans l’ordre que vous souhaitez. Dans tous les cas, cette zone hyper sensible et rarement touchée, sera votre meilleure alliée pour le faire grimper aux rideaux.
11. Les fesses
Abordons un point fâcheux: les fesses. Que tous les hétérosexuels se détendent la nouille: le fait d’éprouver du plaisir grâce à la stimulation des fesses et/ou de l’anus n’a aucun rapport avec l’orientation sexuelle ! Que certains hommes, détachés des stéréotypes, ne ressentent rien ou n’apprécient pas qu’on les touche est une autre question. Mais sachez que la gente masculine est plutôt réceptive aux sensations de plaisir de cette zone. Empoignez ses fesses, caressez-les, chevauchez-les, massez-les…. Et n’oubliez pas le point P, le point prostatique, équivalent du point G chez les femmes. On peut le stimuler de l’extérieur avec les doigts ou la langue, mais aussi de l’intérieur avec des accessoires ou un habile doigté. Plus d’infos ? Ici !
12. Les poignets
Et plus particulièrement, le dessous. Dessinez-y des formes, des lettres et faites-lui passer un message … coquin ou pas.
13. L’intérieur des coudes
Tout dépend des circonstances car, parfois, cette zone provoque des fous-rires chez les personnes sensibles aux chatouilles, mais, croyez-nous, en tête à tête et en nuisette, plantez votre regard dans le sien et faites glissez vos doigts sur son bras, il n’aura plus du tout envie de rire …
14. Entre les omoplates
La zone située entre les omoplates est souvent une zone de tensions musculaires où le stress s’accumule au quotidien. Installez-vous sur lui et massez-le, d’abord en l’effleurant puis à pleines mains. Il devrait rapidement sentir ses épaules se relâcher, sa nuque devenir plus souple et son taux d’anxiété redescendre alors que côté excitation ça ne fait que monter…
15. Le bas du dos
Le bas des reins et la naissance des fesses sont une zone érotique assez excitante. Visuellement pour vous, déjà. Alors n’hésitez pas à y déposer des baisers ou à le mordiller doucement. Il devrait avoir envie de se retourner (très) rapidement.
Si vous avez toujours des relations sexuelles après avoir discuté avec votre amant, cela pourrait être quelque chose d’unique. Découvrez si c’est de la haine et pourquoi c’est peut-être une bonne chose.
Qu’on les trouve drôles, attentionnées ou attirantes, en général, on cherche un ensemble de qualité positives chez les personnes avec qui on a envie de passer la nuit. Mais dans certains cas, une envie irrésistible de faire l’amour avec nos pires ennemi.es, ou simplement des gens qu’on ne peut pas saquer, peut nous prendre. C’est ce qu’on appelle le « hate fuck ». Un concept que le fameux Urban Dictionary, qui reprend toutes les expressions familières du monde moderne, traduit par le fait de haïr viscéralement quelqu’un, mais de ne pas être dérangé.e par l’idée d’être « en lui ou elle ». Autrement dit, c’est faire l’amour avec une personne que l’on méprise, déteste ou contre laquelle on est en colère. Comme ce voisin agaçant qui vous trouble malgré tout ou ce plan cul aux idéaux politiques douteux. Une pratique jouissive pour certain.es, problématique et extrêmement dangereuse pour d’autres.
Il existe de nombreuses façons différentes de faire l’amour avec quelqu’un. Vous pouvez même l’appeler des choses différentes selon la façon dont vous le faites réellement. Le type de sexe auquel beaucoup de gens s’adonnent, mais ne savent même pas qu’ils le sont, c’est quand ils détestent la baise.
Si vous n’êtes pas sûr de ce qu’est la putain de haine, ne vous inquiétez pas. Tu n’es pas seul. Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’est ce type de sexe ni pourquoi ils le font. Essentiellement, lorsque vous détestez baiser quelqu’un, vous obtenez toute votre rage envers lui via le sexe. C’est un débouché pour votre aversion passionnée pour eux ou quelque chose qu’ils ont fait.
Les différents types de relations sexuelles que vous pouvez avoir
Il n’y a pas qu’une seule façon d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un. Et je ne parle pas seulement des positions. Lorsque vous êtes dans une certaine mentalité, vous avez différents types de relations sexuelles. Il existe différentes émotions ressenties au cours de différents types et vous devez savoir quand les reconnaître.
Vous pourriez avoir des relations sexuelles très émotionnelles avec quelqu’un que vous aimez et vous l’appellerez «faire l’amour». Vous pouvez également avoir des relations sexuelles par pitié avec quelqu’un et même venger le sexe. Avoir une variété de types de sexe peut certainement rendre votre vie sexuelle plus intéressante.
Les avantages d’une bonne baise de haine
Croyez-le ou non, ce genre de sexe peut en fait être très bon pour vous. Bien que vous ne pensiez pas que le sexe d’une variété négative pourrait vous rendre service, ce genre peut. Voici tous les signes que vous vous engagez définitivement dans la baise de haine occasionnelle et pourquoi c’est si génial.
Signes de haine putain
# 1 Vous êtes émotionnellement détaché. Lorsque vous détestez la baise, il y a très peu d’émotion en plus de la haine. Vous ne vous sentez pas très investi émotionnellement dans l’acte ou la personne. Donc, si vous avez des relations sexuelles comme ça, il est possible que vous détestiez baiser.
# 2 C’est rude. Si vous détestez la baise, ça ne sera pas très lent et sensuel. En fait, c’est souvent rapide, rugueux et tapageur. Ce genre de sexe n’est pas du genre à s’asseoir et à profiter calmement. Vous serez fortement impliqué dans l’acte et vous travaillerez dur
# 3 C’est du sexe égoïste. La putain de haine est extrêmement égoïste. Tout ce qui vous inquiète, c’est de vous en sortir. Vous ne vous souciez pas si l’autre personne passe un bon moment. Tout dépend de vous et de la satisfaction de vos besoins. Si c’est comme ça que vous avez des relations sexuelles, c’est peut-être une séance de baise de haine.
# 4 Comportement animalier. La haine est un sentiment si puissant qu’il fait souvent ressortir notre côté animal – en particulier lorsque vous ajoutez du sexe au mélange. Si vous vous sentez très animal et juste sauvage pendant les rapports sexuels avec quelqu’un que vous détestez, c’est définitivement de la haine.
Vous les entendez, les surnoms mignons de vos voisins et de vos copains ? Du traditionnel « mon chéri » au répandu « mon bébé », les petits noms d’amour sont monnaie courante dans les couples. Mais pourquoi ? Et puis faut-il s’y mettre ?
By Diana ABDOU
12 mars 2022
Les petits surnoms mignons dans le couple, c’est votre truc ? Ou bien au contraire, ça vous échappe ? Toujours étant que selon un sondage réalisé en France en 2009 par la Sofres pour le Pèlerin magazine, 59% des Français usent d’un petit surnom d’amour. Un gros chiffre qui, cependant, n’écarte pas les prénoms du terrain : en parallèle des surnoms, 82% des interrogés continuent d’appeler leur conjoint par leur prénom (heureusement, sinon on n’aurait jamais su que Julien s’appelait Julien).
LES SURNOMS AMOUREUX LES PLUS RÉPANDUS, ENTRE AMBIANCE ANIMALE ET ROMANTISME À LA PELLE
Les surnoms amoureux, une habitude ? On dirait. Mais quels sont les surnoms les plus tendances ? D’après le sondage pour le Pèlerin magazine, vieux de dix ans (déjà), « Ma chérie » et « Mon chéri » semblent indécrottables : 26% des Français ont adopté ce surnom d’amour. Mais un sondage plus récent réalisé par la marque Mon chéri en 2019 sur les surnoms amoureux préférés des Français renverse le podium : « mon cœur » arrive en tête (employé par 39% des sondés), suivi de près par « mon amour » (32%), « mon bébé » (pour 11%), « mon chaton » (pour 9%) et « mon doudou » (pour 8%). A croire que « Mon chéri », c’est bon pour les grands-parents ou les chocolats. Notons que ces incontournables sont empreints de certains champs lexicaux source d’inspiration, à commencer par les animaux (le célèbre « mon chaton », qui peut aussi faire place à « mon poney », « ma puce », « mon lapin », « mon ours »). L’alimentation n’est pas en reste (« mon sucre », donc, mais aussi « ma chouquette », « mon beignet »…), tout comme les inspirations romantiques (« mon cœur », « mon amour »…).
POURQUOI APPELER JULIEN « MON SUCRE » ALORS QU’IL S’APPELLE JULIEN ?
« Un café, ma petite chouquette ? Oui d’accord mon soleil… » Que ce genre de dialogue vous parle, vous étonne ou vous crispe, cela n’empêche pas la question suivante : mais pourquoi tout ce foin à base de poésie pour un simple café, finalement ? La réponse est en partie dans la question : parce que la poésie, ça fait du bien au couple. L’usage des surnoms mignons se justifie tout simplement par le besoin et le désir de rappeler ses sentiments à son ou sa partenaire. Disons que les surnoms amoureux sont comme des déclarations d’amour, ou même des câlins, des baisers. Très bien, mais pourquoi ne pas appeler son partenaire par son prénom et lui déclarer son amour en parallèle ? Pourquoi susurrer un « mon sucre » à Julien alors que, justement, il s’appelle Julien ? Eh bien parce que les surnoms amoureux ont également pour objectif de délimiter l’intimité et d’accroître le sentiment d’appartenance. Disons que les collègues de Julien se contentent de son prénom et que seule sa partenaire ose un « Baby chou ? Tu viens voir ? ». De la même façon, la partenaire de Julien n’appelle pas son père « Baby chou » (enfin on pense).
LES SURNOMS MIGNONS PERMETTENT-ILS DE RENFORCER LES RELATIONS AMOUREUSES ?
On en viendrait presque à penser que les surnoms amoureux renforcent le couple. Peut-être, oui : prendre soin de sa ou son partenaire en la surnommant « ma petite lumière », ça ne fait jamais mal à la relation. Mais à l’inverse, rassurons-nous : l’absence de surnoms mignons dans le couple n’est pas un problème. Pourquoi ? Parce que les surnoms, ça vient plutôt naturellement, et que se forcer à tout prix à appeler la femme ou l’homme de sa vie « bijou », ça peut rapidement sonner faux. Chaque couple fera donc selon son envie, son inspiration mais aussi son histoire ; on notera, en effet, que les surnoms naissent spontanément – une vision de l’amour qui mêle chouquette et tendresse, ou lors de situations complices. Par exemple, si Julien tombe à vélo, on peut l’appeler « ma grosse benne ». Ce n’est pas mignon comme surnom, mais vous voyez l’idée. Enfin, rappelons également que les petits surnoms amoureux sont parfois de simples diminutifs. Quel intérêt d’appeler Véronique « Véro », puisque tout le monde s’y emploie à merveille ? Tout se joue dans le pronom qui précède : un petit « ma Véro » change la donne, rapport – encore et toujours, à ce sentiment d’appartenance qui fait du bien au couple. Mais éviter les petits noms mignons ne signifient pas que notre amour est pauvre, triste, ou moins puissant. A chacun son moyen d’expression, n’est-ce pas mes « ‘tit bichons » ?
Les sextoys de dernière génération sont désormais présentés comme de banals outils wellness et vendus au même rayon que les cosmétiques. Une bonne nouvelle pour notre « santé sexuelle » ?
@Presse / Le sextoy est-il un accessoire de bien-être / @dianaunlimitedfaunesetfemmesmagazines.fr
Depuis une décennie, toutes les stars ou presque sortent une gamme de maquillage, de skincare ou de soins capillaires, Jennifer Aniston et Ellen DeGeneres étant les dernières à avoir dégainé. Mais ceci est déjà du passé. La star des années 2020, elle, crée… son sextoy. Un créneau qui n’est donc plus réservé aux grands noms de l’industrie pornographique. La chanteuse britannique Lily Allen a ainsi lancé une version de voyage du fameux Womanizer, le plus connu du secteur. L’actrice Dakota Johnson, vue dans « Cinquante Nuances de Grey », est investisseuse et codirectrice créative de la marque Maude, qui propose des bougies parfumées et des vibromasseurs.
La mannequin, actrice et productrice de prosecco vegan Cara Delevingne trouve aussi le temps d’être DA de Lora DiCarlo, un label qui propose un large éventail de joujoux haut de gamme pour tous les types de sexualité. Gwyneth Paltrow, jamais en reste sur le sujet, en a sorti deux, même si ceux-ci sont plutôt classiques et sans surprise. Bref, le sextoy est la nouvelle palette de make-up. « Pour une célébrité, c’est une manière maligne de monétiser sa fin de carrière, estime Clémentine Gallot, coauteure de “La Charge sexuelle” (First Éditions). Le sextoy présenté comme outil de bien-être me paraît être l’acmé du phénomène. » Ces engins sont devenus d’un coup plus visibles : outre-Atlantique, on les trouve chez Anthropologie ou sur le site Goop, comme une extension des tisanes déstressantes et roll-on de jade. En France, Sephora distribue depuis l’automne les sextoys de la marque Smile Makers, ainsi que des huiles, lubrifiants, lingettes intimes…
On peut donc shopper son accessoire sexuel de la même façon que sa lotion exfoliante. Même si cela ne rend pas pour autant ces produits plus accessibles, la plupart des marques affichant des prix élevés, l’engouement autour du clitoris ne devrait pas s’arrêter de sitôt. « On estime qu’en 2025 le marché mondial de la “sex tech” pèsera 30 milliards de dollars, affirme Amandine Ranson, directrice de la communication France de la marque Lelo. L’année 2020 a d’ailleurs été charnière : entre mars et juin, pendant les confinements, les ventes ont bondi de plus de 185 % dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Aujourd’hui, 90 % des clients sont des femmes. Le sextoy est en train de devenir leur meilleur ami. » Mais si ce phénomène enrichit les actrices et les revendeurs beauté, qu’est-ce que cela change pour nous ?
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DE PIGALLE À GOOP
Exit l’univers de l’érotisme. L’orgasme est désormais marketé comme le masque hydratant, c’est-à-dire en tant qu’étape indispensable du self-care. La marque Maude a pour intention de faire du sexual care une partie de votre routine bienêtre », déclarait ainsi Dakota Johnson au « Vogue » américain en novembre dernier. Il est dit du plaisir qu’il fera du bien, voire maintiendra en meilleure santé. Sur la boutique en ligne de Gwyneth Paltrow, Goop, le sextoy est classé sous l’onglet « santé sexuelle ». Et l’actrice lance également cet automne un complément alimentaire pour relancer la libido féminine, un sujet sur lequel l’industrie pharmaceutique s’est plusieurs fois cassé les dents, les « Viagra au féminin » n’ayant pas eu beaucoup plus d’effet que les placebos. Mais cette « santé sexuelle » dont tout le monde parle, au fait, c’est quoi ? La définition est très large. « Cela inclut la santé mentale, émotionnelle et physique.
Être en bonne santé sexuelle, c’est aussi connaître son corps et savoir ce que l’on aime ou non. C’est une sexualité sécurisée, c’est-à-dire sans pression, consentie, sans drogue, en se protégeant des MST, avec du plaisir. Et, bien sûr, être en bonne santé sexuelle ne veut pas dire que l’on a une activité sexuelle. Le plus important est de savoir ce qui nous convient, sans souffrances », rappelle la Dre Marion Aupomerol, gynécologue responsable de la consultation santé sexuelle à l’hôpital Gustave-Roussy. Une définition bien plus large que la vision simpliste d’un orgasme régulier qui serait synonyme de bonne santé. D’ailleurs, les scientifiques ne savent pas vraiment quelle est la fonction de l’orgasme féminin. Il a longtemps été jugé utile pour favoriser la conception et « pousser » le sperme vers l’ovule. Depuis 2016, on dit surtout qu’il serait un bon moyen d’entretenir son plancher pelvien et donc de lutter contre les fuites urinaires. Plus largement, l’activité sexuelle a été étudiée depuis longtemps : elle pourrait rendre les cycles menstruels plus réguliers, et la libération d’hormones (endorphines et ocytocine, notamment) a des effets antidouleur, influe positivement sur notre humeur… et même sur notre système immunitaire. Mais, à notre connaissance, nulle étude n’a comparé la santé globale (physique et mentale) de femmes qui se masturbent à celle de femmes qui ne le font pas.
VERS UNE MONÉTISATION DE NOS ORGASMES ?
Si les marques s’emparent du sujet, c’est peut-être parce que le discours autour d’une sexualité positive n’a pas été assez porté par les pouvoirs publics. « En France, la prévention a longtemps été orientée autour de la mise en garde, de la contraception, des MST, par exemple, note la Dre Aupomerol. C’est un message primordial, mais on a oublié de parler de plaisir, de connaissance de son corps. C’est enfin en train de changer. » Sous couvert d’empowerment et de « positivité », l’industrie de la wellness opère sur la sexualité la même OPA que celle qu’elle a menée sur la santé globale ces dernières années à grands coups de compléments alimentaires. Pour les vendeurs de bien-être, être en bonne santé ne signifie plus « ne plus être malade », mais « être au maximum de ses capacités », voire « être la meilleure version de soi-même ». Et optimiser sa santé sexuelle signifierait jouir régulièrement. Le risque, bien sûr, c’est de créer de nouvelles injonctions. Alors, trois orgasmes par semaine, sinon tu as raté ta vie ? « On dit un peu facilement que les femmes sont passées au cours de l’histoire de l’interdiction à l’injonction de jouir. Ce n’est pas tout à fait vrai, nuance Clémentine Gallot.
Il y a des siècles, on disait déjà qu’il fallait que la femme jouisse, même si c’était corrélé à la reproduction. Cela a été proscrit au XIXe siècle, puis c’est redevenu une préoccupation avec la révolution sexuelle, même si ce sont surtout les hommes qui en ont profité. La période actuelle est ambivalente, puisque la répression et l’injonction coexistent. » Paraître plus belle, se sentir mieux et jouir plus efficacement – les trois piliers de l’actuelle industrie du bien-être – sont étroitement liés : finalement, se faire injecter de l’acide hyaluronique, pratiquer le yoga et s’offrir un vibromasseur, c’est très cohérent. « L’injonction de plaisir est un dérivé des logiques capitalistes de l’amélioration de soi et du corps, rappelle Clémentine Gallot. Les femmes subissent une pression pour réussir leur vie sexuelle et donc tout expérimenter. Mais cette consigne pèse principalement sur les épaules des femmes hétéros cis. Ce sont elles qui s’occupent du “care” dans leur couple, et si elles sont célibataires, elles le font dans l’optique de se rendre désirables sur le marché conjugal. Il faut maîtriser la technique, mais pas trop, sous peine d’être victime de slut-shaming. » On est bien loin de la pause détente sous la couette. Mais ne jetons pas le vibromasseur avec l’eau du bain : ces engins peuvent être utiles. D’ailleurs, certains outils de rééducation du périnée ne sont pas très loin des accessoires dédiés au plaisir.
Le site Périnée Shop (perineeshop.com) propose ainsi des galets vibrants et autres boules de geisha à côté des produits conventionnés par l’assurance maladie. Les médecins peuvent aussi recommander des accessoires dans le cadre de consultations, en sexologie comme en gynécologie. « Nous accompagnons parfois certaines patientes avec ces objets, souligne Camille Bataillon, sexologue clinicienne et cofondatrice de la plateforme Mia (mia.co), qui propose des rendez-vous en ligne. Mais ils ne sont certainement pas une solution miracle. Travailler son rapport au corps avec ses mains et ses doigts me paraît une première étape indispensable. » On l’aura deviné : l’aspirateur à clito n’est pas aussi nécessaire que le dentifrice, même s’il est nettement plus agréable. « Certaines patientes ont l’impression qu’elles doivent posséder plusieurs sextoys pour ressentir un plaisir ultime qu’elles idéalisent, continue la sexologue. Cela les amène parfois à passer à côté des sensations agréables qu’elles ressentent. Il faudrait repenser notre définition de l’orgasme ! N’oublions pas que le désir sexuel est très variable selon les personnes et les moments de la vie. » En somme, il nous appartient de ne pas laisser les marques définir ce que sont les sexualités épanouies. Heureusement, la discipline est en pleine expansion : le diplôme universitaire « santé sexuelle pour tous.tes » vient ainsi d’être créé le mois dernier à la Sorbonne. À destination des soignants et des enseignants (entre autres), il a pour but de développer les connaissances autour du sujet.
SEXTOY TROPHÉE
Concrètement, les stimulateurs de clitoris ont profondément modifié ce marché dit de la « sex tech ». Leur prix est justifié par différents paramètres : la douceur et la qualité du silicone, la possibilité de varier ou de contrôler les vibrations, voire de connecter l’appareil à un autre, l’option waterproof ou autochauffante, l’absence de bruit, etc. Les fabricants promettent de la performance et de la facilité. Fortes de cette efficacité, de nombreuses marques ont développé un discours d’empowerment, avec plus ou moins de subtilité – sur sa page dédiée à Lily Allen, le site Womanizer nous enjoint : « Soyez forte et indépendante ». « Il y a parfois une tentative de récupération », dénonce Elvire Duvelle-Charles, cofondatrice de la série documentaire “Clit Revolution” (à voir en replay sur france.tv) et du compte Instagram @clitrevolution.
Certaines marques ont tenté de se rapprocher de personnalités féministes. On a aussi vu des initiatives surprenantes, avec un sextoy qui “aiderait à surmonter la douleur des règles” – en fait, c’est le cas de tout orgasme. » Aujourd’hui, les fabricants s’aventurent autant sur le terrain de l’empowerment (comme par exemple la nouvelle marque baptisée « Puissante »), que sur celui de l’inclusivité. Le slogan phare est donc le plaisir pour tous et toutes. Sur leurs sites, on découvre des visuels indiquant que leurs marques ne s’adressent pas forcément à des personnes en couple, cisgenres, hétéros, valides, jeunes, blanches. La boutique Passage du Désir lance d’ailleurs cet automne un coffret spécial senior. Et si le fond a changé, la forme aussi. Tous ces objets sont beaux : Maude propose un vibro à la teinte kaki que ne renierait pas un créateur de mode de l’école d’Anvers, et la marque japonaise Tenga, spécialisée dans les sextoys pour hommes, commercialise dans sa gamme femme Iroha un coquillage nervuré si joli qu’on aimerait bien afficher sa réplique en porcelaine dans notre salon.
Plus forte encore, la maison Biird a conçu un aspirateur à clitoris qui fait aussi office de lampe de chevet, pour qu’il puisse être exposé sans que se devine sa fonction première. Il est même vendu sans l’étui opaque qui protège et cache souvent ces engins. Gwyneth Paltrow a elle aussi conçu le sien de façon à ce qu’il soit « beau sur une table de nuit », dixit son site, Goop. Mais en interview, l’actrice refuse de dire si elle l’a utilisé… Le vibro a (presque) gagné ses lettres de noblesse.
INTIME COSMÉTIQUE
Portées par l’explosion du marché de la « fem tech », dont on estime qu’il va croître de plus de 13 % d’ici à 2026 (d’après le bureau Research & Markets), les innovations en matière de cosmétiques intimes explosent. Et les lingettes, huiles et autres savons ne sont plus réservés aux rayons de la pharmacie. Au niveau réglementaire, les fabricants de cosmétiques peuvent facilement créer des produits destinés à la zone externe – la vulve uniquement – à condition de passer des tests spécifiques pour s’assurer qu’ils soient compatibles avec les muqueuses. (Pour créer un lubrifiant interne, le processus pour se plier à la réglementation est plus compliqué et coûteux.) Mais l’actif star du moment, c’est le CBD, la molécule non psychotrope issue du cannabis. Largement utilisée en cosmétique, on la retrouve désormais dans bon nombre d’huiles de massage « planantes » pour la vulve ou même sous forme à avaler, afin de remédier aux douleurs menstruelles. Rappelons tout de même que notre sexe ne nécessite pas une routine sophistiquée. Les gynécologues répètent à l’envi que le vagin est formidable : il s’autonettoie. Ils préconisent également de rincer la vulve à l’eau, nul besoin de lingette. C’est uniquement en cas d’inconfort que les savons intimes peuvent être utiles pour modifier le pH – et on recommande avant tout de consulter un médecin pour comprendre la cause.
PÉNÉTRATION DÉTRÔNÉE
Les fabricants de sextoys (et, en ce moment, surtout les fabricantes) l’ont enfin compris : les femmes ne se masturbent pas seulement via la pénétration. Et les formes phalliques mega-volumineuses s’effacent, au profit de jouets centrés sur le clitoris-roi. Mais on revient de loin, car Freud considérait le plaisir clitoridien comme un sous-orgasme. En 2000, le premier sextoy mainstream, le Rabbit, popularisé par « Sex and The City », puis les jouets vendus par Sonia Rykiel, dans l’univers du luxe, à partir de 2002, ont commencé à changer la donne. Mais il a quand même fallu attendre 2017 pour voir les premières représentations du clitoris dans les manuels scolaires. « Aujourd’hui, on ne parle plus d’orgasme “vaginal“ mais “par voie interne”, puisque c’est le clitoris que l’on stimule à travers les parois du vagin, rappelle Elvire Duvelle-Charles. Sur le marché des sextoys, on voit ainsi beaucoup de formes non phalliques, rondes, comme des galets.
Cela ne veut pas dire que la pénétration n’existe plus, mais l’offre s’est diversifiée. » Parmi les grands responsables de ce bouleversement, la marque allemande Womanizer, qui, en 2014, a inventé le stimulateur du clitoris sans contact, qui fait varier la pression d’air et crée des orgasmes très rapides. « Avant, on se limitait à des godes et des vibromasseurs, rappelle Elvire Duvelle-Charles. “L’aspirateur à clito” a permis une prise de conscience. Et il plaît beaucoup, car on le pose au bon endroit et on ne bouge plus. » Ces nouveaux sextoys participent sans doute à la redéfinition des relations sexuelles, avec ou sans partenaire. « Certaines patientes me confient qu’elles ont des douleurs lors des rapports. Mais il s’agit souvent de souffrances lors de la pénétration. Or, la sexualité ce n’est pas que cela, on peut faire l’amour de multiples façons, souligne la Dre Marion Aupomerol. Il est temps de bannir le terme “préliminaires”de notre vocabulaire ! »
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